Forum PAGES 14-18

Bonjour,

J'étais hier encore au carré militaire de Blercourt, qui est dans un bien triste état malheureusement...!
Les hommes inhumés là entre 1916 et 1918 sont passés par l'Ambulance située en face.
Si l'emplacement était judicieux, car en bordure d'une voie ferrée, les baraques de cette Ambulance ont la particularité d'avoir été installées sur une pente, phénomène bien singulier puisqu'il ne devait pas faciliter le travail des hommes, notamment le transport des blessés.

Je recherche des renseignements sur ce lieu..!

Cordialement,
Frédéric

Bonjour,

J'étais hier encore au carré militaire de Blercourt, qui est dans un bien triste état malheureusement...!
Les hommes inhumés là entre 1916 et 1918 sont passés par l'Ambulance située en face.
Si l'emplacement était judicieux, car en bordure d'une voie ferrée, les baraques de cette Ambulance ont la particularité d'avoir été installées sur une pente, phénomène bien singulier puisqu'il ne devait pas faciliter le travail des hommes, notamment le transport des blessés.

Je recherche des renseignements sur ce lieu..!

Cordialement,
Frédéric

Bonsoir Frédéric, Bonsoir à tous,

Afin d'expliciter la réponse précédente et de permettre de visualiser la "pente" en question, ci-dessous un croquis du Camp des CLAIRS-CHENES où étaient stationnées de nombreuses unités y compris des FS dont certaines près du PN de la VF CHALONS-VERDUN.
Dès le 7 septembre 14 et notre contre-attaque, diverses amb. ont stationnées au village de BLERCOURT, à la marie, à l'église, au château voisin et même dans 2 maisons abandonnées.
Ce n'est que bien plus tard, en avril 16, devant l'importance des besoins, que les FS vont commencer à s'établir aux CLAIRS-CHENES avec la 10/6 de la 40°DI/32°CA qui déménage du village où elle était présente depuis le 15/3/16 et va fonctionner comme chirurgicale d'abord sous 4 baraques ADRIAN ...
Ce nouveau centre fonctionnera non-stop jusqu'en déc. 18 avec en dernier un "Evacuation Hospital" américain.
Les deux gares les plus proches étaient celle de DOMBASLE et la station du meusien aux SOUHESMES.
Un zoom de la partie sud du camp (CLAIRS-CHENES SUD) permet de distinguer les amb. qui stationnent à la date de relevé.





Cordialement,

Bonsoir
Afin d'éclairer les lecteurs de ce forum sur le "problème" Blercourt
il est très instructif de consulter les archives des sépultures.
En effet, dès l'après-guerre, il était proposé de regrouper toutes ces tombes à Douaumont où la vaste nécropole était programmée face à l'Ossuaire.
Un courrier du préfet de l'époque le recommande afin de permettre d'en assurer l'avenir de l'entretien; il était visionnaire en se doutant bien du sort des sépultures en question.
Cependant, certaines familles ont souhaité que les corps restent sur place... mais elles ne sont JAMAIS revenues pour assumer ce choix; pourtant elles étaient prévenues qu'à partir du moment où elles refusaient cette opération prise en charge par la nation ( facturée 8 francs l'exhumation et 6 la re-inhumation), l'entretien leur en incombait.
Si on consulte nombre de dossiers d'autres nécropoles, on retrouve beaucoup de lettres de protestation de municipalités qui se plaignaient de devoir assurer l'entretien des sépultures des MPF. Le nombre de carrés entretenus par le Souvenir Français est d'au-illeurs impressionnant. N'aurait-il pas été préférable de regrouper ces tombes? je n'ai pas de réponse.
On ne saurait, de ce fait, désigner comme autre responsable que ces familles qui n'ont pas voulu saisir l'opportunité de voir leurs défunts remis dans des endroits où l'Etat en assurerait la pérennité.
A la différence des cimetières isolés allemands regroupés en fosses communes, elles pouvaient bénéficier d'une tombe individualisée.
Chaque cas faisait l'objet d'une procédure

S'il y a une pierre à jeter, ne nous trompons pas de cible.
Les moindres tombes isolées étaient répertoriées
Cordialement
JLK

Bonjour Michel,

merci pour les infos.

Cordialement,
Frédéric

Bonsoir
Afin d'éclairer les lecteurs de ce forum sur le "problème" Blercourt
il est très instructif de consulter les archives des sépultures.
En effet, dès l'après-guerre, il était proposé de regrouper toutes ces tombes à Douaumont où la vaste nécropole était programmée face à l'Ossuaire.
Un courrier du préfet de l'époque le recommande afin de permettre d'en assurer l'avenir de l'entretien; il était visionnaire en se doutant bien du sort des sépultures en question.
Cependant, certaines familles ont souhaité que les corps restent sur place... mais elles ne sont JAMAIS revenues pour assumer ce choix; pourtant elles étaient prévenues qu'à partir du moment où elles refusaient cette opération prise en charge par la nation ( facturée 8 francs l'exhumation et 6 la re-inhumation), l'entretien leur en incombait.
Si on consulte nombre de dossiers d'autres nécropoles, on retrouve beaucoup de lettres de protestation de municipalités qui se plaignaient de devoir assurer l'entretien des sépultures des MPF. Le nombre de carrés entretenus par le Souvenir Français est d'au-illeurs impressionnant. N'aurait-il pas été préférable de regrouper ces tombes? je n'ai pas de réponse.
On ne saurait, de ce fait, désigner comme autre responsable que ces familles qui n'ont pas voulu saisir l'opportunité de voir leurs défunts remis dans des endroits où l'Etat en assurerait la pérennité.
A la différence des cimetières isolés allemands regroupés en fosses communes, elles pouvaient bénéficier d'une tombe individualisée.
Chaque cas faisait l'objet d'une procédure
http://nsa14.casimages.com/img/2010/05/ ... 663656.jpg
S'il y a une pierre à jeter, ne nous trompons pas de cible.
Les moindres tombes isolées étaient répertoriées
Cordialement
JLK

Bonjour JLK, Bonjour à tous,

Sans méconnaître votre point de vue ni le mésestimer, je pense quand même qu'un certain nombre de cimetières militaires créés en 1916 (suite à la loi de décembre 1915) du fait de la saturation de nombreux cimetières civils dans les communes, les regroupements ont eu lieu dans les années 20 et les terrains acquis par l'autorité militaires ont été rendus à leur destination première. J'en veux pour preuve quelques exemples dans un secteur que je connais un peu: FLEURY SUR AIRE (transferts sur la NN de REMBERCOURT AUX POTS), FROIDOS (transferts vers la NN de VILLE SUR COUSANCE).

Cordialement,

Bonjour,

s'il est trés instructif de consulter les archives, il ne faut pas confondre les différentes étapes des transferts dans les NN.
Dés 1919 il est décidé de crée des cimetières dit de rassemblements (ceux que l'on connait maintenant), le plus gros du travail se fera entre 1920 et 1924.
A partir de 1935 on demandera aux familles des soldats inhumés dans des cimetières civils leur assentiment pour un transfert à la NN de Fleury.

Les familles ayant refusées ont continué l'entretien des tombes jusqu'a ce qu'il n'y ai plus personnes.
A partir de là, le S.F prend le relais.

Je ne vois pas de probléme là dedans et je ne jetterais pas l’anathème sur ces familles qui ont eu à supporter de terribles douleurs.

On ne saurait, de ce fait, désigner comme autre responsable que ces familles qui n'ont pas voulu saisir l'opportunité de voir leurs défunts remis dans des endroits où l'Etat en assurerait la pérennité.

C'est une grave affirmation (accusation ?) que je ne partage pas !

Mais nous nous égarons, il est question dans ce poste de l'Ambulance et pas du Carré Militaire de Blércourt.

Cordialement,
Frédéric