Re: Chanson du 75 : la voici !
Publié : ven. janv. 05, 2007 7:52 pm
Bonsoir,
Je mets en noir une chanson d'époque de canonnier.
J'ai eu l'occasion de l'entendre et ce fut un moment d'émotion intense chez les anciens.
A prendre comme un document de l'époque...
Cordialement, Hervé.
On parle beaucoup surtout d’puis la guerre
D’obus, d’obusiers, d’mortiers et d’canons
On en parle tellement, que savoir en faire
Des gros des moyens des petits et des longs
Eh bien moi j’en ai un et je le préfère
C’en est assez d’un pourvu qu’il soit bon
Mon canon je l’aime tout comme un p’tit frère
Car c’est un amour de petit canon
Et il est quel plaisir
A toute heure prêt à partir
Refrain
J’ai un petit 75
A lui seul il en vaut 15
Grâce à sa rapidité
Grâce à sa solidité
Grâce à sa rigidité
Il est unique, ma parole
Toutes les p’tites femmes en sont folles
En ce cas là, c’est épatant
Car il est toujours content
Toujours dressé fièrement
Mon petit canon a deux roues bien chouettes
Et principalement lorsque vient le soir
Mais si par hasard l’une de ses roues s’perde
Mon petit canon n’veut plus rien savoir
De les abîmer j’ai toujours la trouille
Ainsi j’les conserve avec soin jaloux
Un bon artilleur conserve ses douilles
Moi ce sont ses roues que j’conserve surtout
Car sans roues voyez-vous
Mon canon n’vaut plus rien du tout
Refrain
J’ai un petit 75…..
Mon petit canon sait sa théorie
Il n’a pas besoin d’pointeur ni d’servant
Il sait de lui-même se mettre en batterie
Et puis se pointer bien certainement
Mais si par hasard une femme passe
Le voilà soudain qu’il prend position
Tout comme s’il voulait tirer dans l’espace
Sur quelques navires ou quelques avions
Car il est quel plaisir
A toute heure prêt à partir
Refrain
J’ai un petit 75…..
Et si un jour je suis pris par les boches
Pas besoin qu’il m’fasse de proposition
Ils auront de moi sur leur figure moche
Mon poing seulement mais pas mon canon
Vous pouvez me prendre boche que je déteste
Mon sac, mon fusil, mes cartouches, mes balles
Prenez mon pognon, ma capote, ma veste
Mais mon p’tit canon vous ne l’aurez pas
Je le garde sale voyou
Pour les p’tites femmes de chez nous.
aucoup hésité à la mettre en ligne, je me suis décidé suite aux interventions bienveillantes de quelques membres.
Je mets en noir une chanson d'époque de canonnier.
J'ai eu l'occasion de l'entendre et ce fut un moment d'émotion intense chez les anciens.
A prendre comme un document de l'époque...
Cordialement, Hervé.
On parle beaucoup surtout d’puis la guerre
D’obus, d’obusiers, d’mortiers et d’canons
On en parle tellement, que savoir en faire
Des gros des moyens des petits et des longs
Eh bien moi j’en ai un et je le préfère
C’en est assez d’un pourvu qu’il soit bon
Mon canon je l’aime tout comme un p’tit frère
Car c’est un amour de petit canon
Et il est quel plaisir
A toute heure prêt à partir
Refrain
J’ai un petit 75
A lui seul il en vaut 15
Grâce à sa rapidité
Grâce à sa solidité
Grâce à sa rigidité
Il est unique, ma parole
Toutes les p’tites femmes en sont folles
En ce cas là, c’est épatant
Car il est toujours content
Toujours dressé fièrement
Mon petit canon a deux roues bien chouettes
Et principalement lorsque vient le soir
Mais si par hasard l’une de ses roues s’perde
Mon petit canon n’veut plus rien savoir
De les abîmer j’ai toujours la trouille
Ainsi j’les conserve avec soin jaloux
Un bon artilleur conserve ses douilles
Moi ce sont ses roues que j’conserve surtout
Car sans roues voyez-vous
Mon canon n’vaut plus rien du tout
Refrain
J’ai un petit 75…..
Mon petit canon sait sa théorie
Il n’a pas besoin d’pointeur ni d’servant
Il sait de lui-même se mettre en batterie
Et puis se pointer bien certainement
Mais si par hasard une femme passe
Le voilà soudain qu’il prend position
Tout comme s’il voulait tirer dans l’espace
Sur quelques navires ou quelques avions
Car il est quel plaisir
A toute heure prêt à partir
Refrain
J’ai un petit 75…..
Et si un jour je suis pris par les boches
Pas besoin qu’il m’fasse de proposition
Ils auront de moi sur leur figure moche
Mon poing seulement mais pas mon canon
Vous pouvez me prendre boche que je déteste
Mon sac, mon fusil, mes cartouches, mes balles
Prenez mon pognon, ma capote, ma veste
Mais mon p’tit canon vous ne l’aurez pas
Je le garde sale voyou
Pour les p’tites femmes de chez nous.
aucoup hésité à la mettre en ligne, je me suis décidé suite aux interventions bienveillantes de quelques membres.