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Bonjour à tous, comment était aménagé un poste de secours de bataillon ? dans le cas précis qui m'intéresse ce poste se situait à moins de 200 mètres des premières lignes.

je joins une photo de l'endroit actuel où se situait ce PS (en bordure du chemin côté gauche). La configuration du terrain est la suivante: terrain plat légèrement en contre bas mais largement à porté de tir de l'ennemi (sur la droite de la photo)
les cartes de tranchées indiquent bien un PS à cet endroit.

merci de vos réponses



Laurent

Bonjour à tous, comment était aménagé un poste de secours de bataillon ? dans le cas précis qui m'intéresse ce poste se situait à moins de 200 mètres des premières lignes.

je joins une photo de l'endroit actuel où se situait ce PS (en bordure du chemin côté gauche). La configuration du terrain est la suivante: terrain plat légèrement en contre bas mais largement à porté de tir de l'ennemi (sur la droite de la photo)
les cartes de tranchées indiquent bien un PS à cet endroit.

merci de vos réponses

http://img249.imageshack.us/img249/7248/dsc0106jn.jpg http://img84.imageshack.us/img84/5938/dsc0194m.jpg

Laurent

Bonsoir,

le poste de secours du bataillon selon que la peoximité des lignes et l'intensité des combats aient permis plus ou moins la réalisation de travaux pouvait aller d'un simple trou dans la paroi d'une tranchée recouvert de rondins ou de tôle ondulée, ou d'abri plus elaboré, aménagé à sous la protection de plusieurs mètres de terre et renforcé de boisages.
L'effectif théorique était d'un médecin (aide major ou auxiliaire), 4 infirmiers et seize brancardiers.
Il avait une vocation de porter les premiers soins,immobilisation d'une de fracture,pose de garrot, piqure anti tétanique, piqure de stimulant cardiaque tel la caféine ou camphre, et surtout de tri des blessés transportables pour être acheminés vers le poste de secours régimentaire.
Le mauvais temps, la faible superficie des lieux, les condtions des combats entrainait le plus souvent le déroulement de leur activité dans la boue, la prosmicuité contraires à toute aseptie, le manque de matériel, l'impossibilité d'évacuer les blessés qui agonisait des heures durant quant ils ne succombaient pas faute de masques en nombre suffisant ou de la force de le revêtir aux gaz.

Cordialement

Alain

Merci pour cette réponse bien précise !

Laurent