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Re: devinette

Publié : mar. janv. 11, 2005 6:27 am
par Roger
bonjour

Petite question qui n'est pas tres difficile!
Quelle genre de convoie etait interdit sur la voie sacre?

cdt Roger

Re: devinette

Publié : mar. janv. 11, 2005 8:05 am
par Joseph Jacquet
Bonjour à tous!
Les attelages hippo ? Les remorquages de véhicules en panne ?
A bientôt.
J.Jacquet

Re: devinette

Publié : mar. janv. 11, 2005 10:23 pm
par patrick mestdag
salut Roger ,

De prisonniers :?:
mais je crois qu'ils y travaillèrent sur la voie sacre .
@+

Patrick

Re: devinette

Publié : mer. janv. 12, 2005 1:19 am
par Roger
bonjour

Oui Joseph !! ce sont bien les Les attelages hippomobiles . Les remorquages de véhicules en panne etaient les bien venues et necessaire je pense ...
Amities
Roger

Re: devinette

Publié : mer. janv. 12, 2005 1:51 am
par Frederic Avenel
Bonjour Roger, bonsoir à tous,

Les convois à pied étaient également interdits de cité sur la voie sacrée.

Pour être plus précis, voici un petit extrait du livre "Les transports automobiles sur le front français 1914-1918" signé du Commandant Doumenc, l'un des principaux organisateurs de la voie sacrée (et du service automobile!)

[...] La route de Verdun se présentait sous la forme d'une route à double circulation construite en matériaux tendres. I1 fut décidé qu'on aurait un courant montant et un courant descendant, qu'on exclurait complètement de cette route tous les convois à chevaux et à pied, en les rejetant sur des itinéraires parallèles; enfin qu'on n'interromprait en aucun cas la circulation pour faire des réfections méthodiques de la chaussée : il en résultait qu'il fallait surveiller toutes les branches latérales par lesquelles on pouvait accéder à la route, pour n'y laisser pénétrer que les courants automobiles, et qu'il fallait, à chaque point de croisement, assurer le passage aux éléments de toute nature qui devaient nécessairement la traverser, mais sans leur permettre de s'y engager. Quant à l'entretien, il ne pouvait être fait qu'en répartissant tout le long de la route des matériaux routiers provenant, en principe, de carrières ouvertes à proximité même : le calcaire tendre serait jeté tout le long des chemins sous les roues des voitures qui circulaient et sans avoir à utiliser ni procédés réguliers de chargement ni rouleaux-compresseurs.
Cette artère unique à double voie devait être outillée comme une voie ferrée. Elle avait des « cantons » , avec un système de bloquage analogue à celui des chemins de fer, chaque canton possédant des moyens de liaison, de surveillance et de dépannage qui devaient lui permettre de garder libre sa portion de route. Toute voiture qui ne pouvait être remorquée devait être jetée au fossé. Personne n'avait le droit de s'arrêter, sauf panne grave ; aucun camion ne pouvait en dépanner un autre. Telles étaient les principales règles qu'on allait imposer à !a circulation, pour être sûr d'en être toujours maître. […]

Le 21 février 1916, les grands principes des "Commissions Régulatrices Automobile" et des "routes gardées" étaient nés.

Bonne journée... ou bonne nuit!... :wink:

Frédéric Avenel