Construction de navires de charge en ciment armé.

kgvm
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Re: Construction de navires de charge en ciment armé.

Message par kgvm »

"Crapaud" was towed by the Italian "Rampino" from Le Havre to La Rochelle in August 1939. Journal de la Marine Marchande calls "Rampino" a trawler, but in fact it was a salvage vessel rebuilt from a trawler:
http://www.plimsollshipdata.org/pdffile ... 0b0425.pdf
http://www.plimsollshipdata.org/pdffile ... 1a0339.pdf
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Rutilius
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Re: Construction de navires de charge en ciment armé.

Message par Rutilius »


Bonsoir à tous,


■ Bibliographie.


M. FOURNIOLS : « La construction des chalands et des navires de mer en ciment armé », Revue générale des sciences pures et appliquées, T. 30, 1919, p. 617 à 623.

Gallica —> http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k170941/f621.image


A propos du cargo charbonnier en ciment armé Comafran-I, V. ici —> pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviati ... 3716_1.htm
Bien amicalement à vous,
Daniel.
kgvm
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Re: Construction de navires de charge en ciment armé.

Message par kgvm »

Une carte postale de Rochefort montrant deux chalands de Bordeaux. Le dernier lettre du nom du bateau en arrière-plan est trés probablement un R, peut-être c'est "L'Alligator".
Il y existe une photo prise à Bordeaux en 1941 avec deux de ces chalands, malheureusement sans autres informations.
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Memgam
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Re: Construction de navires de charge en ciment armé.

Message par Memgam »

Bonjour,

"Un navire en ciment à la côte.
La photographie que nous publions du navire en ciment Askelad, qui s'échoua en baie de Somme, apporte le témoignage exact de l'expérience de la question passionnément controversée de la résistance du ciment employé dans la construction navale. L'expérience, ici, bien qu'involontaire, n'en est pas moins concluante.
Ce vapeur est le premier bateau de mer en ciment armé de la flotte de commerce norvégienne. Il a été construit par les chantiers Fougners, à Moss (Norvège), et appartient à MM. Heistein et fils, de Christiansand, dont l'un est agent consulaire de France dans cette ville. Il peut transporter un millier de tonnes ; ses deux machines, de 160 chevaux chacune, lui donnent une vitesse de 8 à 9 noeuds.
A la fin de décembre dernier, commandé par le capitaine Caspar Transberg, il avait quitté la Norvège avec un chargement de pulpe de bois à destination de Rouen. La traversée par mauvais temps permit de se rendre compte de ses bonnes qualités nautiques. Au retour, en allant du Havre à Ipswich, la mer étant très dure et l'horizon brumeux, il s'échoua à la pointe Saint Quentin, à l'embouchure de la Somme, sur les bancs de sable qui bordent la côte.
Le ressac était si violent qu'aucune embarcation ne put être mise à l'eau. Les lames donnaient l'assaut au navire et le drossaient de banc en banc vers la plage. A chaque coup de talon que donnait le malheureux bateau, on craignait de le voir se briser comme verre. Enfin, après trois heures d'angoisses, il demeura immobile ; il était à la côte ; la mer, en se retirant, le laissa complètement à sec.
On constata alors, non sans étonnement, que la coque n'avait aucune avarie. Le capitaine prit les dispositions nécessaires pour sauver son navire. Il fit creuser le sable pour dégager la carène et, en employant judicieusement les machines motrices du bateau aux heures favorables de la marée, il parvint, après quatorze jours d'efforts, à mener à bien cette difficile opération. Le 1er février, l'Askelad flottait et, le lendemain, entrait dans le port de Saint Valery.
Pendant les travaux de sauvetage, le capitaine Tranberg avec un officier aviateur français, avait fait plusieurs vols au-dessus de la baie de Somme pour reconnaître le chenal de Saint Valery qui se modifie souvent ; il prit plusieurs vues qui lui permirent en portant sur la carte les corrections nécessaires, de conduire son navire au port.
Voilà donc un navire en ciment armé qui s'est tiré d'affaire, dans des circonstances difficiles, sans voie d'eau et sans casse aucune, c'est bien le mot qui convient, tant on est enclin à confondre la nouvelle matière avec de la porcelaine. La preuve semble donc faite que, toutes choses étant égales, le ciment armé, employé à la construction des navires, résiste tout aussi bien que le fer et l'acier et mieux que le bois car il est rare q'uun navire en bois, après échouement, ne fasse pas d'eau." Raymond Lestonnat.

Source : L'Illustration n° 3971 du 12 avril 1919, page 412.

Cordialement.

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Memgam
Erlbon
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Re: Construction de navires de charge en ciment armé.

Message par Erlbon »

kgvm a écrit : lun. août 03, 2015 1:22 pm Une carte postale de Rochefort montrant deux chalands de Bordeaux. Le dernier lettre du nom du bateau en arrière-plan est trés probablement un R, peut-être c'est "L'Alligator".
Il y existe une photo prise à Bordeaux en 1941 avec deux de ces chalands, malheureusement sans autres informations.
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J'ai fait une petit peu d'investigation. En Rochefort, sur la chantier de Ozenfant et Brassart, seulement les deux alleges "Ecrevisse" et "Crevette" a ete construit. Donc, c'est les deux sur la photo.

https://archiwebture.citedelarchitectur ... objet-9258
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markab
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Re: Construction de navires de charge en ciment armé.

Message par markab »

Bonjour,

C'est un des multiples projets de l'Administration des Transports Maritimes en charge de la Flotte d'Etat

cf. viewtopic.php?t=78823

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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