Re: VERSAILLES - Compagnie Générale Transatlantique
Publié : dim. mars 09, 2008 1:28 pm
Bonjour à tous,
VERSAILLES Paquebot (1882 – 1914)
Chantier :
Chantiers J & G Thomson, Clydebank, Glasgow, Grande-Bretagne
Commencé : N.C.
Mis à flot : 13.09.1882
Terminé : N.C.
En service : 11.1889 (MM)
Retiré : 02.06.1914
Caractéristiques : 7 249 t ; 4 524 tjb ; 2 218 tjn ; 1 248 tpl ; 116,20 (ht) 113,85 (pp) x 13,84 x 10,54 m ; TE 7,20 m ; 4 200 cv ; 1 machine compound 3 cylindres ; 4 chaudières doubles timbrées à 5,60 kg/cm² ; 15,30 nds ; 1 hélice ; 2 mâts ; 2 cheminées ; 150 passagers en 1ères classes, 100 en 2èmes et 700 en entrepont.
Observations :
1882 : paquebot en acier lancé pour le compte de la Hamburg Amerika Linie (Hapag) sous le nom de Hammonia qui l’exploite sur le trajet Hambourg-New York jusqu’à sa vente à la CGT pour 150 000 francs
11.1889 : acheté par la Compagnie Générale Transatlantique qui le renomme Versailles. La compagnie l’affecte à la ligne qu’elle vient de créer du Havre à La Havane et Vera Cruz, mais le navire, étant de construction étrangère, ne peut, au moment de son achat, bénéficier des subventions accordées par l’Etat
01.01.1890 : premier départ du Havre pour la Havane et Vera Cruz, il fait quatre voyages identiques au cours de l’année
Fin 1890-08.1893 : passe en Méditerranée sur la ligne Marseille-Colon, puis revient à l’ouest pour le service Saint Nazaire-Colon auquel il sera fidèle pendant dix-huit ans
01.07.1895-09.11.1895 : importante refonte à Penhoët, équipé d’une chaudière neuve et d’une machine à triple expansion qui porte la puissance à 4 600 cv, suppression d’un mât, remodelage des installations intérieures
1897 : un seul départ
1899 : s’échoue à Cuba, relevé avec de graves avaries, il doit être réparé à Saint Nazaire pendant 3 mois
21.07.1900 : s’échoue à Pointe à Pitre, réparé à Fort de France
10.03.1903 : il est abordé à La Guayra par le trois-mâts américain en bois Gardiner B. Reynolds et subit des avaries dans les hauts
01.11.1912 : il inaugure la ligne postale rapide bimensuelle régulière Bordeaux-Casablanca, où il finira sa carrière
02.06.1914 : vendu pour démolition en Italie et démoli à Gènes.
Sources :
La Transat et Marseille, Paul Bois
La Compagnie Générale Transatlantique, Histoire de la flotte, Ludovic Trihan
Histoire de la Compagnie Générale Transatlantique, Marthe Brabance
Cordialement,
Franck
VERSAILLES Paquebot (1882 – 1914)
Chantier :
Chantiers J & G Thomson, Clydebank, Glasgow, Grande-Bretagne
Commencé : N.C.
Mis à flot : 13.09.1882
Terminé : N.C.
En service : 11.1889 (MM)
Retiré : 02.06.1914
Caractéristiques : 7 249 t ; 4 524 tjb ; 2 218 tjn ; 1 248 tpl ; 116,20 (ht) 113,85 (pp) x 13,84 x 10,54 m ; TE 7,20 m ; 4 200 cv ; 1 machine compound 3 cylindres ; 4 chaudières doubles timbrées à 5,60 kg/cm² ; 15,30 nds ; 1 hélice ; 2 mâts ; 2 cheminées ; 150 passagers en 1ères classes, 100 en 2èmes et 700 en entrepont.
Observations :
1882 : paquebot en acier lancé pour le compte de la Hamburg Amerika Linie (Hapag) sous le nom de Hammonia qui l’exploite sur le trajet Hambourg-New York jusqu’à sa vente à la CGT pour 150 000 francs
11.1889 : acheté par la Compagnie Générale Transatlantique qui le renomme Versailles. La compagnie l’affecte à la ligne qu’elle vient de créer du Havre à La Havane et Vera Cruz, mais le navire, étant de construction étrangère, ne peut, au moment de son achat, bénéficier des subventions accordées par l’Etat
01.01.1890 : premier départ du Havre pour la Havane et Vera Cruz, il fait quatre voyages identiques au cours de l’année
Fin 1890-08.1893 : passe en Méditerranée sur la ligne Marseille-Colon, puis revient à l’ouest pour le service Saint Nazaire-Colon auquel il sera fidèle pendant dix-huit ans
01.07.1895-09.11.1895 : importante refonte à Penhoët, équipé d’une chaudière neuve et d’une machine à triple expansion qui porte la puissance à 4 600 cv, suppression d’un mât, remodelage des installations intérieures
1897 : un seul départ
1899 : s’échoue à Cuba, relevé avec de graves avaries, il doit être réparé à Saint Nazaire pendant 3 mois
21.07.1900 : s’échoue à Pointe à Pitre, réparé à Fort de France
10.03.1903 : il est abordé à La Guayra par le trois-mâts américain en bois Gardiner B. Reynolds et subit des avaries dans les hauts
01.11.1912 : il inaugure la ligne postale rapide bimensuelle régulière Bordeaux-Casablanca, où il finira sa carrière
02.06.1914 : vendu pour démolition en Italie et démoli à Gènes.
Sources :
La Transat et Marseille, Paul Bois
La Compagnie Générale Transatlantique, Histoire de la flotte, Ludovic Trihan
Histoire de la Compagnie Générale Transatlantique, Marthe Brabance
Cordialement,
Franck