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― LAMAMRA Lakdar ben Ali, présumé né en 1878 à Djemila (Département de Constantine, Algérie), décédé le 13 mars 1917 « à bord du vapeur Saint-Vincent [des] suites de maladie contractée en service », 2e conducteur, 5e Escadron du train des équipages militaires, matricule n° 10.738 au corps, classe 1898, n° 418 au recrutement de Bougie — aujourd’hui Béjaïa —, engagé volontaire à la Sous-intendance de Bougie (Acte transcrit à Fedj M’Zala, le 26 févr. 1921).

— 11 avril 1913 : Lancé à Dunkerque par la Société des ateliers et chantiers de France [Siège social en 1913 : Paris, 39, rue La Boétie (VIIIe Arr.)] pour le compte de la Société navale de l’Ouest [Siège social en 1913 : Paris, 50, rue de Châteaudun (IXe Arr.). Direction de l’exploitation : Le Havre, 45, quai d’Orléans].

— BOISSELIER Michel Ange Pierre, né le 10 février 1868 à Nantes (Loire-Inférieure —aujourd’hui Loire-Atlantique), Prairie au Duc, et décédé le 25 mars 1932 à Paris (IXe Arr.).

• Fils de Pierre Prosper BOISSELIER, né vers 1842, charpentier de marine, et d’Adélaïde Marie BAUDRY, née vers 1842, lingère, son épouse (Registre des actes de naissance de la ville de Nantes, Année 1868, 4e Canton, f° 16, acte n° 88).

• Époux de Berthe GLONDON, avec laquelle il avait contracté mariage à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 13 décembre 1904 (Ibid. — Mention marginale).

Capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Nantes, n° 411, ayant été nommé par brevet du 26 mars 1897 [Auparavant, inscrit définitif au même quartier, f° et n° 135]. Classe 1888, n° 609 au recrutement de Lisieux.

De 1912 à 1917, président du Syndicat des capitaines au long-cours du Havre.

A partir de 1917, capitaine d’armement de la société anonyme dite « Les Affréteurs Réunis » (Jean Stern).

□ Par lettre du 9 décembre 1913, félicité par le contre-amiral commandant la Marine en Algérie pour le courage et le dévouement dont il avait fait preuve le 3 octobre 1913 dans le port d’Alger au cours de l’incendie du cargo caboteur Aurore, de la société en nom collectif Ch. Schiaffino, A. Jouvet & Cie, dite « Navigation côtière algérienne ».

□ Par décision du Sous-secrétaire d’État à la Marine en date du 10 avril 1916 (J.O.14 avr. 1916, p. 3.148), félicité pour la bonne tenue du cargo Saint-Vincent et le bon entretien de ses machines.

□ Par décret du 4 mars 1922 (J.O. 6 mars 1922, p. 2.627), nommé au grade de chevalier dans l’Ordre de la Légion d’honneur dans les termes suivants :

— CHAUFFAUX Pierre, né en 1888 à SAINT-SERVAN-sur-MER (Ille-et-Vilaine), Matelot sur le "SAINT- VINCENT", disparu en mer le 3 avril 1917. Ne figure pas sur le site Mémoire des Hommes. Figure comme son frère sur le Monuments aux Morts de SAINT-SERVAN-sur-MER.

— CHAUFAUX Pierre Marie Louis Joseph, né le 1er novembre 1887 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine), disparu le 3 avril 1917 avec le cargo Saint-Simon, appartenant également à la flotte de la Société navale de l'Ouest. Classe 1907, n° 785 au recrutement de Saint-Malo. Inscrit définitif le 19 décembre 1911 au quar-tier de Saint-Malo, n° 8.289.

• Fils de Jules Marie CHAUFAUX, cultivateur, et de Jeanne Marie Julie HUE, sans profession, son épouse. (Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Servan, Année1887, f° 60, acte n° 234).

Cargo lancé le 11 avril 1913 à Dunkerque par la Société des Ateliers et chantiers de France [Siège social en 1913 : Paris, 39, rue La Boétie (VIIIe Arr.)] pour le compte de la Société navale de l’Ouest [Siège social en 1913 : Paris, 50, rue de Châteaudun (IXe Arr.). Direction de l’exploitation : Le Havre, 45, quai d’Orléans]. Spécialement conçu pour le transport des vins d’Algérie en France, pouvant charger 9.000 fûts, dont une partie en pontée.

Francisé le 21 juillet 1913 au Havre, n° 4.997. Immatriculé au même quartier le 29 juillet 1913, f° 494, n° 1.482. Indicatif d’appel : O.T.A.Q.

Durant la Grande guerre, réquisitionné le 6 janvier 1917 à Oran (Algérie), avec son état-major et tout son équipage. Par contrat du 15 janvier 1917, placé sous le régime juridique de l’affrètement, avec effet rétroactif au 6 janvier 1917. Restitué à son armateur le 1er mars 1917 à Philippeville (Algérie), demeurant néanmoins réquisitionné, situation qui fut régularisée par un nouveau contrat conclu à Alger le 2 juillet 1917. Puis à nouveau réquisitionné au Havre le 20 juin 1918. Était alors armé militairement de deux canons de 90 mm, dotés de 400 obus.

Vendu à l’étranger en 1937 après autorisation du directeur des Douanes en date du 3 février 1937.

Caractéristiques générales. — Jauge : 5.614,15 tx jbt, 5.194,73 tx jb et 3.271,59 tx jn. Dimensions : 107 x 16 x 9,60 m. Tirant d’eau lège : 7,70 m. Propulsion : Machine à triple expansion à trois cylindres d’une puissance de 2.500 cv ; une hélice. Vitesse : 11 nœuds.

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• Inscription maritime ― Quartier du Havre ― Matricules des bâtiments de commerce (1902~1980), f°s 1.198 à 1.796 : Archives départementales de Seine-Maritime, Cote 6Psup01_06, p. num. 137.

• L’Afrique du Nord illustrée, n° 235, 14 juin 1913.

Le cargo Saint-Vincent quittant le port de Dunkerque après son lancement

— 17 janvier 1917 : Alors qu’il allait d’Alger à Salonique (Grèce) avec 660 hommes de troupe, ayant été réquisitionné le 6, suppose avoir été poursuivi par un sous-marin lors de cette traversée et avoir échappé à son attaque.

Était alors commandé depuis le 11 décembre 1916 par le capitaine Charles Louis Gaston de La HARDROUYÈRE, capitaine au long-cours, inscrit au quartier de Paimpol, n° 211.

Lire ici le récit correspondant —˃ viewtopic.php?f=29&t=46561&p=525694#p525694