Bonjour à tous,
Le dernier commandant du Torpilleur 348
— TRISTANI Oscar Pierre, né le 6 mai 1876 à Cervione (Corse) et décédé le ... à ... (...).
• Fils naturel de Marie Joséphine TRISTANI, née vers 1858, sans profession (Registre des actes de naissance de la commune de Cervione, Année 1876, f° 8, acte n° 25).
• Époux de Marie Cécile VALENTI, , née le 8 août 1889 à Toulon (Var), sans profession, avec laquelle il avait contracté mariage dans cette ville, le 26 avril 1913 (Registre des actes de mariage de la ville de Toulon, Année 1913, Vol. I., f° xxx, acte n° 275).
Fille de Jean-Baptiste VALENTI, né vers 1847 à Santa-Reparata-di-Balagna (Corse — aujourd’hui Haute-Corse), garde-consigne à la Poudrière Milhau (Retraité de la Marine en 1913), et d’Élisa Marie SÉGUIN, née vers 1856, sans profession, son épouse (Ibid.).
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Classe 1896, n° 743 au recrutement d’Ajaccio.
Engagé volontaire à la mairie de Brest le 13 mai 1892 au titre du 2e Dépôt des équipages de la flotte, à Brest ; arrivé au corps et apprenti marin le même jour, matricule n° 67.362 – 2. Passé matelot de 3e classe le 6 mai 1894. Passé matelot de 2e classe le 6 novembre 1894. Promu quartier-maître de 2e classe à compter du 4 septembre 1897.
Rengagé pour trois ans le 18 février 1898. Promu quartier-maître patron-pilote de 1re classe à compter du 1er avril 1901. Par décision ministérielle du 4 août 1903 (J.O. 5 août 1903, p. 5.068 et 5.070), promu au grade de second maître de 2e classe à compter du 1er août 1903. Intégré au cadre de maistrance le 1er novembre 1903. Promu à la 1re classe de son grade à compter du 1er août 1905. Promu second maître patron-pilote à compter du 1er janvier 1913.
Par décret du 18 août 1918 (J.O. 7 sept. 1918, p. 7.867), bénéficiaire d’une pension de retraite pour ancienneté de service, avec jouissance à compter du 18 janvier 1918.
Réformé n° 1, avec une proposition de pension temporaire de 15 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 15 octobre 1920, pour : « Réflexes rotuliens et achilléens exagérés. Pré-sente une démarche légèrement spasmodique, reliquat de la commotion médullaire survenue à la suite d’une collision à bord du Torpilleur 348 avec naufrage. ». Maintenu réformé n° 1, avec une proposition de pension temporaire de 25 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 28 janvier 1921, pour : « Exagération des réflexes rotuliens et achilléens, démarche spasmodique, reliquat de commotion médullaire survenue à la suite d’une collision en mer à bord du Torpilleur 348 avec nau-frage au cours de la guerre. ». Maintenu réformé n° 1, avec une proposition de pension permanente de 25 %, par la Commission de réforme de Bastia, lors de sa séance du 29 août 1922 pour : « Syndrome paréto-spasmodique, reliquat de commotion médullaire consécutive à une collision en mer suivie de naufrage. ».