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Bonjour à tous,

RHÔNE Transport pétrolier (1911-1940)

Chantier :

Chantiers de Normandie, Grand-Quevilly
Commencé : 15.07.1909
Mis à flot : 26.03.1910
Terminé : 05.1910
En service : 22.05.1910 (MM)
En service : 01.03.1911 (MN)
Retiré : 20.12.1940 (MN)
Caractéristiques : 4 800 t ; 2 300 tjn ; 2 780 tjb ; 112,50 (ht) 106,70 (pp) x 13,71 x 7,62 m ; machine alternative à 3 cylindres ; 2 chaudières ; 2 100 cv ; 1 hélice ; 11 nds ; 57 h.
Armement : I de 95 + II de 47 (1915) ; I de 100 (1938).

Observations :

Transport pétrolier construit sous le nom de Radioléine pour le compte de la Société Pétrole-Transports, filiale de la Compagnie de Navigation Mixte (CNM) de Marseille.
07.05.1909 : marché entre la Société Pétrole-Transports et les Chantiers de Penhoët Normandie à Grand–Quevilly
26.03.1910 : lancé et remorqué sur Saint Nazaire pour l’installation des machines et finitions
22.05.1910 : livraison à la Compagnie
23.10.1910 : acheté par la Marine française
1911 : renommé Rhône, affecté à l’importation des produits pétroliers en provenance de la Mer Noire
1914 : ravitaillement des forces en Méditerranée Orientale
1919 : importations de pétrole en provenance de Batoum ou du Texas
04.1936 : rallie Brest
1939 : évacuation des stocks de raffinerie de la Basse Seine vers les ports du golfe de Gascogne
27.05.1940 : arrive à Casablanca
12.1940 : envoyé à Dakar pour compléter les stocks de gasoil du port
19.12.1940 : en route pour Dakar, escorté par le Sfax, est attaqué par le sous-marin U 37 à hauteur de Port-Etienne, cap Juby. Le Sfax, touché le premier, coule en 30 secondes. Le Rhône est torpillé en sauvant les survivants du Sfax
20.12.1940 : le Rhône coule. 11 tués ou disparus.

Voir également ICI

Sources :
Dictionnaire des bâtiments de la flotte (..), du LV Jean-Michel Roche
La flotte des navires citernes français, de Paul Bois et Hans Pedersen
La Marine Marchande française, de Jean Randier
Les armements marseillais, de Paul Bois

Cordialement,
Franck

Bonjour à tous,

[strike]Une photo du Rhône alors qu'il s'appellait encore Radioléine [/strike]:

Image déplacée vers Radioleine II

POST 19.08.2008 à 04h01 :
Il semblerait, d'après ce qui suit, que ce bateau soit le deuxième Radioléine, lancé en 1912, et non le premier (le futur Rhône), la légende serait donc erronée.

Cordialement,
Franck

Bonjour à tous,

Le Rhône alors qu'il s'appelait déjà Rhône (source Marius Bar)



Tiens la cheminée n'est pas la même!

Le 6 juin 1917 attaqué par le sous marin ???, en Méditerranée orientale, il s'en tire sans dommage. Il est vrai que son armement est loin d'être négligeable.

Cordialement,
Alain

Merci, Alain, I assume you are right and the picture of "Radioléine" shows the second ship of this name, built in 1912 and scrapped in 1935. Apart from the funnel there is the kingpost in front of the funnel, missing at the "Rhone", and the different length of the boarding at the bow above the anchor.

Bonjour Franck

Il va falloir déplacer la photo )

A bientot

Bonsoir à tous,

Moi je n'avais vu que la cheminée!!! ...

Bonne soirée,
Alain

It was enough to wake me up, Alain

Bonjour Franck
Il va falloir déplacer la photo )
A bientot

Bonjour Marc,

J'ai bien noté, je dois faire une petite vérification avant, le temps de chercher...

Amicalement,
Franck

Bonjour à tous,

Voici un cliché du Radioleine, alors à la CNM :



La légende dit Radioleine (celui de 1910), pas Radioleine II (celui de 1912). Vous avez remarqué la cheminée, la même que sur la photo d'Alain.
Reste la différence du pavois de gaillard mentionné par Klaus.

Sources :
Histoire de la Compagnie de Navigation Mixte, de Bernard Bernadac, page 57

Cordialement,
Franck

Re,

Voici le même Radioleine, cette fois renommé Rhône, sous les couleurs de la Marine Nationale :



Si le pavois de gaillard semble a priori le même, je distingue mal le haut de cheminée sur cette vue. La légende de la photo postée le 11.05.2008 serait donc fausse (La flotte des navires citernes français, de Paul Bois et Hans Pedersen ) ? Paul Bois est pourtant très rigoureux.

Sources :
La flotte de guerre française de 1850 à nos jours de Francis Dousset, page 341.

Cordialement,
Franck