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Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : mer. déc. 26, 2007 11:54 am
par Ar Brav
Bonjour à tous,

OUED SEBOU Cargo (1914 – 1918)

Chantier :

Robert Napier & Son, Glasgow, Grande-Bretagne
Mis à flot : 1897
Terminé : 1897
En service : 1897 (MM)
Retiré : 07.01.1918 (MM)
Caractéristiques : 1 540 tjb ; 978 tjn ; 1 800 tpl ; 81 x 11,03 x 6,10 m ; 1 300 cv ; 1 machine alternative à triple expansion ; 1 hélice ; 1 cheminée ; 2 mâts ; coque acier ; 12 nds.
Armement : N.C.

Observations :

Cargo mixte de la Compagnie Paquet, premier du nom.
1897 : lancé sous le nom de Macina pour le compte de Dèves & Chaumet de Bordeaux, mis en ligne sur le Sénégal
02.1905 : acheté par la Compagnie Paquet, rebaptisé Oued Sebou, mis en ligne sur le Maroc et le Sénégal
07.01.1918 : coulé au canon par le sous-marin allemand U 157 (KL Max Valentiner) près du faux cap Bojador, côte Ouest Afrique, dans le sud des Canaries par 26°30N et 14°17W. Les rescapés sont capturés par les Maures et ne seront rendus qu’après versement d’une rançon.

N’apparaît pas dans la liste des navires réquisitionnés.

Cordialement,
Franck

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : jeu. déc. 27, 2007 12:07 am
par Yves D
Bonsoir tout le monde

Quelques détails supp. concernant la période 1905-1914.
Source Starke Register 1897

MACINA FR 1T (12)
1,652 Dèves & G. Chaumet, Bordeaux 255.0 x 36.0
P/C R. Napier & Sons, Ltd., Glasgow (12) #458
05 - OUED SEBOU Cie. de Nav. Arménienne & Marocaine (N. Paquet & Cie.), Marseille
07 - Cie. de Navigation Marocaine & Arménienne - s/o
13 - Cie. de Navigation Paquet - s/o
Captured and scuttled with explosives by U 157, 7 Jan 1918, 4 miles off Cape Bojador, voy. Marseille & Mogador to West Africa

Image

Plus de détails sur l'U 157 demain.
Cdlt
Yves

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : jeu. déc. 27, 2007 11:41 am
par olivier 12
Bonjour à tous,

Voici le rapport du commandant Suzzoni, de l'Oued Sebou, sur sa rencontre avec l'U 157, tel qu'il figure dans "Histoire de la Compagnie Paquet".

"Le 7 Janvier 1918, vers 15h25, faisant route vers le Sud ainsi que me le prescrivaient les dernières instructions reçues, je me trouvai à hauteur du faux cap Bojador, longeant la côte à 3 ou 4 milles de distance pour parer certains hauts fonds signalés par là. Depuis quelque temps, j'apercevais par tribord avant une goélette peinte en blanc comme il y en a tant dans ces parages.
Soudain, un éclair parait jaillir de la goélette; on entend un coup de canon et un obus vient tomber à une vingtaine de mètres du bord. Je fais mettre aussitôt aux postes de combat, je présente l'arrière et fais commencer le feu sur la goélette à 3000 m. Notre obus arrive un peu court, mais en bonne direction. A ce moment, la goélette vire de bord rapidement; elle a sûrement un moteur et démasque un grand sous-marin armé de deux canons de 150 mm ainsi que j'ai pu m'en rendre compte en allant plus tard à son bord. Nous n'avons à lui opposer qu'un canon de 75 placé à l'arrière. Le combat commence et le sous-marin a tôt fait de nous encadrer. Nous tirons sur lui à 5000 m et augmentons successivement la hausse d'après les coups. Je fuyais côté terre tout en tirant et en même temps faisais des crochets pour dérouter le tir de l'ennemi. Grâce aux qualités évolutives du navire, sur 320 coups de canon et quinze schrapnells que tira le sous-marin, trois seulement nous atteignirent, mais hélas en des endroits bien sensibles.

De notre côté, nous avons abattu son mât avant dans un coup heureux.

Il y avait 1/2 heure environ que l'on se battait lorsqu'un obus vint par bâbord briser complètement l'embarcation n° 3 , tua huit Sénégalais qui se trouvaient sur le château et en blessa plusieurs autres, pénétra dans la cabine de TSF, y mit tout en miette, blessa le radiotélégraphiste grièvement et détruisit la chambre de veille.

Me trouvant sur la passerelle, je fus projeté à terre, ainsi que le lieutenant, mais sans blessure. Les tuyaux de vapeur du servo-moteur furent brisés. On embraya la barre (manuelle) et je continuais à manoeuvrer. Nous utilisâmes entre temps les gaz fumigènes, mais le vent ne nous était guère favorable. Le sous-marin nous avait bien repérés et ne nous lâchait plus.
Un 2e obus pénétra plus tard par bâbord dans la chaufferie y semant le désarroi sur son passage. Il tua dix Sénégalais qui se trouvaient dans la coursive et en blessa d'autres. Vers la 2e heure de combat, un autre obus vint briser le gouvernail.

Me rendant compte que je n'avais plus de TSF, que le feu était dans la chaufferie, que je ne pouvais plus gouverner, qu'il ne me restait plus que quinze coups à tirer (nous en avions tiré 220) et que notre adversaire se tenait à distance; que d'autre part il ne convenait pas d'augmenter un carnage inutile car le tir de l'ennemi devenait d'une précision effarante depuis que je ne gouvernais plus, alors, seulement, je me décidai à abandonner la lutte après avoir pris rapidement l'avis des principaux de l'équipage qui approuvèrent unanimement ma décision.

Je fis mettre aux postes d'abandon après avoir brûlé tous les documents secrets et ordonné au canonnier de jeter à la mer la culasse du canon, les 15 projectiles restants, 2 fusils, les cartouches et un révolver. Je me trouvais alors par des fonds de 20 m et je mouillais l'ancre bâbord.
Quatre embarcations quittèrent alors le bord emmenant presque tout l'équipage, sauf 4 hommes et les Sénégalais.

Le sous-marin tira encore six coups de canon après qu'on eût hissé le douloureux signal. Les obus tombèrent entre le navire et la terre ce qui effraya fort les embarcations qui en toute hâte firent côte dans une anse située au nord du faux cap Bojador.
J'allai ensuite avec les deux canonnier m'occuper à mettre les radeaux à la mer pour sauver une vingtaine de Sénégalais restés à bord. Je n'avais plus d'embarcations.
Sur ces entrefaites, le sous-marin accosta et se fit donner une aussière par l'arrière. Il détacha un canot de son bord, avec le second et 7 ou 8 hommes armés. Je montrai à l'officier le corps pantelant du télégraphiste.
Il me répondit :
"C'est la guerre; mais pourquoi avez-vous résisté si longtemps?"
J'ai répondu :
-"Parce que nous sommes Français!"
Peu après, je fus déclaré prisonnier de guerre et on voulut m'envoyer avec les 2 canonniers sur le sous-marin. Je protestai vivement en disant que je devais d'abord assurer le salut des vingt Sénégalais restés à bord. Les Allemands me répondirent qu'ils allaient s'en charger. Le docteur du sous-marin vint lui aussi à notre bord peu après et me dit qu'il allait mettre le télégraphiste sur la goélette espagnole. Il avait la main gauche emportée, le bras presque détaché, un éclat d'obus au ventre et un autre à la poitrine, on ne pouvait songer à le mettre ni dans une embarcation, ni sur un radeau.
J'allais donc sur le sous-marin avec les deux canonniers. Les Allemands mirent les radeaux Bd et Td à la mer et firent descendre les Sénégalais sur le radeau Bd qui fut suffisant pour les contenir tous.
Peu après, on m'embarqua à mon tour, avec les deux canonniers sur ce radeau"

Ainsi se termine le rapport.

A la nuit noire, le capitaine Suzzoni débarqua dans une petite crique. A peine regroupés, dans l'obscurité, une centaine de Maures dévalèrent des crêtes avoisinantes et firent prisonniers tous les marins.
Ils resteront esclaves et otages plus d'un mois, nourris de quelques poignées de mil, arachide ou manioc, soumis à des marches forcées et à toutes sortes de vexations.
Mais ils sont recherchés activement depuis Agadir, car le patrouilleur Edmond René, accouru lors de la réception du SOS a découvert au matin du 8 Janvier les radeaux disloqués, une vingtaine de cadavres soutenus par leurs brassières, et à 2 milles de terre, la mâture du paquebot émergeant des flots. Il a été achevé par des charges explosives placées dans la cale.
Un canot est envoyé à terre et ses occupants apprennent que les survivants sont prisonniers des tribus maures.
C'est le capitaine Bourguignon, officier de renseignement habitué aux tractations avec les Maures, qui va mener de longues palabres. Cela prendra du temps, car le cap Bojador, situé en territoire espagnol, est à 700 km d'Agadir.
C'est le 9 Février seulement, par une mer épouvantable, que les chalutiers patrouilleurs Meknassi et Jeannette parviendront à embarquer les rescapés.

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : jeu. déc. 27, 2007 8:20 pm
par Ar Brav
Bonsoir à tous,

Petit cadeau d'Olivier :

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Cordialement,
Franck

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : mer. oct. 08, 2008 1:21 am
par Rutilius

Bonsoir à tous,
Bonsoir Olvier,

Rapport du commandant Suzzoni, de l' Oued-Sebou, sur sa rencontre avec l' U-157, tel qu'il figure dans " Histoire de la Compagnie Paquet ". [...]

Il y avait 1/2 heure environ que l'on se battait lorsqu'un obus vint par bâbord briser complètement l'embarcation n° 3 , tua huit Sénégalais qui se trouvaient sur le château et en blessa plusieurs autres, pénétra dans la cabine de TSF, y mit tout en miette
, blessa le radiotélégraphiste grièvement et détruisit la chambre de veille.

Le télégraphiste de l'Oued-Sebou s'appelait Mathurin QUEMARD (Edmond TRANIN : " Les rouliers de la mer ", Payot, Paris, 1928, p. 170). Sa fiche M.D.H. peut être résumée comme suit :

- QUEMARD Mathurin Joseph, né le 24 avril 1875 à H ... (Côtes-du-Nord) et y domicilié, décédé le 8 janvier 1918 " disparu dans le torpillage du vapeur Oued-Sebou le 7 janvier 1918 ", Matelot électricien, Matricule n° 4329-Paimpol (Jug. Trib. Marseille, 12 nov. 1918, transcrit à Marseille).

Bien amicalemen à vous,
Daniel.

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : mer. oct. 08, 2008 10:47 am
par Yves D
disparu dans le torpillage du vapeur Oued-Sebou
Encore une fois on retrouve cette fâcheuse utilisation du mot torpillage alors que le navire a été coulé au canon... Merci Daniel d'avoir retrouvé le nom de ce malheureux qui au vu de ses blessures n'a pas du survivre bien longtemps.
Cdlt
Yves

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : dim. janv. 18, 2009 10:36 pm
par corinne
Bonsoir à tous

Tragique récit que celui de la fin de ce télégraphiste de l 'oued-sebou

j 'ajoute le nom de Gazé gossé , clairon au 73éme bataillon sénégalais,né à damafla en Cote d'Ivoire.
Peut etre l 'un des huits "sénégalais" tués en mème temps que fut blessé griévement le télégraphiste.
amicalement

corinne

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : lun. févr. 09, 2009 5:46 pm
par olivier 12
Bonjour à tous,

Un petit complément sur l'OUED SEBOU

Image

Cdlt

Olivier

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : mer. juin 16, 2010 1:15 am
par Rutilius

Bonsoir à tous,


■ Le sauvetage particulièrement mouvementé des naufragés de l’Oued-Sebou par l’Edmond-René (7 au 23 janvier 1918).


● Arraisonneur-dragueur Edmond-René – alors commandé à titre intérimaire par le maître de manœuvre Pierre Dominique ALTIERI – Journal de navigation n° 6 / 1917 - 26 oct. 1917 ~ 13 janv. 1918 – et Journal de navigation n° 7 / 1917 - 13 janv. 1918 ~ 31 mars 1918 : Service historique de la défense, S.G.A. « Mémoire des hommes », Cote SS Y 183, p. num. 433 à 443.


« Journée du 7 janvier 1918.

9 h 35 – Travers du cap Juby.

14 h 00 – Entendu et fait route sur S.O.S. du vapeur Oued-Sebou répété par Las Palmas.

15 h 45 – Intercepté un télégramme C.D.
[codé] et resté aux environ de Juby.

16 h 20 – Route sur le S.O.S.

Journée du 8 janvier
[1918].

6 h 00 – Aperçu une goélette espagnole et mis le cap dessus.

7 h 00 – Arrivé auprès de l’épave de l’Oued-Sebou ; mis une embarcation à la mer ; elle s’approche de la côte à 8 milles à l’E. N.-E. du faux cap Bojador pour essayer de reconnaître des gens sur la grève, mais l’équipage ni les passagers ne sont là car les Maures les ont amenés et à terre ne se trouvent que quelques centaines de sauvages. A la mer, pas loin de l’épave, beaucoup de débris et une vingtaine de cadavres.

8 h 10 – Canonnade au large ; hissé notre embarcation et fait route dans la direction.

9 h 20 – Reconnu le Taroudant que les coups de canon encadrent.

9 h 40 – A notre approche, les coups de canon cessent et le sous-marin que je ne peux apercevoir s’éloigne.

9 h 45 – Échangé quelques signaux avec le Taroudant et revenu sur les lieux du naufrage.

11 h 00 – Arrivé sur les lieux, le Taroudant met son embarcation à la mer et essaye de rentrer en pourparlers avec les indigènes. Je patrouille à 3.000 mètres au large. Le sous-marin, dont on n’aperçoit que la fumée, se tient au loin.

14 h 15 – Ouvert le feu sur le sous-marin qui s’est approché et nous canonne, combat d’environ trois quarts d’heure, soixante-douze obus tirés. Le sous-marin bat en retraite ; je me rapproche du Taroudant.

15 h 30 – Je suis appelé au Taroudant et nous rédigeons un télégramme pour la Division ; plusieurs " Allo " sont lancés par nous et le Taroudant.

18 h 30 – En route pour Agadir.

Journée du 9 janvier 1918.

8 h 05 – Relevé Juby au N. 80 E. Δ : 3 milles.

8 h 20 – Stoppé auprès du Mecknassi.

9 h 25 – En route de conserve avec le Meknassi.

10 h 20 – Croisé, reconnu et stoppé auprès du vapeur Général-Dodds.

11 h 00 – Remis en route sur Agadir.

Journée du 10 janvier 1918.

0 h 00 – En route sur Agadir.

12 h 10 – Travers d’Aglou. Δ : 12 milles.

16 h 00 – Passé le barrage.

16 h 20 – Mouillé à Agadir. Fait 20 tonnes d’eau.

Journée du 11 janvier 1918.

Ravitaillement en charbon : 30 tonnes.
Appareillé d’Agadir avec l’Emma.

Journée du 12 janvier 1918.

Rencontré le Mecknassi qui prend la place de l’Emma.

Journée du 13 janvier
[1918].

1 h 00 – Reconnu le cap Juby.

15 h 00 – Arrivé auprès de l’épave ; débarqué le doris et mis à terre un Maure avec une lettre pour le Caïd et naufragés.

18 h 30 – Hissé le doris. Pris le large en cape pour la nuit.

Journée du 14 janvier 1918.

0 h 00 – En cape pour la nuit au Nord du faux cap Bojador.

5 h 45 – Rapproché de l’épave de l’Oued-Sebou.

15 h 00 – Envoyé le doris à terre avec le capitaine du Service des renseignements pour parlementer avec les indigènes au sujet de l’équipage et passagers prisonniers.

17 h 00 – Retour du doris ; remis en marche vers le large.

19 h 00 – Communiqué avec le Mecknassi.

Journée du 15 janvier 1918.

7 h 20 – Arrivé auprès de l’Oued-Sebou ; impossible aller à terre.

Mouillage toute la journée.

Journée du 16 janvier 1918.

7 h 15 – Essayé de reconnaître une plage où l’on pourrait facilement débarquer au Sud du faux cap Bojador.

15 h 00 – Reconnu une petite plage entre l’Oued-Sebou et le faux cap Bojador où le débarquement semble pouvoir se faire. Mouillé à 7 milles E. N.-E. faux cap Bojador.

Journée du 17 janvier
[1918].

Le capitaine Bourguignon et 4 hommes armés se rendent à terre pour continuer les pourparlers. Mouillage.
Taroudant venant du Sud passe 24 heures avec nous.

Journée du 18 janvier 1918 (matin).

Le capitaine Bourguignon et 4 hommes armés vont à terre, assez difficilement. Barre mauvaise. Mouillage.

Journée du 18 janvier 1918 (soir).

Les conditions de rançon étant fixées, le capitaine Bourguignon veut se rendre à terre. Barre mauvaise. Le doris chavire. Tout le monde est sauf. Une caisse munie d’un orin avec 3.000 fr., 4 fusils et un revolver avec munitions sont perdus ; seule une caisse d’argent a pu être ramassée. La seconde embarcation emmène tout le monde. Le Rusé arrive.

Journée du 19 janvier 1918.

Installation d’un va-et-vient entre la terre et une embarcation mouillée au large de la barre.
Le capitaine et les hommes armés se rendent à terre.
22 naufragés sont rendus par les Maures et embarqués sur le Mecknassi qui part pour Agadir.
Le Hardi arrive avec des barcasses.

Journée du 20 janvier
[1918].

Barre impraticable. Néanmoins, les barcasses font un voyage à terre et ramènent 5 prisonniers qui sont embarqués à bord. La Jeannette arrive.

19 h 30 – Route sur Agadir.

Journée du 21 janvier 1918.

0 h 00 – Route sur Agadir

6 h 00 – Aperçu la terre à Tarfayan.

7 h 30 – Juby au S. 28 E. Δ : 7 milles.

10 h 40 – Croisé Emma en patrouille.

Journée du 22 janvier 1918.

9 h 40 – Aglou au travers. Δ : 5 milles.

14 h 00 – Mouillé en rade d’Agadir.

15 h 10 – Appareillé d’Agadir. Le mauvais temps empêche de tenir le mouillage. Fait route avec Taroudant et Meknassi et mouillé à 18 h 30 au cap Ghir.

Journée du 23 janvier 1918.

Mouillage sous Ghir jusqu’à 8 heures, puis appareillé pour retourner à Agadir.

10 h 30 – Envoyé 5 naufragés de l’Oued-Sebou sur la Ville-d’Ys en rade d’Agadir, puis mouillé.
»

_____________________________

Bien amicalement à vous,
Daniel.

Re: OUED SEBOU - Compagnie PAQUET

Publié : mer. oct. 20, 2010 12:57 pm
par olivier 12
Bonjour à tous,

Une autre photo de l'OUED SEBOU

Image

(Source "Navires et Marine Marchande" n° 45 Octobre 2010.)

Cdlt