Bonjour à tous,
Marins du Chasseur 2 tués le 29 septembre 1917 dans le port de Dunkerque
par une bombe lâchée par un avion allemand
— GUÉRIN Gérard Arthur, né le 22 juillet 1893 à Saint-Trojan-les-Bains (Charente-Inférieure – aujourd’hui Charente-Maritime –) et y domicilié, tué par une bombe à 22 h. 50 en rade du port de Dunkerque (Nord) (Acte de décès établi le 6 oct. 1917 à Dunkerque : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1917, f° 218, n° 699 – Transcrit le 12 déc. 1917 à Saint-Trojan-les-Bains). Matelot de 3e classe sans spécialité, inscrit le 30 octobre 1911 au quartier d’Oléron, n° 694 ; classe 1913, n° 1.094 au recrutement de Saintes.
• Fils de Jules Joseph GUÉRIN, né le 6 mai 1851, marin, et de Marie Alexina TESTARD, née 11 janvier 1860, sans profession ; époux ayant contracté mariage à Saint-Trojan-les-Bains, le 26 octobre 1880 (Registre des actes de mariage de la commune de Saint-Trojan-les-Bains, Année 1880, f° 4, n° 5 – Registre des actes de naissance de la commune de Saint-Trojan-les-Bains, Année 1893, f° 6, n° 18). Célibataire.
— MANDIN Alphonse Xavier François Maurice, né le 6 janvier 1893 au village de la Guérinière, commune de Noirmoutier (Vendée) et y domicilié, tué par une bombe à 22 h. 50 en rade du port de Dunkerque (Nord) (Acte de décès établi le 6 oct. 1917 à Dunkerque : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1917, f° 218, n° 698 – Transcrit le 19 déc. 1917 à Noirmoutier : Registre des actes de décès de la commune de Noirmoutier, Année 1917, f° 36, n° 121). Matelot de ... classe sans spécialité, inscrit à Noirmoutier, n° 1.343.
• Fils de François Xavier MANDIN, né le 27 octobre 1868 à La Guérinière, marin, et de Marie Léonide NICOUX, née le 29 juillet 1872 à La Guérinière ; époux ayant contracté mariage à Noirmoutier, le 19 octobre 1890 (Registre des actes de mariage de la commune de Noirmoutier, Année 1890, f° 17, n° 31).
• Époux d’Émilie Louise PINEAU, née le 1er juillet 1892 au village de la Guérinière, cultivatrice, avec laquelle il avait contracté mariage à Noirmoutier, le 29 octobre 1912 (Registre des actes de mariage de la commune de Noirmoutier, Année 1912, f° 26, n° 49).
― RICHARD Georges Émile, né le 22 mars 1893 à Paris (XIIe Arr.) et domicilié à Saint-Parize-le-Châtel (Nièvre), tué par une bombe à 22 h. 50 en rade du port de Dunkerque (Nord) (Acte de décès établi le 6 oct. 1917 à Dunkerque : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1917, f° 218, n° 701). Matelot de 3e classe sans spécialité, « Base navale de New-York », Matricule n° 28.436 – 3.
• Fils de Jules Émile RICHARD, né vers 1865, emballeur, et de Marie Clémentine Émilie LOUIS, née vers 1867, couturière, son épouse (Registre des actes de naissance du XIIe arrondissement de Paris, Année 1893, f° 126, n° 743). Célibataire.
― THOMAS Auguste François, né le 9 novembre 1896 à Montoir-de-Bretagne (Loire-Inférieure ‒ aujourd'hui Loire-Atlantique ‒) et domicilié à Paris (XIe Arr.), tué par une bombe à 22 h. 50 en rade du port de Dunkerque (Nord) [Acte de décès établi le 6 oct. 1917 à Dunkerque : Registre des actes de décès de la ville de Dunkerque, Année 1917, f° 218, n° 701 – Transcrit le 22 déc. 1917 à Paris (XIe Arr.)]. Matelot de 2e classe gabier breveté, « Chasseurs de sous-marins, Centre de New-York », inscrit à Saint-Nazaire le 23 décembre 1914, n° 1.253 ; n° 2.269 au recrutement de Saint-Nazaire.
• Fils de Julien Marie THOMAS, né vers 1852, manœuvre, et de Marie Magdeleine DURAND, née vers 1852, couturière, son épouse.
• Époux de Jeanne Élisa LACROIX, avec laquelle il avait contacté mariage à Paris (XIe Arr.), le 10 février 1917. (Registre des actes de naissance de la commune de Montoir-de-Bretagne, Année 1896, f° 31, n° 249).
Distinctions posthumes
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 13 mars 1921 (J.O. 20 mars 1921, p. 3.515), George Émile RICHARD fut inscrit à titre posthume au tableau spécial de la Médaille militaire dans les termes suivants :
□ Par arrêté du Ministre de la Marine en date du 4 janvier 1922 (art. 2 ; J.O. 12 janv. 1922, p. 602 et 610), les trois autres marins furent inscrits à titre posthume au même tableau dans les termes suivants :
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