Re: Histoire que m'a racontée le soldat P.....n René.
Publié : sam. oct. 11, 2008 10:14 pm
Bonsoir à tous, 
J'aimerai vous faire partager cette histoire telle que me l'a raconté Monsieur René P......n , on pourrait aussi la mettre dans la rubrique récits et témoignages.
Il y a une trentaine d'années je devais faire des séances de rééducation à une personne, déjà âgée à l'époque. En examinant ses radiographies de la colonne vertébrale j'ai eu l'impression de regarder un ciel étoilé par une nuit bien noire. Ii avait encore logés dans le dos, 84 fragments d'éclats de grenades et de métal, dont les plus gros faisaient plusieurs centimètres. Ses muscles fessiers avait été comme rabotés , son dos était couvert de cicatrices et de trous cicatrisés.
Il était monté à l'assaut en portant un sac de grenades sur le dos et un éclat d'obus ou une balle avait fait exploser son sac et tous ceux qui étaient autour de lui avaient été tués sur le coup.
Il était resté toute la nuit, blessé et couché par terre. Au matin un soldat ennemi l'avait découvert et lui donné un coup de crosse en plein visage qui lui avait fracturé la mâchoire. Il s'était alors péniblement traîné pour se dissimuler dans un trou d'obus. En fin d'après-midi, il est ramassé lors d'une contre attaque Française. Quelques jours plus tard, il se retrouve à l'arrière dans un hôpital qui se trouvait à l'époque dans un château. Le châtelain, émut par la souffrance de ce grand blessé de 18 ans lui faisait apporter tous les jours un oeuf frais et une bouteille de grand bordeaux de sa cave personnelle.
Il survécut donc et devint un spécialiste des vins, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Il était le conseiller pour les vins lors des dîners officiels donnés à L'Elysée par le président René Coty.
Malheureusement je ne me souviens plus ni de la date, ni du régiment.
Amicalement,
Alain MC.
J'aimerai vous faire partager cette histoire telle que me l'a raconté Monsieur René P......n , on pourrait aussi la mettre dans la rubrique récits et témoignages.
Il y a une trentaine d'années je devais faire des séances de rééducation à une personne, déjà âgée à l'époque. En examinant ses radiographies de la colonne vertébrale j'ai eu l'impression de regarder un ciel étoilé par une nuit bien noire. Ii avait encore logés dans le dos, 84 fragments d'éclats de grenades et de métal, dont les plus gros faisaient plusieurs centimètres. Ses muscles fessiers avait été comme rabotés , son dos était couvert de cicatrices et de trous cicatrisés.
Il était monté à l'assaut en portant un sac de grenades sur le dos et un éclat d'obus ou une balle avait fait exploser son sac et tous ceux qui étaient autour de lui avaient été tués sur le coup.
Il était resté toute la nuit, blessé et couché par terre. Au matin un soldat ennemi l'avait découvert et lui donné un coup de crosse en plein visage qui lui avait fracturé la mâchoire. Il s'était alors péniblement traîné pour se dissimuler dans un trou d'obus. En fin d'après-midi, il est ramassé lors d'une contre attaque Française. Quelques jours plus tard, il se retrouve à l'arrière dans un hôpital qui se trouvait à l'époque dans un château. Le châtelain, émut par la souffrance de ce grand blessé de 18 ans lui faisait apporter tous les jours un oeuf frais et une bouteille de grand bordeaux de sa cave personnelle.
Il survécut donc et devint un spécialiste des vins, auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. Il était le conseiller pour les vins lors des dîners officiels donnés à L'Elysée par le président René Coty.
Malheureusement je ne me souviens plus ni de la date, ni du régiment.
Amicalement,
Alain MC.
