MARNE II - Navire auxiliaire

olivier 12
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Re: MARNE II - Navire auxiliaire

Message par olivier 12 »

Bonjour à tous,

Rencontre avec un sous-marin. 17 Mai 1918


Bâtiment militarisé transportant 7446 tonnes de charbon.

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Rapport du capitaine

Quitté Cardiff le 5 Mai 1918 et venu seul à Milford Haven où je suis arrivé le 6 à 09h00.
Quitté Milford Haven en convoi de 22 navires escortés. Successivement, les navires à destination de l’Amérique du Nord et du Sud nous quittent en route. Le 9, coup de vent d’Ouest. Plusieurs navires ont des avaries sur le pont. Contourné Saint Vincent à 30 milles. Arrivée de 12 navires à Gibraltar le 13 à 17h00. Rien de particulier au cours de la traversée.

A Gibraltar, attendu convoi de Bizerte. Quitté Gibraltar le 16 Mai à 17h00 avec 12 navires en convoi escorté. Pris la formation A aussitôt l’appareillage et navigué ainsi en attendant les traînards.

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Le 17 à 11h00, à 10 milles au Sud d’Alboran, pris route au N74E. Beau temps. Petite brise de Nord. A 19h00 on marchait à 7 nœuds, en ligne de front, sans faire de zigzags. Sur la passerelle de MARNE II, le maître d’équipage et le capitaine voient alors sur bâbord et par le travers, un périscope de sous-marin stoppé. Aucun sillage ne le signalait et il a fallu passer presque dessus pour le déceler à 100 m. Commandé tribord toute et alerté à bâbord en tenant compte de ce que mon embardée est limitée par le W.A. Donné au sifflet un signal de 2 coups (sur 6) car, sans que j’ai tiré trop fort, le cordon du sifflet a cassé. Sachant le sous-marin paré pour moi, je redresse, lorsqu’une forte explosion se fait entendre. Le SCULPTOR (vapeur anglais W.B) était torpillé. Le sous-marin avait lancé sa torpille sur ce bâtiment aussitôt passé MARNE II. SCULPTOR a été touché par bâbord milieu et le personnel de quart en bas a sans doute péri. Le navire continue à flotter et reste droit. Il a envoyé un SOS. Il était légèrement chargé pour Salonique et était avec nous depuis Milford Haven. Tous les navires du convoi ayant mis en route, nous l’avons perdu de vue à l’horizon.

Quelques navires escorteurs restent près du SCULPTOR, parcourant la mer et y jetant des bombes. Au cours de la nuit, quelques coups de canon ont été entendus avant minuit. Quelques navires s’éloignent et d’autres vont à Oran. MARNE II conserve le contact avec le commodore (W.A) GLORIA DE SARINAGA. Le 18 au matin, on se retrouve 6 navires seulement et 4 escorteurs.

Continué la route sur Bizerte en passant au large de l’Algérie. Le point de torpillage du SCULPTOR est 36°03 N et 01°52 W à 19h00 le 17. Il est évident que le sous-marin a vu venir le convoi et s’était placé et immobilisé. MARNE II étant trop près, il l’a laissé passer et a torpillé un navire dont la distance lui convenait, 600 m environ. Il s’est servi de MARNE II comme d’un bouclier.

A propos de ce torpillage, je signale que dans mon rapport sur la guerre sous-marine adressé à Paris en Septembre dernier, je demandais que deux petits canons soient placés de chaque bord de la passerelle, à portée de main du capitaine ou de l’officier de quart et soient toujours parés à tirer. Voilà un cas où, si j’avais eu ce canon sous la main, il eut pu être utilisé et pu empêcher le sous-marin de continuer à viser et torpiller.
Je parlais aussi de la navigation en convoi et persiste à dire que les convois n’affaiblissent pas les risques de torpillage, bien au contraire. Un navire seul et libre de ses mouvements est sûrement moins vulnérable que s’il se trouve en convoi, retenu encerclé, et plus longtemps à la mer. Les convois sont des buts et des proies que les sous-marins guettent et poursuivent plus facilement, même en zigzaguant. Les navires devraient être placés en quinconce et non en carré.
Cependant, si les convois doivent être maintenus pour différentes raisons, il en résulte que les navires de commerce n’auraient plus besoin de plusieurs gros canons. Une seule pièce moyenne suffirait et deux petits canons de chaque bord de la passerelle constitueraient une artillerie légère de préservation et de défense immédiate, et un signal d’attention et de direction.
Le gisement du sous-marin serait mieux défini par un coup de canon et son point de chute que par des coups de sifflet. Il permettrait aux convoyeurs de se porter plus rapidement sur l’ennemi. Il est à remarquer que mes deux 90 mm, éloignés de la passerelle et longs à mettre en action, ne m’ont été d’aucun secours en cette circonstance. De plus, les hommes de veille hésitent toujours davantage qu’un officier chargé de prendre une initiative rapide et hardie. La passerelle doit donc être armée à cette fin. Les navires anglais n’ont tous qu’une pièce moyenne à l’arrière et qui suffit à son but. Les escortes des grands convois étant des navires armés, les équipes volantes ne sont pas utilement employées dans ces cas généraux.

Rapport de l’officier AMBC

Il reprend le déroulement des faits et conclut :

Le capitaine de MARNE II a exécuté correctement la manœuvre prescrite dans les instructions, mais on ne s’explique pas pour quelles raisons le convoi ne faisait pas de zigzags. Sa faible vitesse ne le rendait que plus vulnérable.
J’estime en outre qu’il n’y a rien à retenir des suggestions proposées par le capitaine de MARNE II à la fin de son rapport de mer.

Le sous-marin attaquant

C’était l’U 39 du Kptlt Heinrich METZGER.
U 39, commandé successivement par Walter Fortsman et Heinrich Metzger aura coulé 155 navires entre Août 1916 et Mai 1918 dont, curieusement, un seul -et son dernier- en 1918, SCULPTOR.
Ce vapeur de 4874 tonnes avait été lancé en 1912 au chantier de Dumbarton sous le nom de SAINT ANDREW. Le voici photographié à Capetown.

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Il avait pris le nom de SCULPTOR en 1918, étant passé à l’armateur Charente SS Co de Liverpool. Il se rendait de Swansea à Salonique avec du matériel de guerre. Son torpillage fera 7 victimes. Mais le navire continuera à flotter et sera remorqué puis échoué près de Mers-el-Kebir. On sauvera le matériel récupérable avant qu’une forte explosion ne détruise tout l’avant du navire dont l’épave sera alors abandonnée.
Voici une photo du navire échoué, avec de l’eau pratiquement jusqu’à la passerelle.

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Attaque par sous-marin le 30 Mai 1918

La liste d’équipage est identique à celle du 17 Mai précédent à l’exception d’un matelot supplémentaire, BILKI Henri.
Le QM fourrier s’appelle QUILLIEN et non GUILLIEN. Le canonnier 30747.1 s’appelle Sanche RUFFIER. Enfin, le canonnier Rigobert RETALI a été remplacé par Antonio PUCH, 70147.5

Rapport du capitaine au CV Commandant le croiseur FOUDRE, Commandant supérieur à Milo

Quitté Malte avec MARNE II en convoi à destination de Salonique via Milo le 28 Mai à 15h00. Au départ, nous étions 12 navires et avons navigué selon les instructions reçues et les routes ordonnées. Effectué les zigzags n° 2 le jour et n° 15 la nuit. Voici la formation adoptée par le convoi.

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Dans la nuit du 29 au 30 Mai, le vapeur ANTINOÜS a été torpillé et a coulé par 35°11 N et 17°48 E.

Voici l’ANTINOUS (signalé par erreur comme perdu en 1922 par le site Miramar Ship Index)

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Le même jour à 05h00, le vapeur ASIATIC PRINCE a été torpillé et coulé par 35°13 N et 18°24 E.

Voici l’ASIATIC PRINCE

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Le même jour à 18h00, le vapeur AYMERIC avec lequel nous étions en convoi depuis Cardiff a été torpillé et coulé par 34°17 N et 20°04 E.

Voici deux vues de l’AYMERIC

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Le sous-marin qui a coulé ce dernier et probablement les deux premiers a été coulé à son tour par MARNE. Voici comment les faits se sont passés.
Comme on le conçoit par ce qui précède, on était en grand émoi dans le convoi. Donc à 18h00, en ce jour mémorable du 30 Mai, les hommes de service étaient à leur poste à bord et surveillaient très sérieusement conformément aux instructions données par moi-même. On aperçut de la pièce avant, de la hune et de la passerelle quelque chose de douteux qui approchait dans l’eau. Un périscope apparut et une torpille fut lancée. Elle passa à 30 m sur l’avant d MARNE II et alla frapper le vapeur anglais AYMERIC qui était à 500 m sur tribord. Avant qu’elle ne touche le but, et presque au moment où elle était lancée, le QM canonnier ROUQUIER, leste et propt à viser, tira sur le sous-marin un coup de canon de 90 mm à charge de combat. Le sous-marin était à cet instant très peu immergé et sa coque apparaissait bleuâtre, à 50 m à 45° de l’avant de MARNE II.
Avant que l’explosion de sa torpille ne se fasse entendre, le sous-marin était lui-même atteint en plein. L’obus, explosant sur sa coque ou à l’intérieur, fit jaillir une projection d’eau massive dans laquelle un liquide noirâtre fut nettement perçu par tous.
Le choc de l’obus fut d’un son très creux et l’explosion amortie par le peu de consistance du but. Le sous-marin, largement ouvert, coula à pic. L’homme de vigie dans la hune, qui voyait nettement sa coque, est affirmatif sur ce point. Seule une tache d’huile subsista à sa place et fut nettement vue sur bâbord. Une odeur de mazout envoyée par le vent se fit sentir à bord. Tout ayant disparu suite à l’explosion, d’autres coups de canon furent jugés instinctivement inutiles. Ayant aperçu la tache d’huile du sous-marin à bâbord, elle était trop près pour que je puisse l’atteindre en faisant à gauche toute.
L’examen de la tache, la vue du périscope, la torpille lancée, l’explosion sur le sous-marin, la gerbe noirâtre qui suivit et l’explosion de la torpille sur le flanc de l’AYMERIC blessé à mort et couvert d’une immense gerbe d’eau avait duré 20 secondes au plus.

Voici le schéma de l’attaque

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L’équipage témoigna sa légitime satisfaction. Nous fûmes débarrassés d’un ennemi qui nous traquait sérieusement et qui, sans la vivacité de mon canonnier nous eût certainement fait beaucoup de mal les jours suivants. . Au contraire depuis cet instant, nous n’avons plus été inquiétés et même les retardataires non armés ont pu gagner Milo sans problème. Aussitôt cet évènement accompli, j’ai informé le Commandant anglais du convoi sur le torpilleur HELIOTROPE. En arrivant à Milo, je m’empresse de vous faire connaître ces faits.

Etant donné l’acte intelligent et particulièrement utile du QM canonnier ROUQUIER Maurice, n° 2071, je me permets de vous exprimer le désir, Commandant, de voir s’il est possible que cet homme perçoive la juste récompense qu’il vous paraîtra avoir méritée.

Le sous-marin attaquant

C’était l’U 63 du Kptlt Kurt HARTWIG. Il n’avait pas été coulé, mais sans doute assez sérieusement endommagé car il devra rentrer à sa base et ne reprendra ses opérations, toujours sous le commandement de Kurt Hartwig, que début Août 1918.
Hartwig recevra la Croix pour le Mérite le 3 Octobre 1918. Il est décédé le 16 Octobre 1972.

U 63 sera remis aux Anglais le 16 Janvier 1919 et démoli à Blyth.

Cdlt
olivier
Rutilius
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Re: MARNE II - Navire auxiliaire

Message par Rutilius »

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Bonjour à tous,


Marne-II, ex-Solveig norvégien – Cargo capturé le 28 juin 1915 par les autorités du port de Marseille, agissant sur l’ordre du Ministre de la Marine. Affecté à la Marine qui l’utilise comme navire auxiliaire. Cédé en 1920 à la Compagnie générale transatlantique qui le renomme Vauclin. Vendu à la démolition en 1934.


Caractéristiques : 4.404 tx jb et 7.223 t pl ; longueur, 111 m ; largeur, 14 m ; machine à pilon à triple expansion ; 3 cylindres ; puissance, 900 cv ; une hélice ; 11,5 nœuds.

[Marthe BARBANCE : « Histoire de la Compagnie générale transatlantique. Un siècle d’exploitation maritime », préface de Roger Vercel, Art et métiers graphiques, 1955. Annexe : « Flotte de la Compagnie générale transatlantique depuis son origine. ».]


Administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 24 octobre 1915 au 24 octobre 1919.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce. : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 753.].
Bien amicalement à vous,
Daniel.
Rutilius
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Re: MARNE II - Navire auxiliaire

Message par Rutilius »

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Bonsoir à tous,


■ Historique (complément).


Le Solveig, cargo alors exploité par la société d'armement D/S Solveigs Rederi, de Bergen (Norvège), fut capturé le 28 juin 1915 par les autorités du port de Marseille, agissant sur l’ordre du Ministre de la Marine, formulé par un télégramme du 27 juin 1915. A cette date, son capitaine ne put présenter aucun papier de bord justifiant la nationalité et la propriété du navire.

Le bâtiment était arrivé sous pavillon norvégien de Sabang (Indes néerlandaises – aujourd’hui Indonésie) à Marseille, le 1er mai 1915. Or, au cours de ce voyage, il avait été vendu à un sieur Albert Jensen, négociant en charbons danois ayant été condamné pour contrebande dans son pays, qui s’était improvisé armateur avec des fonds allemands prêtés par un dénommé Hugo Stinnes, fonds avec lesquels il avait constitué une flotte de onze navires qu’il entendait faire naviguer sous pavillon neutre (*). Le Solveig –, semble-t-il renommé Nyland par son nouveau propriétaire – ayant perdu la nationalité norvégienne du fait de sa cession, son certificat d’enregistrement comme navire norvégien fut alors remis par son capitaine au consul de Norvège à Marseille, qui en fit l’expédition à son Gouvernement.

Jensen choisit alors de le faire naviguer sous pavillon américain en le cédant à un certain Richard Wagner, qui, sous le régime des lois du Delaware, avait constitué à cet effet une société dite « American Transatlantic C° Inc. » ayant New-York pour siège social et dont il exerçait la présidence. Dans un premier temps, par une lettre du 22 juin 1915, le consul général des États-Unis à Marseille fit connaître dans les termes suivants aux autorités portuaires que le Solveig n’était pas autorisé à battre pavillon américain :

« J’ai l’honneur de vous informer que sur une demande d’instruction que j’ai adressée au Ministère des Affaires étrangères à Washington, ce ministère m’a télégraphié en date du 21 courant, que notre Ministère du Commerce ne croyait pas que l’achat du vapeur Solveig avait été fait avec de l’argent américain ou que le transfert était véritable. En conséquence, jusqu’à nouvel ordre, je considère l’acte de vente du navire comme inexistant et ne l’autorise pas à battre pavillon américain. »

Et, au reste, ni le Royaume-Uni ni la France n’avaient reconnu le caractère neutre des bâtiments de la compagnie en question.

Puis, par une lettre du 26 août 1915, l’ambassadeur des États-Unis à Paris fit connaître aux autorités maritimes françaises que le navire avait été finalement admis à l’enregistrement dans son pays le 13 août 1915 – sous le nom, semble-t-il, de Saginaw. Certes le navire avait enfin une nationalité, mais tardive, le nouvel enregistrement ayant été effectué postérieurement à sa capture.

En conséquence, par une décision rendue par le Conseil des prises le 8 octobre 1915 (J.O. 12 déc. 1915, p. 8.154), cette dernière fut donc déclarée « bonne et valable » par les motifs :

— qu’au jour où elle était intervenue, il n’avait été trouvé à bord du Solveig ni produit par son capitaine aucun document établissant que le bâtiment était en droit d’arborer un pavillon lui conférant le caractère neutre ;

— que si les autorités américaines, après avoir expressément déclaré le 22 juin 1915 refuser son enregistrement sous pavillon américain, le lui avait finalement accordé le 13 août 1915, ce fait, postérieur à la capture et qui ne saurait avoir d’effet rétroactif, était inopposable aux autorités maritimes françaises ; qu’en effet, conformément à un principe généralement reconnu et appliqué en droit des gens, l’appréciation de la validité d’une capture, ainsi que l’état civil et la nature neutre ou ennemie du navire capturé, s’apprécient à la date à laquelle est intervenue ladite capture ; que, dès lors, les enregistrements, transferts, cessions ou mutations survenus postérieurement à elle sont et demeurent sans effet, au bénéfice ou au préjudice tant du capteur que des intérêts capturés ;

— qu’il appartient aux capitaines des navires neutres de justifier de la propriété de leurs navires ; que, par suite, sont à bon droit déclarés de bonne prise soit les bâtiments, soit tout ou partie de leurs chargements lorsque leur neutralité n’a pu être établie ;

— qu’en l'espèce, s’agissant du caractère neutre ou ennemi de la propriété du Solveig, il résultait de la lettre précitée du consul général des États-Unis à Marseille qu’à la date du 22 juin 1915, le gouvernement américain estimait que les intérêts engagés dans la propriété de ce navire n’étaient pas, en fait, des intérêts américains ; que, par ailleurs, dans une lettre adressée le 16 juin 1915 au New-York Maritime Register et ultérieurement rendue publique, il avait été clairement déclaré par le commissaire de la navigation au Secrétariat d’état au commerce des États-Unis que la flotte de navires, objet des opérations d’Albert Jensen et consorts, se trouvaient, en réalité, aux mains de ressortissants allemands, pays en guerre avec les alliés.

La décision rendue dans cette affaire le 8 octobre 1915 par Conseil des prises fut confirmée en tous points en appel par un décret du Président de la République en date du 22 juin 1922 (J.O. 12 déc. 1915, p. 8.154). Il fut simplement ajouté, à titre surabondant, que « que les véritables instigateurs de l’achat du groupe de navires dont faisait partie le vapeur Solveig, [avaient] agi pour le compte de nationaux d’une puissance ennemie, lesquels avaient fourni les fonds nécessaires à la réalisation de cette opération, et que la translation de propriété des navires en question, opérée au profit de l’American Transatlantic Company ne saurait, eu égard aux conditions dans lesquelles cette cession [était] intervenue, être considérée comme une présomption suffisante du caractère neutre attaché aux navires capturés. »

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(*) L’Ouest-Éclair – éd. de Rennes –, n° 5.827, Vendredi 30 juillet 1915, p. 2. – Le Temps, n° 19.747, Samedi 31 juillet 1915, p. 2, en rubrique « Sur mer ».
Bien amicalement à vous,
Daniel.
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markab
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Re: MARNE II - Navire auxiliaire

Message par markab »

Bonjour,

En 1921, il est mis en vente (selon le journal "La Nouvelle Presse" en date du 14 mai 1921 qui a publié la liste des navires de la Flotte d'Etat à liquider (RetroNews) - Navires appartenant à la Marine Nationale ) viewtopic.php?p=584836#p584836

A bientôt.
Cordialement / Best regards
Marc.

A la recherche des navires et des marins disparus durant la Grande Guerre.
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