Re: Hôpital bénévole de Ker Job en Plougasnou
Publié : ven. août 08, 2008 10:14 pm
Bonjour à tous, je suis en ce moment chez moi à Plougasnou, je viens de relire un ouvrage sur une maison du bourg, Ker Job, voici ce qui est dit pour la période 14/18 :
C'est avant guerre un orphelinat pour les fils de marins péris en mer. Je site : "Le docteur Daniel Serrand qui posséde une maison proche de Ker Job exerce sa profession à Paris où il soigne en particulier une importante clientèle américaine. Trop agé pour être mobilisé, il souhaite néanmoins se rendre utile. C'est pourquoi il désire ouvrir un hôpital bénévole à Plougasnou. Grâce à l'aide de ses amis américains et de a famille, il assure rapidement le financement de l'opération. Ami du Bon Conseil, il connait de longue date l'abbé Esquerré et s'adresse donc à lui des septembre 1914 pour obtenir l'autorisation d'utiliser la maison de Ker Job qui ne fonctionne pas durant l'année. Le 5 octobre 1914 l'abbé Esquerré donne accord et l'hôpital bénévole de Ker Job, qui est rattaché administrativement à celui de Morlaix, peut donc ouvrir au tou début de la grande guerre.
La maison de Ker Job offre en 1914 soixante deux lits, mais la capacité d'accuil de l'hôpital sera moindre. Pour soigner les blessés le docteur Serrand peut compter sur des infirmiers ou infirmières de Plougasnou (Louis Merret, Mle Anthony de La Briffe, Ceech, Liévin et Vals) ou qi arrivent à Ker Job suite au hasard de la guerre comme l'infirmière polonaise Mle Polotska. La gestion de l'hôpital est assuré par M Le Vaillant qui s'efforce d'améliorer le confort de la maison. Il est vrai que celle-ci est d'apparence austère et qu'elle n'est pas doté en particulier, d'un chauffage suffisant. A l'approche de l'hiver 1915 on procède donc à l'installation de calorifère à pétrole. En février 1916, le service de santé demande qu'il soit possible de donner des bains aux malades. A cette fin une baignoire munie d'un chauffe bain au bois est installée au rez de chaussée. Suite à tous ces aménagements l'hôpital de Ker Job est parfaitement adapté à l'accueil des blessés ainsi que le constateront les officiers du Service de Santé lors d'une visite d'inspection effectuée en mai 1916." Il y a des photos mais ici je n'ai pas de scanner, dommage, la petite polonaise vaut le coup d'oeil !
Le livre parle aussi d'un autre Hôpital bénévole qui occupait l'hôtel Poupon à Primel.
Cordialement,
Gilles.
C'est avant guerre un orphelinat pour les fils de marins péris en mer. Je site : "Le docteur Daniel Serrand qui posséde une maison proche de Ker Job exerce sa profession à Paris où il soigne en particulier une importante clientèle américaine. Trop agé pour être mobilisé, il souhaite néanmoins se rendre utile. C'est pourquoi il désire ouvrir un hôpital bénévole à Plougasnou. Grâce à l'aide de ses amis américains et de a famille, il assure rapidement le financement de l'opération. Ami du Bon Conseil, il connait de longue date l'abbé Esquerré et s'adresse donc à lui des septembre 1914 pour obtenir l'autorisation d'utiliser la maison de Ker Job qui ne fonctionne pas durant l'année. Le 5 octobre 1914 l'abbé Esquerré donne accord et l'hôpital bénévole de Ker Job, qui est rattaché administrativement à celui de Morlaix, peut donc ouvrir au tou début de la grande guerre.
La maison de Ker Job offre en 1914 soixante deux lits, mais la capacité d'accuil de l'hôpital sera moindre. Pour soigner les blessés le docteur Serrand peut compter sur des infirmiers ou infirmières de Plougasnou (Louis Merret, Mle Anthony de La Briffe, Ceech, Liévin et Vals) ou qi arrivent à Ker Job suite au hasard de la guerre comme l'infirmière polonaise Mle Polotska. La gestion de l'hôpital est assuré par M Le Vaillant qui s'efforce d'améliorer le confort de la maison. Il est vrai que celle-ci est d'apparence austère et qu'elle n'est pas doté en particulier, d'un chauffage suffisant. A l'approche de l'hiver 1915 on procède donc à l'installation de calorifère à pétrole. En février 1916, le service de santé demande qu'il soit possible de donner des bains aux malades. A cette fin une baignoire munie d'un chauffe bain au bois est installée au rez de chaussée. Suite à tous ces aménagements l'hôpital de Ker Job est parfaitement adapté à l'accueil des blessés ainsi que le constateront les officiers du Service de Santé lors d'une visite d'inspection effectuée en mai 1916." Il y a des photos mais ici je n'ai pas de scanner, dommage, la petite polonaise vaut le coup d'oeil !
Le livre parle aussi d'un autre Hôpital bénévole qui occupait l'hôtel Poupon à Primel.
Cordialement,
Gilles.