Re: Hiver 17 et méthodes radicales
Publié : jeu. mars 26, 2009 12:10 pm
Bonjour à tous,
Voici le témoignage d'un soldat (lettre à sa femme) sur les méthodes de soins (évidemment "hors hôpitaux" où les traitements étaient humains), durant l'hiver 17, qui comme vous le savez sans doute, a été particulièrement rigoureux.
Mardin 13 février 1917
"(…) Nous sommes environ 150 qui couchons sous un hangar en planches. Toutes les nuits c’est une vraie musique, on ne fait que tousser. Ceux qui se font porter malades, le major leur fait placer 30 ventouses sur le dos avec une purge. Si on y retourne le lendemain il fait placer encore 30 ventouses sur le dos, cela en fait 60 en deux jours. On a le corps bien matriculés et si on y retourne le troisième jour son remède c’est 8 jours de prison qu’il offre, c’est encore son remède le moins coûteux, ou bien il faut pas pouvoir se tenir debout le 3ème jour pour être reconnu, il faut être guéri tout d’être guéri tout d’un coup ou bien claquer dans ce métier criminel. (…)"
Bien à vous tous,
Christophe
Voici le témoignage d'un soldat (lettre à sa femme) sur les méthodes de soins (évidemment "hors hôpitaux" où les traitements étaient humains), durant l'hiver 17, qui comme vous le savez sans doute, a été particulièrement rigoureux.
Mardin 13 février 1917
"(…) Nous sommes environ 150 qui couchons sous un hangar en planches. Toutes les nuits c’est une vraie musique, on ne fait que tousser. Ceux qui se font porter malades, le major leur fait placer 30 ventouses sur le dos avec une purge. Si on y retourne le lendemain il fait placer encore 30 ventouses sur le dos, cela en fait 60 en deux jours. On a le corps bien matriculés et si on y retourne le troisième jour son remède c’est 8 jours de prison qu’il offre, c’est encore son remède le moins coûteux, ou bien il faut pas pouvoir se tenir debout le 3ème jour pour être reconnu, il faut être guéri tout d’être guéri tout d’un coup ou bien claquer dans ce métier criminel. (…)"
Bien à vous tous,
Christophe