Page 1 sur 2

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : mar. juil. 22, 2008 9:32 am
par GENEAMAR
:hello: Bonjour à tous...

"Boulogne et sa marine pendant la guerre" --- le raid allemand des 26 et 27 octobre 1916... Le "MONTAIGNE", l' "ALBATROS", le "BLANC-NEZ"...

http://membres.lycos.fr/histopale/the14.htm#RAID

[:patrice pruniaux1:6]

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : mar. juil. 22, 2008 9:53 am
par GENEAMAR
Image M.P.F

Officiers, Marins tués ou disparus le 27 octobre 1916.

- BARTHES Louis, né le 28 février 1883 à MARMANDE (Lot-et-Garonne), Enseigne de vaisseau de 1ère classe auxiliaire, Commandant.
- DEBOFFE Victor Albert, né le 15 juillet 1895 à GRAND-FORT-PHILIPPE (Nord), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- GENCE Henri, né le 30 janvier 1880 à BOULOGNE-sur-MER (Pas-de-Calais), Matelot de 3ème classe sans spécialité.
- MOREAU Fernand Ernest Eugène, né le 14 février 1894 à La ROCHELLE (Charente-Maritime), Matelot de 2ème classe Électricien T.S.F..
- TYMEN Jean Louis Marie, né le 16 juin 1894 à TRÉBOUL (Finistère), Matelot de 3ème classe sans spécialité.

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : mar. juil. 22, 2008 10:36 am
par Ar Brav
Bonjour Malou,
Bonjour à tous,

Merci pour ce lien que je ne connaissais pas

Bien cordialement,
Franck

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : mar. juil. 22, 2008 12:21 pm
par kgvm
"Montaigne" was a trawler of 226 GRT built in 1912 by Crabtree, Great Yarmouth.

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : jeu. juil. 24, 2008 2:02 am
par Ar Brav
Bonsoir à tous,

Je remonte ce sujet,

Cordialement,
Franck

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : jeu. juil. 24, 2008 1:05 pm
par Ar Brav
Bonjour à tous,

MONTAIGNE Patrouilleur auxiliaire (1914-1916)

Chantier :

Crabtree, Great Yarmouth, Grande-Bretagne.
Commencé : 1912
Mis à flot : 26.01.1912
Terminé : 1912
En service : 1912 (MM)
En service : 20.11.1914 (MN)
Retiré : 27.10.1916 (MN)
Caractéristiques : 226 tjb.
Armement : I de 47 mm.

Observations :

Chalutier construit en Grande-Bretagne, chantier n° 134
20.11.1914 : réquisitionné à Boulogne, affecté à la flottille des chalutiers de la Manche
27.10.1916 : coulé au combat contre 5 torpilleurs allemands de la flottille des Flandres au cap Gris-Nez. Sa conserve, le patrouilleur Albatros I est gravement avarié.

Citation à l’ordre du jour :

Chalutier Montaigne (Journal officiel du 15 septembre 1919) :
Surpris par cinq destroyers ennemis, a été canonné à bout portant et coulé le 27 octobre 1916, au large du cap Gris-Nez. Le commandant a été tué sur sa passerelle. L’équipage a accompli jusqu’au bout son devoir militaire.

Cordialement,
Franck

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : jeu. juil. 24, 2008 2:14 pm
par Ar Brav
Bonjour à tous,

Voir également le sujet ICI

Cordialement,
Franck

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : sam. mai 22, 2010 5:15 pm
par alain13
Bonjour,

Voici le rapport du maître de manoeuvre Le Fur second du MONTAIGNE qui pris le commandement après la mort de son commandant, l'enseigne de vaisseau Barthes qui venait d'arriver dans la division du Vignaux et faisait là sa première...et sa dernière patrouille.

" Minuit, j'ai pris le quart. Il y avait sur la passerelle le commandant, Le Fur, Lépine à la barre, et Clermont aux signaux. Position du navire à minuit : un mille dans le Nord 80° Ouest de la bouée anglaise N9, environ dix milles dans le Nord 10° Ouest de Gris-Nez. Cap à l'Ouest-Sud-Ouest.
" Minuit cinq. Clermont fait le signal à l'ALBATROS : " Tenez votre poste de nuit comme de jour".
" Minuit quinze. Aperçu un torpilleur à quinze mètres devant nous. Stoppé. En arrière toute. Le torpilleur ouvre le feu. Puis, quatre autres qui nous entourent ouvrent le feu.
"Minuit dix-sept. Le commandant, blessé à la tête, me dit de prendre la suite et de rallier Gris-Nez. Mis toute barre à droite pour venir de cent quatre-vingt degrés. Machine en avant toute.
"Deuxième salve. Commandant blessé à mort. Lépine blessé au cou. Donné une serviette pour éponger le sang.
" Troisième salve; J'ai été projeté sur le pont, sur le dos. Relevé; Couru au poste avant et mis aux postes la bordée de non quart : Bourgain, ex-fusillier, pointeur au canon, Deboffe et Gens servants, Moreau à la mitrailleuse avec Clermont qui s'apprêtait à y aller. et au pied. Moreau a la tête enlevée. Le Prêtre est blessé au bras et au pied. Les trois hommes de la pièce sont projetés à la mer avec le canon. Commencement d'incendie. Fait jeter à la mer les deux caisses de munitions du gaillard d'avant. On ne voit plus les torpilleurs. Constaté que l'antenne de T.S.F. est tombée sur le pont et que l'avant a une forte voie d'eau. Mis les pompes en marche. Fait désamorcer les grenades Guiraud. Manoeuvré pour sauver les hommes tombés à la mer.
" Repêché et fait mettre au chaud le quartier-maître Bourgain, blessé à la tête et à la poitrine. Les blessés ont reçu les soins les plus empressés. Stoppé. Essayé de réparer la drosse et de mettre la barre franche. Impossible. Ne pouvant gouverner, fait machine en arrière toute pour essayer de mettre le Montaigne au sec dans la baie de Wissant. Drossés par le courant, nous continuons toujours en arrière pour le mettre à la plage environ entre Sangatte et les baraques à gauche de la bouée I.
" Deux heures. Le navire s'enfonce de plus en plus. Préparé un canot pour mettre à l'eau.
Fait embarquer les blessés, neuf en tout, et dit de nous attendre écarté du bord.
" L'eau arrivant à la passerelle, et craignant la rupture de la cloison de la machine, fait une ronde à bord pour rappeler le reste de l'équipage. Fait stopper la machine. Ouvert en grand les prises d'eau. Descendu chez le commandant pour tâcher de trouver la caisse à documents secrets et confidentiels, pour la prendre avec nous. Trouvé seulement des ordres volants du commandant de la deuxième escadrille. Déchiré et jeté les débris à la mer. Embarqué dans le canot après avoir fait descendre Ringot, mécanicien, Clermont, timonier, Couffont, T.S.F.
Le maître Le Fur embarque en dernier. Restait à bord le commandant et Thymen mort n'ayant pas répondu.
" J'ai soulevé le commandant et lui ai mis la tête sur le seuil de la porte bâbord de la passerelle.
" Nous avons évacué le navire à environ deux milles dans le Nord-Ouest de la bouée 1, mais le bâtiment n'étant pas complètement coulé,nous avons entendu les soupapes et vu la fumée monter.
" Nagé à deux avirons pendant deux heures. Recueillis ensuite par l'ELISABETH. Débarqués à six heures. Venu trouver le commandant de la deuxiéme escadrille après interrogatoire au front de mer."
( Paul Chack, "Sur les Bancs de Flandre")

dur, dur .....

Cordialement,
Alain

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : dim. août 21, 2011 10:14 pm
par Rutilius

Bonsoir à tous,


● « Guerre 1914-1918. Tableau d’honneur. Morts pour la France. », Publications de La Fare, Paris, 1921, p. 72.


Image

_______________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.

Re: MONTAIGNE - Patrouilleur auxiliaire

Publié : mer. avr. 17, 2013 1:43 pm
par Rutilius

Bonjour à tous,


Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 12 décembre 1921 (art. 2 ; J.O., 24 déc. 1921, p. 14.007), furent inscrits à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire les marins du patrouilleur auxiliaire Montaigne dont les noms suivent :


Image
Image