Re: BOUVINES - Garde-côtes
Publié : lun. août 04, 2008 12:32 pm
Bonjour à tous,
BOUVINES Garde-côtes type Bouvines (1894-1918)
Chantier :
Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne sur Mer.
Commencé : 30.09.1890
Mis à flot : 29.03.1892
Terminé : 1894
En service : 15.10.1894
Retiré : 08.06.1918
Caractéristiques : 6 610 t ; 8 800 cv ; 89,38 x 17,8 m ; TE moyen 7,08 m ; 2 machines horizontales à triple expansion Menpenti ; 16 chaudières d’Allest-Lagrafel timbrées à 15 kg/cm² ; 2 hélices ; 450 à 560 t de charbon ; aux essais : 14 nds avec 5 000 cv, 16,05 nœuds avec 8 800 cv ; 350-363 h.
Rayon d’action : 3 900 milles à 8 nœuds.
Armement : II de 305 modèle 1887 en tourelles axiales + VIII de 100 mm modèle 1892 derrière masques + VIII de 47 mm modèle 1885 + III de 37 mm TR + II TLT aériens de 450 mm supprimés en 1906.
Protection : Ceinture cuirassée complète de 464 mm à 250 mm de 1,90 m, de 2,86 m sur l’avant et 2,18 m sur l’arrière. Pont 92 mm ; tourelles partie fixe 460 à 320 mm, partie mobile 370 mm. Blockhaus 80 mm. Poids total de la protection 2 270 tonnes.
Observations :
Ces navires, construits comme garde-côtes cuirassés, seront reclassés cuirassés de 2ème rang. Au prix d’une réduction de leur artillerie principale, et grâce à un meilleur dessin de coque, les Tréhouart se comportent mieux que les gardes-côtes de type Valmy. Les derniers gardes-côtes, Bouvines et Valmy, ont repris l’aspect extérieur des petits cuirassés. L’armement est toujours constitué par deux gros canons en tourelles à l’avant et à l’arrière, mais le tirant d’eau déplorable de 7,30 m à plus de 7,50 m pénalise le rôle de garde-côtes qui leur est attribué.
10.1894 : armé pour essais à Toulon
1895 : essais officiels pendant l’été
01.12.1895 : en armement définitif
01.1896 : quitte Toulon pour Brest où il devient navire-amiral de la 2ème escadre du Nord
02.1896 : après une avarie de machines, il est en essais. Il effectue ensuite des exercices et une navigation d’escadre en Manche et dans le golfe de Gascogne jusqu’à la fin de l’année
1897 : le Président de la République est en voyage à Rochefort
1898 : il est remplacé par l’Amiral Duperré dans l’escadre du Nord, et quitte Brest pour Toulon
03.10.1898 : en réserve à Toulon
15.12.1898 : réarmé bâtiment-amiral de la division des gardes-côtes dans l’escadre de la Méditerranée
1899 : sorties et exercices sur les côtes de Provence
21.06.1900 : en grandes manœuvres dans le golfe de Gascogne et dans la Manche avec l’escadre
22.07.1900 : le Bouvines est rattaché à l’escadre du Nord et reste à Cherbourg
20.06.1901 : réarmé, manœuvres en Méditerranée
13.08.1901 : il devient navire-amiral de la 2ème division dans l’escadre du Nord
1902 : le bâtiment est à Cherbourg, puis à Brest
30.06.1902 : avec l’escadre à Lisbonne, puis grandes manœuvres en Algérie et en Tunisie
04.09.1902 : exercices et sorties en Manche et dans le golfe de Gascogne
1903-1905 : en entretien à Cherbourg
20.06.1906 : en grandes manœuvres en Algérie et en Provence
01.01.1907 : placé en réserve à Cherbourg
13.04.1910 : réarmé, il devient alors commandant supérieur des flottilles de la Manche. Il est envoyé à Calais pour le renflouement du Pluviôse
01.06.1912 : placé en réserve à Cherbourg
01.08.1914-1917 : il est utilisé comme bâtiment d’arraisonnement du front de mer de Cherbourg
08.06.1918 : il est condamné et rayé des listes
1920 : vendu pour démolition à Cherbourg.
Sources :
Dictionnaire des bâtiments de la flotte (….), de JM Roche
Cent ans de cuirassé français, d’Eric Gille
Cordialement,
Franck
BOUVINES Garde-côtes type Bouvines (1894-1918)
Chantier :
Forges & Chantiers de la Méditerranée, La Seyne sur Mer.
Commencé : 30.09.1890
Mis à flot : 29.03.1892
Terminé : 1894
En service : 15.10.1894
Retiré : 08.06.1918
Caractéristiques : 6 610 t ; 8 800 cv ; 89,38 x 17,8 m ; TE moyen 7,08 m ; 2 machines horizontales à triple expansion Menpenti ; 16 chaudières d’Allest-Lagrafel timbrées à 15 kg/cm² ; 2 hélices ; 450 à 560 t de charbon ; aux essais : 14 nds avec 5 000 cv, 16,05 nœuds avec 8 800 cv ; 350-363 h.
Rayon d’action : 3 900 milles à 8 nœuds.
Armement : II de 305 modèle 1887 en tourelles axiales + VIII de 100 mm modèle 1892 derrière masques + VIII de 47 mm modèle 1885 + III de 37 mm TR + II TLT aériens de 450 mm supprimés en 1906.
Protection : Ceinture cuirassée complète de 464 mm à 250 mm de 1,90 m, de 2,86 m sur l’avant et 2,18 m sur l’arrière. Pont 92 mm ; tourelles partie fixe 460 à 320 mm, partie mobile 370 mm. Blockhaus 80 mm. Poids total de la protection 2 270 tonnes.
Observations :
Ces navires, construits comme garde-côtes cuirassés, seront reclassés cuirassés de 2ème rang. Au prix d’une réduction de leur artillerie principale, et grâce à un meilleur dessin de coque, les Tréhouart se comportent mieux que les gardes-côtes de type Valmy. Les derniers gardes-côtes, Bouvines et Valmy, ont repris l’aspect extérieur des petits cuirassés. L’armement est toujours constitué par deux gros canons en tourelles à l’avant et à l’arrière, mais le tirant d’eau déplorable de 7,30 m à plus de 7,50 m pénalise le rôle de garde-côtes qui leur est attribué.
10.1894 : armé pour essais à Toulon
1895 : essais officiels pendant l’été
01.12.1895 : en armement définitif
01.1896 : quitte Toulon pour Brest où il devient navire-amiral de la 2ème escadre du Nord
02.1896 : après une avarie de machines, il est en essais. Il effectue ensuite des exercices et une navigation d’escadre en Manche et dans le golfe de Gascogne jusqu’à la fin de l’année
1897 : le Président de la République est en voyage à Rochefort
1898 : il est remplacé par l’Amiral Duperré dans l’escadre du Nord, et quitte Brest pour Toulon
03.10.1898 : en réserve à Toulon
15.12.1898 : réarmé bâtiment-amiral de la division des gardes-côtes dans l’escadre de la Méditerranée
1899 : sorties et exercices sur les côtes de Provence
21.06.1900 : en grandes manœuvres dans le golfe de Gascogne et dans la Manche avec l’escadre
22.07.1900 : le Bouvines est rattaché à l’escadre du Nord et reste à Cherbourg
20.06.1901 : réarmé, manœuvres en Méditerranée
13.08.1901 : il devient navire-amiral de la 2ème division dans l’escadre du Nord
1902 : le bâtiment est à Cherbourg, puis à Brest
30.06.1902 : avec l’escadre à Lisbonne, puis grandes manœuvres en Algérie et en Tunisie
04.09.1902 : exercices et sorties en Manche et dans le golfe de Gascogne
1903-1905 : en entretien à Cherbourg
20.06.1906 : en grandes manœuvres en Algérie et en Provence
01.01.1907 : placé en réserve à Cherbourg
13.04.1910 : réarmé, il devient alors commandant supérieur des flottilles de la Manche. Il est envoyé à Calais pour le renflouement du Pluviôse
01.06.1912 : placé en réserve à Cherbourg
01.08.1914-1917 : il est utilisé comme bâtiment d’arraisonnement du front de mer de Cherbourg
08.06.1918 : il est condamné et rayé des listes
1920 : vendu pour démolition à Cherbourg.
Sources :
Dictionnaire des bâtiments de la flotte (….), de JM Roche
Cent ans de cuirassé français, d’Eric Gille
Cordialement,
Franck