Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et à tous,

Je fais appel à la compétence de certains spécialistes pour compléter cette liste de médecins et peut-être leurs portraits.

Service de Santé du XXe Corps d'Armée : 8 ambulances et 6 sections d’hospitalisation.

- ambulance 1 : professeur Aubarret
- ambulance 3 : docteur Barthélemy
- ambulance 6 : médecin-chef : professeur agrégé André nommé médecin de l'état-major du corps d'armée et remplacé par le professeur agrégé Sencert, secondé par le docteur Reignier et le docteur Brulé
- ambulance 7 : dirigée par le médecin-major Jeandidier et parmi le personnel de réserve le docteur Ameuille

169 médecins, 14 pharmaciens et 30 officiers d'administration avaient à assurer au XXe corps le fonctionnement du Service de Santé. Si le Directeur, M. Sieur, médecin général inspecteur de réserve était un nouveau venu, il avait auprès de lui le médecin-major Schickelé, attaché depuis quatre ans à la Direction et par suite très au courant du fonctionnement normal du service. Quant aux deux divisions, leurs médecins divisionnaires, les médecins principaux Boppe et Aleverne, avaient acquis, soit au Tonkin, soit en Algérie, une expérience qui allait leur permettre de faire face aux multiples difficultés que devait présenter la nouvelle guerre.

Le 19 août 1914, au moment où l’ambulance 4 ayant appris les pertes de la 39e division reçoit l’ordre de s’installer à Bellange, proche des lignes de combat, j’ai relevé la présence de deux médecins aide-major auxiliaires de 2e classe : Pratbernon et Larrieu.

Dans un compte rendu du médecin-major Lesterlin, il prouve que 1.300 blessés auraient été conduits à Morhange.
Merci pour votre aide.

Cordialement.
J.Didier

Bonsoir à tous,

Une première piste concernant le medecin Inspecteur SIEUR :

http://www.sevg.org/sevg-historique.php

En 1922, le Médecin inspecteur général Viry avait 77 ans et il estima que le moment était venu de laisser la présidence de la société à plus jeune que lui; c’est au Conseil d’administration du 9 janvier 1923 qu’il fit part de sa détermination. Le vote qui eut lieu désigna pour le remplacer le Médecin inspecteur général Sieur qui venait de passer dans le cadre de réserve. Laissons la parole au secrétaire général : « […] À cet instant même, M. le Médecin Inspecteur Général Sieur, retenu un peu tardivement à l’Académie de Médecine, fait son entrée dans la salle de séance. Les membres du conseil se lèvent pour l’accueillir au milieu d’eux, et le secrétaire général lui fait connaître le résultat du scrutin qui le nomme président de la Société amicale. M. Sieur accepte et vient occuper la place que lui cède le vice-président. Il remercie du choix dont il a été l’objet, et rend hommage à M. Viry dont il suivra l’exemple pour assurer la prospérité de la Société. » Le médecin inspecteur général Sieur devait occuper ce fauteuil pendant 22 ans et laisser à l’Amicale une empreinte durable.


Celestin SIEUR et Professeur Sencert en photos

Pour ce qui concerne le Docteur BOPPE voir : http://www.shw-woippy.net/pdf/cg15_medecins.pdf
Professeur SENCERT : Professeur SANCERT : http://profess ... .htm

Amicalement Alain MC

Bonjour à toutes et à tous,

Je fais appel à la compétence de certains spécialistes pour compléter cette liste de médecins et peut-être leurs portraits.

Service de Santé du XXe Corps d'Armée : 8 ambulances et 6 sections d’hospitalisation.

- ambulance 1 : professeur Aubarret
- ambulance 3 : docteur Barthélemy
- ambulance 6 : médecin-chef : professeur agrégé André nommé médecin de l'état-major du corps d'armée et remplacé par le professeur agrégé Sencert, secondé par le docteur Reignier et le docteur Brulé
- ambulance 7 : dirigée par le médecin-major Jeandidier et parmi le personnel de réserve le docteur Ameuille

169 médecins, 14 pharmaciens et 30 officiers d'administration avaient à assurer au XXe corps le fonctionnement du Service de Santé. Si le Directeur, M. Sieur, médecin général inspecteur de réserve était un nouveau venu, il avait auprès de lui le médecin-major Schickelé, attaché depuis quatre ans à la Direction et par suite très au courant du fonctionnement normal du service. Quant aux deux divisions, leurs médecins divisionnaires, les médecins principaux Boppe et Aleverne, avaient acquis, soit au Tonkin, soit en Algérie, une expérience qui allait leur permettre de faire face aux multiples difficultés que devait présenter la nouvelle guerre.

Le 19 août 1914, au moment où l’ambulance 4 ayant appris les pertes de la 39e division reçoit l’ordre de s’installer à Bellange, proche des lignes de combat, j’ai relevé la présence de deux médecins aide-major auxiliaires de 2e classe : Pratbernon et Larrieu.

Dans un compte rendu du médecin-major Lesterlin, il prouve que 1.300 blessés auraient été conduits à Morhange.
Merci pour votre aide.

Cordialement.
J.Didier

Bonsoir Jacques Didier, Bonsoir à tous,

Je voudrais être sûr de bien comprendre votre préoccupation.
S'agit-il d'une étude exhaustive relative à tous les médecins ayant appartenus au 20° CA durant toute la guerre ou simplement de ceux ayant été affectés en 14 lors de la mobilisation selon votre exemple ?
S'il s'agit d'une étude complète, personnellement, je la décomposerai en 2 parties. D'une part, ce que j'appelle les échelons de direction pour chaque formation sanitaire (en réalité les m-c) et d'autre part, la liste des officiers du SS ayant fait partie de ces mêmes unités.
Je ne vous cacherais pas que si la première partie me paraît assez simple à réaliser, autant la seconde me paraît relever d'un travail de fourmi qui risque de prendre pas mal de temps à moins de disposer d'une bible que je ne connais pas.

En première approximation, rien que pour l'échelon de direction, je rejoins à peu près votre chiffre de 170 médecins-chefs pour la totalité du conflit. Ma décomposition du 20°CA serait en gros la suivante, comme d'ailleurs les autres Corps :

-La Direction du SS du 20°CA: 7 directeurs successifs
-les Médecins-Chefs du GBC 20 (Groupe de Brancardiers du Corps): 6
-les Médecins Divisionnaires des DI ayant été affectées au 20°CA, sur la base des 4 DI organiques (11°, 39°, 153°, 168° DI) estimation = 4 X 3 en moyenne = 12 + les DI ayant été affectées ponctuellement que je n'ai pas recensées
-les m-c des GBD = 4 X 5 en moyenne = 20
-les Médecins de régiments, etc = 10 Rég. X 3 bat (en moyenne) = 10 X 3 = 30 m-c + (les MAM = 10 X 3 = 30
-les m-c des 16 amb. du CA (et non 8):
amb 1 : 3+4= 7
amb. 2 = 8
amb. 3 = 3 ? (c'est un mini que j'ai vérifié mais sur une période partielle du fait des JMO)
amb. 4 = ? (absence de JMO)
amb. 5 = 6
amb. 6 = 8
amb. 7 = 3
amb. 8 = ?
amb. 9 = 2
amb. 10 = 8
amb. 11 = 3 ?
amb. 12 = 2 + ?
amb. 13 = 2 + ?
amb. 14 = ?
amb. 15 = ?
amb. 16 = 6
soit un total de : 58 + une estimation (périodes non renseignées) = 15 = 73
-les Médecins-Chefs de l'HOE 20 (1° & 2° section) : ? estimation = 5
d'où mon total général de l'échelon direction: environ 153
Vous m'accorderez, je suppose un % d'approximation ???
A ce chiffres global, pour essayer d'approcher la réalité, il faudrait ajouter aussi certaines FS qui se sont trouvées momentanément affectées à des opérations du 20°CA, bien que dépendant directement de l'armée sur le territoire de laquelle, elles se sont trouver. Je pense en particulier aux ACA, aux GCC, ... qui avaient aussi leurs propres structures.

Enfin, autre approche possible, en partant de l'échelon des FS (en global, ayant rang d'officiers,):
-1 MM1 ou MM2, m-c (médecin-major de 1° classe, ..., ayant le titre de médecin-chef)
-2 MAM1 (médecin aide-major de 1° classe, ...)
-3 MAM2
-1 PAM1 (pharmacien aide-major de 1° classe)
-2 OA (officier d'administration du SS)
-1 représentant des cultes,
soit en moyenne 9 à 10 officiers.
d'où rien que pour 16 amb. = 10 X 16 = 160 à l'instant t, donc à multiplier sur 4ans 1/2 ... du fait des mutations pour diverses raisons.
les MA étant exclu, car ils étaient sous-officier.

Mes élucubrations font-elles avancer le schmilblick dans le sens que vous souhaiteriez ???

Ce n’est qu’une fois cette première étape franchie que j’attaquerais les aspects biographiques de chacun, les BOPPE, SENCERT, et compagnie ... La Faculté de NANCY ayant fourni, comme on le sait, un contingent important de personnalités de premier plan.

Bien cordialement,

Bonjour Marcel et Michel,

Merci à tous deux pour toutes ces précisions très fournies.

Mon étude s'arrête uniquement aux médecins mobilisés en août 1914 dans le service de santé du 20e C.A. Notamment, ceux qui ont oeuvré dans les ambulances envoyées sur le front au cours de la bataille de Morhange et dont M. Sieur brosse un tableau plutôt sombre de la situation pour une grande partie des médecins et du personnel.

Cordialement.

J.Didier

Bonjour Marcel et Michel,

Merci à tous deux pour toutes ces précisions très fournies.

Mon étude s'arrête uniquement aux médecins mobilisés en août 1914 dans le service de santé du 20e C.A. Notamment, ceux qui ont oeuvré dans les ambulances envoyées sur le front au cours de la bataille de Morhange et dont M. Sieur brosse un tableau plutôt sombre de la situation pour une grande partie des médecins et du personnel.

Cordialement.

J.Didier

Bonsoir Jacques Didier,

Voilà qui devient clair !

Bonne chasse ...

Bonsoir à tous,

Une première piste concernant le medecin Inspecteur SIEUR :

http://www.sevg.org/sevg-historique.php

En 1922, le Médecin inspecteur général Viry avait 77 ans et il estima que le moment était venu de laisser la présidence de la société à plus jeune que lui; c’est au Conseil d’administration du 9 janvier 1923 qu’il fit part de sa détermination. Le vote qui eut lieu désigna pour le remplacer le Médecin inspecteur général Sieur qui venait de passer dans le cadre de réserve. Laissons la parole au secrétaire général : « […] À cet instant même, M. le Médecin Inspecteur Général Sieur, retenu un peu tardivement à l’Académie de Médecine, fait son entrée dans la salle de séance. Les membres du conseil se lèvent pour l’accueillir au milieu d’eux, et le secrétaire général lui fait connaître le résultat du scrutin qui le nomme président de la Société amicale. M. Sieur accepte et vient occuper la place que lui cède le vice-président. Il remercie du choix dont il a été l’objet, et rend hommage à M. Viry dont il suivra l’exemple pour assurer la prospérité de la Société. » Le médecin inspecteur général Sieur devait occuper ce fauteuil pendant 22 ans et laisser à l’Amicale une empreinte durable.


Celestin SIEUR et Professeur Sencert en photos

Pour ce qui concerne le Docteur BOPPE voir : http://www.shw-woippy.net/pdf/cg15_medecins.pdf
Professeur SENCERT : Professeur SANCERT : http://profess ... .htm

Amicalement Alain MC

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Bonsoir Alain MC, Bonsoir à tous,

Je viens de lire les documents très intéressants objets des liens ci-dessus.
Je voudrais simplement rajouter à propos de BOPPE un élément supplémentaire qui a été passé sous silence dans sa notice biographique et qui me semble, complète encore un peu son cursus déjà riche et brillant.
En février 15, en tant que Dir. du SS du 32°CA, lequel venait tout juste de rentrer de Belgique le 8 janvier, celui-ci a été choisi par le GQG (MIG CHAVASSE) et la III° Armée (MI MIGNON, CSSSA) pour fournir les blessés graves de l'Argonne (secteur aux blessures particulièrement dangereuses et infectées) qui devaient être opérés en urgence à STE MENEHOULD par l'équipe du professeur agrégé GOSSET, en présence de MARCILLE, dans le prototype de ce qui allait devenir officiellement en mai 15, les auto-chir.s.
BOPPE a organisé tous les transferts par SSA à partir du secteur de LA GRUERIE/LE FOUR DE PARIS et a fait la navette pendant plus de 15 jours pour s'assurer que tout se passait bien. Fin février, cette ambulance chirurgicale automobile a été démontée, transportée au château de SALVANGE à une vingtaine de kilomètres par un temps "pourri" et remontée aussitôt pour une deuxième séquence d'interventions. Par ce déplacement ultra-rapide, on voulait tester également la capacité de transfert de ce nouveau concept, en plus bien sûr, des performances de son "bloc chirurgical" à grand rendement ...

Bien cordialement,

Bonsoir.
Mon bisaïeul, le Médecin Principal de Première Classe Jules Marie Duval (1857-1925), a été directeur du Service de Santé du XXème C.A. du 12.02.1915 à fin août 1917 (il a alors été nommé dans le cadre des Officiers de l'Armée Territoriale, du fait de son âge). Au début de la guerre, il était médecin chef du Service de Santé de la 17ème Division d'Infanterie, qu'il a quittée pour le XXème C.A.
J'ai le détail de son parcours dans cette première affectation, puisqu'il a tenu de sa main le JMO. Mais pour le XXème C.A., je suis preneur de tous renseignements si vous en avez vous-même, les seuls éléments en ma possession étant ce que j'ai pu glaner dans son dossier d'officier au SHAT.
Cordialement à vous.
Dr Alain Jéhan

Bonsoir.
Mon bisaïeul, le Médecin Principal de Première Classe Jules Marie Duval (1857-1925), a été directeur du Service de Santé du XXème C.A. du 12.02.1915 à fin août 1917 (il a alors été nommé dans le cadre des Officiers de l'Armée Territoriale, du fait de son âge). Au début de la guerre, il était médecin chef du Service de Santé de la 17ème Division d'Infanterie, qu'il a quittée pour le XXème C.A.
J'ai le détail de son parcours dans cette première affectation, puisqu'il a tenu de sa main le JMO. Mais pour le XXème C.A., je suis preneur de tous renseignements si vous en avez vous-même, les seuls éléments en ma possession étant ce que j'ai pu glaner dans son dossier d'officier au SHAT.
Cordialement à vous.
Dr Alain Jéhan

Bonjour alain Jehan,

Compte tenu de votre nouvelle précision relative au SHD (ex SHAT) et pour compléter ma réponse de fin 2008 sur les différentes sources à explorer, du fait que le votre parent était de l'active, le Centre de Doc. du Musée du VDG doit détenir aussi son dossier d'officier, complètement différent et indépendant de celui de VINCENNES, notamment dans sa forme et les pièces insérées ! Bien entendu, le cursus ne changera pas sur le fond.
Par expérience, je pars du principe que dans toutes ces affaires, il faut ratisser "large", sans a priori; vous pouvez très bien tomber sur "LE DOCUMENT" inconnu, qui ne figure que dans un seul dossier !
Par ailleurs, une autre piste à ne pas négliger: les AD de son département d'origine (ne pas se limiter à une seule série, mais là aussi élargir du côté, guerre, santé, population, ...), voire même la bibliothèque locale de sa ville d'origine ou la plus proche !
A la faveur d'une étude récente sur un monument aux morts que l'on veut faire "parler", je m'aperçois que ces bibliothèques locales détiennent des trésors insoupçonnés qui finalement viennent compléter le puzzle ...

Bien cordialement,

Bonsoir Michel,
Merci beaucoup pour ces suggestions. Un appel téléphonique au Val de Grâce (où il avait fait ses études) n'avait guère été concluant (je crois que j'étais alors à la recherche de photographies de promotions), mais je compte de toute façon m'y rendre pour consulter le livre du Médecin Inspecteur Général A. Mignon ("Le Service de Santé pendant la guerre 1914-1918") qui lui consacre (au moins) un paragraphe très élogieux. Peut-être aurai-je en effet la bonne surprise de trouver un autre dossier d'officier le concernant. J'ai aussi les titres de plusieurs mémoires (1898, 1902 et 1904) lui ayant valu les félicitations du Ministre de la Guerre, mais jusqu'à présent je ne sais où les trouver. Peut-être là-bas également.
Né à St-Brieuc d'une famille de notables de Quintin, Jules était donc originaire des Côtes du Nord (d'Armor depuis), mais il n'est pas retourné vivre dans ce département à partir du moment où il a entamé ses études de médecine, après avoir passé ses baccalauréats, ès sciences et ès lettres, à Rennes. Par la suite, il est allé d'affectation en affectation, jusqu'à terminer sa vie à Poitiers. Je me demande donc s'il y a une chance que les AD de St-Brieuc gardent une trace d'un émigré de si bonne heure.
Merci beaucoup de toute façon. Je vais "ratisser large", ainsi que vous le conseillez.
Cordialement à vous.
Alain Jéhan