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bonjour à toutes et tous

Je cherches à situer le schonholz
merci

Bonjour
Le Schonholz se trouve dans le Sundgau, en face d'Altkirch (Haut-Rhin)
A bientôt

Hervé Faure

Bonjour à tous,
Ouh la, Hervé ! "en face d'Altkirch", tout dépend où tu te places !
Cela étant, tu as raison, le Schönholz est bien dans le Sundgau, au Nord - Nord-ouest d'Altkirch, dans le triangle Aspach - Eglingen - St-Bernard, une petite partie de ce bois bordant au Sud le canal du Rhône au Rhin.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

PS Et pour Hervé, bravo encore pour la belle mise à jour de ton site sur un secteur pas si éloigné du Schönholz, justement.

merci de vos réponses
je viens de le visualiser sur google earth.
ce bois fut il l'enjeu de violents combats ?
bonne soirée

Bonjour,

Les combats les plus significatifs au Schönholz se sont déroulés au dates suivantes :
- Du 21 au 24 février 1916, lors d’une attaque allemande du L.I.R. 126 dont le 402e R.I. fit les frais (le chef de bataillon Rigollier figurait parmi les pertes, mort de ses blessures le 23 février à l’Ambulance 16/2 de Dannemarie), ainsi que les 401e R.I. et 116e B.C.P.
cf. Pierre CHANLAINE, « En Alsace, avant Verdun : une attaque allemande de diversion », in Almanach du Combattant 1966 (pages 206-207).
Maurice de REINACH, « L’offensive allemande de diversion dans le Sundgau en 1916 » in Annuaire de la Société d’Histoire du Sundgau 1982 (pages 63 à 70).

- Dans la nuit du 15 au 16 juin 1916, le 43e B.C.P. subit un coup de main dans les sapes 1, 2 et 4 du Schönholz, lui causant 1 tué et 4 blessés.

- Les 28 et 29 juin 1916, de violents échanges d’artillerie eurent lieu sur la cote 338, le fortin du Schönhloz et l’écluse 28.

- Le 30 juin 1916, alors que le 334e R.I. prenait les lignes au Schönholz, il y fut surpris par un bombardement qui pulvérisa plusieurs sapes et fit 14 tués et 21 blessés (au 6e bataillon surtout).
cf. Paul GUYOT, Histoire d’un régiment, Mâcon, Librairie L. Durand, 1926, 281 pages.

- Le 7 novembre 1917, les 17e et 60e B.C.P. y passèrent à l’attaque, prenant quatre lignes de tranchées, trois fortins, 500 mètres de terrain et faisant près de 200 prisonniers.
cf. Capitaine HUMBERT, La Division Barbot, Paris, Hachette, 1919, 245 pages.

Bien cordialement,
Eric Mansuy