Re: L'échange des troupes sanitaires et la Convention de Genève
Publié : sam. août 23, 2008 4:12 pm
Bonjour à toutes et à tous,
Ce furent, en premier lieu, de nombreuses troupes de médecins militaires et du personnel sanitaire qui, conformément aux clauses de la Convention de Genève, devaient être libérées de la captivité en puissance ennemie, et reconduites dans leur patrie à travers la Suisse. Les 30 et 31 août, dans les premières semaines déjà, qui suivirent la déclaration de guerre, un transport de soldats sanitaires français s'en revint d'Allemagne vers la France, par Bâle. Ils furent accompagnés, comme les convois qui suivirent, jusque sur territoire suisse près d'Otterbach, par les autorités allemandes. A la gare centrale de Bâle ils furent restaurés et rafraîchis pour reprendre ensuite leur route vers la frontière française. C'était, fréquemment, de grands contingents qui attiraient l'attention de la population de la ville.
Le 27 octobre 1914, 160 soldats sanitaires allemands et 15 officiers passèrent en sens contraire et venant de Genève. Ils furent remis à la frontière aux autorités impériales.
Tous ceux qui traversèrent Bâle, ont été enchantés de l'aimable accueil qui leur fut fait. Après Bâle, Romanshorn et St-Gall, sont mieux à même que tout autre ville, de parler de ces trains sanitaires. Le 17 novembre, il passa à Romanshorn, 80 soldats sanitaires français y compris 10 officiers et le 22 novembre de la même année, 190 soldats sanitaires français en retour de captivité ; ils furent accompagnés par un colonel et une escorte de Landwehr suisses.
A la suite de cela, l'échange des grands blessés et des invalides militaires prit une importance infiniment plus grande et tout une organisation se mit en place.
(Extrait de l'ouvrage : Les Oeuvres suisses pendant la Guerre 1914-1916)
Cordialement.
J.Didier
Ce furent, en premier lieu, de nombreuses troupes de médecins militaires et du personnel sanitaire qui, conformément aux clauses de la Convention de Genève, devaient être libérées de la captivité en puissance ennemie, et reconduites dans leur patrie à travers la Suisse. Les 30 et 31 août, dans les premières semaines déjà, qui suivirent la déclaration de guerre, un transport de soldats sanitaires français s'en revint d'Allemagne vers la France, par Bâle. Ils furent accompagnés, comme les convois qui suivirent, jusque sur territoire suisse près d'Otterbach, par les autorités allemandes. A la gare centrale de Bâle ils furent restaurés et rafraîchis pour reprendre ensuite leur route vers la frontière française. C'était, fréquemment, de grands contingents qui attiraient l'attention de la population de la ville.
Le 27 octobre 1914, 160 soldats sanitaires allemands et 15 officiers passèrent en sens contraire et venant de Genève. Ils furent remis à la frontière aux autorités impériales.
Tous ceux qui traversèrent Bâle, ont été enchantés de l'aimable accueil qui leur fut fait. Après Bâle, Romanshorn et St-Gall, sont mieux à même que tout autre ville, de parler de ces trains sanitaires. Le 17 novembre, il passa à Romanshorn, 80 soldats sanitaires français y compris 10 officiers et le 22 novembre de la même année, 190 soldats sanitaires français en retour de captivité ; ils furent accompagnés par un colonel et une escorte de Landwehr suisses.
A la suite de cela, l'échange des grands blessés et des invalides militaires prit une importance infiniment plus grande et tout une organisation se mit en place.
(Extrait de l'ouvrage : Les Oeuvres suisses pendant la Guerre 1914-1916)
Cordialement.
J.Didier