Bonsoir claude amouriq, Bonsoir à tous,
Sur la réponse de votre §1, hélas NICE n'est pas le seul cas. Autre grand "classique" si je puis dire : VICHY, ...
Il faut bien comprendre qu'à cette époque là, dans ces localités particulièrement encombrées, le nombre d'hôtels réquisitionnés, formant plus ou moins annexes d'hôpitaux militaires de divers types, fait que, si bizarre que cela puisse paraître, vous êtes conduits à rechercher une aiguille dans une botte de foin ! D'autre part, sans vouloir les défendre, il faut admettre qu'un employé, si consciencieux soit-il, ne peut pas passer une heure ou deux, devant telle ou telle lettre plus ou moins complète ou énigmatique !
J'en viens donc à l'éternelle question qui se pose presque à chaque cas: comment a été formulée votre demande ?
Au risque de froisser la susceptibilité de certains, je redis une fois de fois plus que les éléments nécessaires à une recherche rapide d'un soldat tiennent en 3 lignes maximum:
-une ligne identité, date de naissance, référence unité d'appartenance, grade,
-une ligne : blessé le , idéalement de telle pathologie, éventuellement à tel endroit ...,
-Troisième ligne (la plus importante): évacué le , sur telle ambulance XX/YY, ou tel HOE n°ZZ,
D'où la nécessité cruciale qu'il y a, à se donner la peine de faire soi-même quelques recherches élémentaires à partir des JMO maintes fois recommandés sur ce fil: JMO du SS de la DI d'appartenance de l'unité en question au moment des faits (donc 2 JMO à compulser: celui du MD de la DI et celui de son GBD) et idem pour le CA auquel appartient la DI à la même date (2 JMO également: celui du Dir du SS du CA et celui de son GBC) afin de comprendre les conditions dans lesquelles s'est effectuée la dite évacuation (SSA, SSU, TM, ...) sur telle amb. de triage OBLIGATOIREMENT désignée à l'O.G. (ordre général d'opération) de la journée en question.
Ce n'est qu'après avoir franchi cette étape et débroussaillé le terrain (ce qui n'est pas en soi inintéressant pour une bonne compréhension du parcours global du malade ou du blessé) que l'on peut questionner utilement le SAMHA avec des renseignements factuels précis !
Le SAMHA est un service administratif gérant les archives des FS (formations sanitaires) habilité à délivrer des copies de documents médicaux à caractères nominatifs et n'est pas comme certains se l'imaginent, un centre de recherches ou d'investigations tous azimuts.
Enfin, comme dans tous les dépôts d'archives, il peut y avoir des manquants ...
Espérant avoir contribué à faire avancer le schmilblick ...
Bon courage,
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Merci Michel pour cette réponse détaillée
J'ai biee entendu "épeluché" les JMO de l'Armée d'Orient et de la 156e Division à laquelle appartenait le 175e RI du grand pere
Ci joint une copie de ma demande
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Objet : dossier médical de mon Grand père (guerre de 1914-1918)
Sevran le 27 janvier 2010
Madame, Monsieur
Dans un cadre généalogique, je suis en train de reconstituer le parcours militaire de mon Grand père, depuis le 16 décembre 1914 jusqu'au 9 décembre 1922
En travaillant sur les JMO, j'ai pu retracer avec précision ses périodes "au front", Mais je "coince" sur les périodes au cours desquelles il a été hospitalisé :
• à Salonique
• puis à Nice
• puis à Crolles, près de Grenoble
Je souhaiterais donc avoir le plus d'informations possible sur ces périodes
Je souhaiterais aussi savoir sur quel bateau hôpital a-t-il été rapatrié en France et les conditions sanitaires dans lesquelles s'effectuaient ce type de transport : mélange des blessés et des contagieux ? équipements de tels bateaux, durée du voyage. Il est possible pour qu'il ait débarqué à Toulon, puis soit reconduit par voie routière ou voie ferrée à l'hôpital de Nice
La lecture de son livret militaire (en ma possession) et de sa fiche matricule (obtenues aux archives départementales de l'Isère) donne les informations suivantes (ces documents sont reproduits ci après)
Ce que je sais sur mon grand père
Louis VOLLAND, né le 20 juin 1895 à Badinières (Isère)
Matricule : 1076 E,
Classe 1911 (car il a eu 2 enfants)
Il est au 58e RI du 17 décembre 1914 au 20 mai 1915 : Il est incorporé au 175e RI le 21 mai 1915 et se trouve au Dardanelles du 21 mai 1915 au 2 octobre 1915 : pas de question à vous poser sur cette période
Toujours au 175e, il commence la campagne de Serbie, en débarquant à Salonique le 5 octobre 1915
Du 5 octobre 1915 au 20 août 1916, il combat en Serbie (pas de question sur cette période)
Il est hospitalisé à Salonique le 21 août 1916
Infos lues sur sa fiche matricule que je cite
• évacué malade le 21 08 1916 - paludisme chronique -
• Hospitalisation hôpital de Salonique du 21 08 1916 au 15 09 1916.
• Rapatrié le 21 09 1916. arrivé hôpital de Nice
• rejoint le dépôt le 12 01 1917
• embarqué pour l'orient le 21 12 1917 rapatrié le 10 novembre 1918 (Ndlr : il semblerai que ce soit une 2eme rapatriement sanitaire puisque sa fiche matricule indique qu'il a demandé une pensions pour paludisme jusqu'en 1929)
Autres informations
• je ne connais pas le nom, ni le numéro de l'hôpital de Salonique, ni celui de Nice
• entre le 12 01 1917 et le 21 12 1917, il se trouvait dans un "Hôpital Bénévole" à Crolles (Isère)
Numéro de cet hôpital : HB 68 bis - SSBM, Région XIV
C'est au cours de sa convalescence dans cet hôpital de Crolles qu'il est allé aidé une famille de paysans de cette commune. Collaboration très fructueuse puisqu'il "connu" ainsi la fille de cette ferme et l'épousa à la fin de la guerre : ce fut ma grand-mère !
Je vous remercie par avance pour l'aide que vous pourrez sans doute m'apporter
Si ceci présente un intérêt pour votre organisme, je peux vous envoyer la description de son parcours, sous WORD, avec beaucoup d'illustration (200 pages environs)
Claude AMOURIQ
Pièces jointes
• Un extrait de son livret militaire
• Un extrait de sa fiche matricule
Annexe 1 : extrait de sa fiche matricule
Annexe 2 : extrait de son livret militaire