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Le 30 mars
Lettre
A m. le chef de service
Je devais envoyer 11 teigneux à mon collègue de ST louis, samedi dernier, mais devant les événements qui se déroulaient du coté d'Amiens, je cris prudent de différer le départ de nos enfants craignant qu''il n'arriva quelque incident ou même l'arrivée de mon petit monde à Paris au milieu de la nuit a cause du retard formidable qu'éprouvent les trains en ce moment.
j'espère que vous approuvez ma décision.

le 18 04 1918 à12h 55
Télégramme
Berck Plage
VISITE DE SUEUR MEDECIN INSPECTEUR GENERAL DU GQG VENU DEMANDER QUE DE TOUTE URGENCE SOIT RENDU AU SERVICE DE SANTÉ MILITAIRE LES LITS RENDUS A ADMINISTRATION POUR METTRE BLESSES NÉCESSAIRE POUR CELA D'ÉVACUER DEUX CENTS ENFANTS.ALLEZ RECEVOIR TELPHON DU GENERAL ET VISITE DU DIRECTEUR MENARD= AMAURY DIRECTEUR.

Berck le 18 avril 1918
Monsieur le chef de service,
Comme je l'ai annoncé ce matin par dépêche à m. le directeur général, M. Sieur Inspecteur général du GQG est venu ce matin pour demander à ce que , d'urgence, soient reportés au chiffre de 400 les lits à occuper par les soldats.
Voici la situation exacte de nos enfants pour l'instant.
376 non couchés
382 couchés
total 758
Qu'allez vous décidez ,? je ne le sais mais permettez moi d'envisager l'adhésion ou dire plus
Si vous adhérez, il faut évacuer au moins les non couchés, car j'ai bien compris que l'on demandera encore de nouveaux lits; et si vous évacuez.... illisible

le 23 AVRIL 1918
le sous secrétaire d'etat DU SERVICE DE SANTE MILITIARE

a M le directeur de l'assistance publique

J'ai l'honneur de vous faire connaitre qu'il serait de la plus grande utilité pour le service de santé, eu égard aux besoins de l'hospitalisation qu'il doit actuellement satisfaire, de récupérer les 162 lits du sanatorium maritime de Berck qui ont été rendus le 12 juillet Dernier a l'administration de l'assistance publique.
Je vous serais obligé, si vous partager ma manière de vous voir, de vouloir bien donner toutes instructions utiles en vue de hâter cette restitution.
d'autre part , j'attire votre attention sur l'opportunité qu'il y aurait à évacuer les malades civils hospitalisés , à Berck, dans les formations sanitaires relevant de votre département, en raison du peu de sécurité que présentent à l'heure actuelle ces établissement à l'égard des bombardements et raids aériens
Louis Mourrier
Amaury

Le 24 Avril
Rapport à M le préfet de la Seine

J'ai l'honneur de communiquer a mr le préfet la dépêche suivant qui vient de m'être transmise
copie de la la précédente

l'officier qui m'a remis cette dépêche m' a fait observer également que par suite du grand mouvement de troupe dans cette région et de l'intensité des transports militaire je devais envisager impossibilité de ravitailler notre hôpital.
Comme complément a ces instructions j'ai reçu ce même jour , 23 avril une communication téléphonique de M le Médecin inspecteur général Sieur , du GQG, me demandant de mettre a disposition immédiate non pas 162 mais 200 lits à l'hôpital maritime.
Pour satisfaire a ces diverses réquisition j'ai téléphoné au directeur de l'établissement dont il s'agit de préparer d'urgence e retour à Paris de 300 enfants choisis parmi les plus valides et non couchés afin qu'ils puissent être rendus, dès leur retour, à leurs familles. Il ne m'est pas possible e effet , de les hospitaliser dans les établissements parisien déjà très encombrés
L'autorité militaire doit se charger de nous procurer, pour ce retour a paris les moyens de transport nécessaire.
Étudie quelles mesures pourraient être prises ultérieurement s'il devenait nécessaire d'évacuer le surplus d'enfants restant encore a Berck après cette première évacuation. je dois ajouter que je dois assurer de même l'évacuation du sanatorium Bouville et Vincent qui contiennent environ 40 enfants assistés du département de la Seine dont 150 immobilisés. Mais là les difficultés seront beaucoup plus grandes car il s'agit d'environ 500 enfants couché munis , pour la plupart d'appareil plâtré et qu'il ne peut être question ni de les rendre à leurs familles, ni de les recueillir dans nos hôpitaux.
Je me permet de signaler a M; Le préfet l'importance de la question.

Le 24 avril 11 30
Télégramme
Paris
Pour répondre à la réquisition autorité militaire préparez d'urgence retour de 300 enfants non couchés. Autorité militaire doit fournir transport de Berck à rang du fliers et train de cette gare à Paris. Devez vous entendre avec elle sur ce point; envoyez de suite liste de retour recevrez instructions ultérieure pour les autres enfants.
Le 26 avril 1918 17 10
Télégramme Préfecture de la Seine à directeur de l'hôpital maritime de BERCK
Pour premier convoi des trois cents enfants valides, avez vous les moyens de transports utiles. Dans l'affirmative organisez ce convois les premiers jours de la semaine prochaine, mardi ou mercredi par exemple et prévenez nous par télégramme des jours et heure arrivée a pris autant que possible dans la matinée.
Pour les autres enfants recevez instructions ultérieures, suis à ce sujet en pourparlers avec sous secrétaire service de santé de l'armé dans le but de leur assurer une destination.
Berck le 26 11h 35
Télégramme
URGENT
LISTES DE RETOUR DE 300 ENFANTS ENVOYEES AUJOURD'HUI SOUS COUVERT MILITAIRE ENFANTS SERONT A VOTRE DISPOSITION A PARTIR DE LUNDI RECOIS VISITE DE DIRECTEUR SERVICE DE SANTÉ REGION NORD QUI ME COMMUNIQUE LE TÉLÉGRAMME SUIVANT SOUS SECRETAIRE D ETAT SERVICE SANTE HOSPITALISATION
A DIRECTEUR SCE SANTE REGION NORD LES ANDELYS: APRES ENTENTE AVEC DIRECTION ASSISTANCE PUBLIQUE VILLE DE PARIS JE VOUS CONFIRME LES INSTRUCTIONS TÉLEPHONIQUES DE CE JOUR ET VOUS INVITE A VOUS METTRE EN RAPPORT AVEC LE DIRECTEUR HOPITAL MARITIME DE BERCK POUR RECUPERER LES 162 LITS RETROCÉDÉS PAR SERVICE DE SANTÉ A AP PARIS LE 20 JUILLET 1917 DANS HOPITAL BENEVOLE 21 BIS. CETTE RECUPERATION ETANT OBTENUE PAR EVACUATION IMMEDIATE DE 250 ENFANTS DE L'HOPITAL MARITIME EN OUTRE PRÉPARER D ACCORD AVEC HÔPITAL MARITIME EVACUATION PROGRESSIVE DES AUTRES ENFANTS HOSPITALISES PAR ASSISTANCE PUBLIQUE DONT 500 DANS HÔPITAL MARITIME ET 400 DANS CLINIQUE VINCENT ET BOUVILLE= PRIERE DE ME FAIRE CONNAITRE URGENT PRIMO DATE DE CHAQUE EVACUATION SECUNDO IMPORTANCE DE CHAQUE CONVOI AVEC NOMBRE EVACUÉ COUCHÉ ET ASSIS TERTIO LIEU D'ENLEVEMENT ET DESTINATION A DONNER = PRIERE DE ME DONNER URGENCE ELEMENTS DE REPONSES AUX QUESTIONS CI DESSUS IL ME RESTE 101 ENFANTS DEBOUT ET 357 ENFANTS COUCHÉS EN CE QUI CONCERNE ENFANTS ASSISTÉS AI MIS DIRECTEUR SERVICE SANTE EN RAPPORT AVEC M DELLIEUX LE SERVICE DE SANTE CONSIDERE LA SOLUTION DE CES QUESTIONS COMME URGENTE AMAURY
28/04/1918 10h45
Télégramme
ME SUIS ENTENDU AVEC DR SE SANTÉ RÉGION NORD POURRAIT METTRE A LEUR DISPOSITION 900 LITS ET PUIS AINSI GARDER NOS INVALIDES MAIS DEVRAI RENDRE AUX FAMILLES ENCERE UNE CENTAINE CHOSE POSSIBLE AFFIRME DR MENARD AI PAS ENCORE JOUR NI HEURE PREVUE TRAIN EVACAUTION ATTENDS RÉPONSE SCE SANTÉ MILITAIRE TÉLÉGRAPHIERAIT aussitôt AI DEMANDÉ ARRIVER DANS MATINÉE AMAURY DIRECTEUR

Berck sans date le 27avril ?
Lettre
Mon cher Maître
Vous devez avoir une liste pour 300 enfants. Il y en aura 301, parce que ici nous avons 2 soeur et dans ce travail précipité, il en a été oublié une. Bien entendu je l'ajouterai.
Aujourd'hui même il vient d'arriver à Berck 150 blessés? Nous n'en n'avons pas eu pour nous.
Tantôt dans une causerie dans mon bureau entre tous ces mm; m. Ménard a émis une idée que je vous communique à toute toutes fins utiles.
Je n'ai pas de conseil à donner aux gens qui connaissent mieux que moi le fond des choses mais si j'étais les Dr, je rendrais aux familles tous les enfants de Hendaye et j'y mettrais tous nos couchés malades et ceux de Bouville et Vincent qui ont besoins de soins et y enverrais un de nos internes pour aider (illisible) par le service médical de là bas.
Je ne sais pas si cela est pratique, je vous répète ce que j'ai entendu.
Probablement, ils vont prendre Bouville et Vincent en entier . Ces établissement n'étant nullement outillé en personnel pour soigner des blessés grands et petits . Nous il en est autrement, ils tiennent à nous conserver avec notre personnel qu'ils trouvent au-dessus de tout.
Maintenant, j'ai dit au directeur du service de santé que d' illisible probablement, ainsi que le permet le contrat, les prix seraient révisés, car chaque homme nous reviens entre 5 et 6 francs, le double qu'en 1915. Il a trouvé cela tout a fait naturel en me disant «  je comprends » . Donc donc à priori si vous le voulez cela passera.
Je vous dirais que tous les établissements demande de l'augmentation m'a t'il dit sans me dire combien, Mais moi je sais que certain ont 3, 50 et d'autres 3. 70. Je vous donne ces chiffre comme indication. Songez que les plaques de radio coûtent le triple qu'autrefois.
Voici mon cher maître tout ce que j'ai à vous dire et vous souhaite une bonne santé dont vous devez avoir besoin pour faire face au travail surhumain que vous avez à accomplir en ce moment.
Soyez certain que je ne me laisse pas manger par les militaires. L'AP est toujours chez elle.
Votre très dévoué
Amaury
Berck le 28
Mon cher maître
Je réponds a votre lettre du 24, reçue hier au soir.
1° préparer Le retour aussi promptement , c'est fait, puisque vous avez les listes. j'attends ainsi que vous le dit ma dépêche, le bon vouloir du service de santé.
2° envoyer liste , c'est fait.
3° transport : entendu avec l'autorité militaire.
4° personnel accompagnant;
infirmières et internes désignés.
5° Aviser par télégramme: ce sera fait
6° vous savez déjà par ma dépêche du 28 que j'ai gagné min procès: voici comment:
j'ai reçu votre lettre du 24, le 27 a 5 heures du soir vite, je fais mes calculs, je visite les salles et je vois qu'en prenant toute l'aile gauche (en tournant le dos a la mer) et le bâtiments neuf plus celle de la physio, je pourrais arriver a donner 9564 lits.
Je cours à l'hôtel où étaient les deux directeurs du Sce de santé et leur dis ceci:
l'administration ne peut parvenir a caser ses enfants infirmes et je viens franchement vous dire: je mets à votre disposition 950 lits, laissez moi mes lits pour mes pauvres mioches et ainsi fait, je crois que tout le monde sera content. Mais ? Pardon ? M. Sieur, inspecteur général est venu demander à récupérer les 160 lits que nous vous avions cédés, plus d'autres si nous le pouvions. J'ai pu arriver au chiffre de 600, aujourd'hui ke vous en offre 950, c'est donc plus que vous ne l'espériez et vous ne voulez pas. J'en suis persuadé, mettre dans l'embarras une administration, qui vous rend service, On non !
Bref, nous tombâmes d'accord. Cette nuit j'ai réfléchi et j'ai pensé que comme le poids des hommes serait plus lourd que celui de nos mioches, je devais dans le vieux bâtiment diminuer aux étages le nombre de lits au lieu de l'augmenter, à cause des planchers; ce que fis et j'arrivai au chiffre de 900.
Ce matin, je recours a l'hôtel , j'expose ma situation à M,. Salabert, directeur du Sce de Santé, je le convainc et je pars victorieux en pensant que vous serez content.
J'ai pu arriver au chiffre de 900, en mettant 30 lits au lieu de 24 dans les salles du bâtiment neuf, (et il y a encore de la place). En supprimant 2 bureaux de médecins, ce qui me donne encore 4 lits et celui de l'officier, 2 lits
Ce dernier, je l'ai mis dans une des classes qui nous sert plus. Maintenant, M. Ménard a émis devant moi une idée pour les enfants assistés, je vais écrire à m. Barbizet.
Voilà , mon cher maître, ce que j'ai pu faire, heureux si j'ai pu rendre service à notre chère AP.
Aujourd'hui, il m'est arrivé tout un train de blessés. Quelles statues de boues! Mais quel beau moral.
Je vais encore monter des lits, car il m'arrive des blessés demain. Hier, je suis suis allé chercher du matériel militaire à Paris Plage .
J'espère que cela marchera
Votre dévoué Amaury

Paris le 29 avril
lettre circulaire (modèle)
L'autorité militaire ayant réquisitionné une grande partie de l'hôpital maritime de BERCK, votre enfant sera de retour à paris le :
Il sera conduit dès l'arrivée à l'annexe de l'hospice des Enfants assistés situé à Antony (Seine).
Si vous désirez le reprendre chez vous vous pourrez aller le chercher à Antonny à partir du..... muni de la présente lettre. Si au contraire, vous décidez de le laisser à nos soins il sera placé soit dans un établissement de Paris ou des environs, soit en province sous notre surveillance. Vous serez avisé aussi tôt que possible du lieu de placement.
Prière dans ce cas de faire connaître votre décision à M le directeur de l'hospice des enfants Assistés, 74 rue Denfert Rocherau à Paris, dès le reçu la présente lettre./.
Le chef de service des hôpitaux et hospices.

1 MAI 14H 55
Berck plage
Télégramme
ENFANTS PARTENT ICI 15 H 30 DE RANG DU FIERS PROBABLEMENT VERS 16 H ECONOME TELEGRAPHIERA DE RANG DU FLIERS HEURE ARRIVE APPROXIMATIVE DANS MATINEE DEMAIN AMAURY DIRECTEUR
Le 1 mai 15 h
Message téléphoné
ministre de la guerre
Etat major général de l'armé
Groupe de l'intérieur
Envoyé à direction de l'Assistance Publique à Paris
Nom de l'officier qui transmet le message : Cap Mairesse.

J'ai l'honneur de vous faire connaître que le train sanitaire Etat N°21 partira de la gare de RENDUFLIERS, le 1er mai à 13h 30 pour évacuer de l'hôpital maritime de Berck (Pas de Calais) , 300 enfants tuberculeux , qui vous sont destinés 55 personnes les accompagnent.
Ce convoi arrivera, sauf retard, le 2 mai à 1 h 40 en gare de Paris la Chapelle (intérieur) , 135 rue de la Chapelle où je vous prie de vouloir bien les faire prendre en charge.

1 MAI 21 H50
Rang du fliers
MEDECIN CHEF TRAIN SANITAIRE.
JE PARS DE RANGDUFLIER VERS 23 h AVEC 288 ENFANTS DE HOPITAL MARITIME DE BERCKPLAGE ET LE PERSONNEL MEDICAL ET HOSPITALIERS ARRIVERONS GARE DU NORD DANS LA JOURNÉE DU 2 MAI.
2 MAI 14 H
FORGES LES EAUX
Telegramme
MEDECIN CHEF TRAIN SANITAIRE ETAT 21 SOTTEVILLE A DIRECTEUR .
288 ENFANTS DE HOSPICE BERCK-PLAGE ARRIVENT PAR MON TRAIN A GARE LA CHAPELLE INFERIEURE PARTANT DE SERQUEUX A 13H 15.
3 Mai
Telegramme
DG a directeur HOPITAL MARITIME
Convoi arrive hier jeudi 17 heures dans bonnes conditions.


3 Mai 17H 21
Berck
Telegramme
PARTI HIER SOIR ARRIVE AUJOURD'HUI SITUATION GRAND HOPITAL ETABLI CONFORMEMENT POINT DE VUE ENVISAGE 350 ENFANTS COUCHE SONT EN PRINCIPE MAINTENUS BERCK POUR CES ENFANTS HOPITAL CONTINUE PRESENTEMENT FONCTIONNER COMME PAR LE PASSE CENT VALIDES RESTANT SERONT EVACUES SOUS HUITAINE BOUVILLE VINCENT SITUTATION PAS ENCORE DEFINIE EN TOUS CAS TOUTES DISPOSITION UTILES SERONT PRISES BARBIZET..

4 Mai 1918 10h50
Berck
Telegramme
VU AUTORITES SERVICE SANTE MILITAIRES BERCK CONFIRME SITUATION HOPITAL STABILISE COMME AI INDIQUE HIER AI ESSAYE OBTENIR PRECISION DUREE AUTORITES VUES TRES FAVORABLES MAIS INCOMPETENTES POUR PRENDRE ENGAGEMENT CEPENDANT AMAURY PERSUADE ARRANGEMENT ACTUEL DURERA ORGANISATION TRES HEUREUSE REALISE PAR LUI PARTIE SUD DROITE CHAPELLE EXCLUSIVEMENT CONSACRÉE ENFANTS TOUS BATIMENT PARTIS NORD GAUCHE CHAPELLE AFFECTÉE BLESSÉ MILITAIRES LES DEUX SERVICES FONCTIONNENT INDEPENDANTS ET ÉTANCHES M OCCUPE BOUVILLE VINCENT SRAI LA MARDI BARBIZET.

8 Mai 1918 11h30
Telegramme
Berck
AI REVU DIRECTEUR SERVICE DE SANTE BERCK QUESTION BOUVILLE REGLE SUIVANT MODE ADOPTEE HOPITAL MARITIME COUCHES RESTENT VALIDES EVACUES INSTRUCTIONS DONNEES ETABLISSEMENT CONSERVE PARTIE ENFANTS PARTIE MILITAIRE SERVICES DISTINCTS ET INDÉPENDANTS VINCENT PAS TOUCHE SAUF CONVOI PASCAL = BARBIZET.

Paris le 15 mai
Lettre
A Mr le médecin Principal Rouffiandis
Attaché au sous secrétariat du service de santé de l'armée
231 bvd st germain

Vous avez bien voulu m'informer que l'administration de la Guerre était disposée à fournir à mon administration les moyens d'évacuer les enfants hospitalisés à Berck plage dans notre établissement.
A cet effet vous étiez disposé à mettre à ma disposition des hôpitaux dans le Midi et des trains sanitaires pour les y transporter. J'ai l'honneur que ces projets peuvent être abandonnés; en effet, mon administration s'est entendu avec l'autorité militaire de la région du Nord pour mettre à disposition 900 lits à l'hôpital militaire de Berck; Cet effort paraissant suffisant il a été entendu que les 350 enfants malades couchés qui s'y trouvait y seraient maintenus sans difficultés. Une combinaison analogue a été adoptée pour l'établissement Bouville qui hospitalise des enfants assistés placé sous ma tutelle.
Une centaine d'enfants plus valides qui sont encore à Berck doivent être ramené à Paris ces jours prochains, mais cette évacuation se fera par les trains normaux comme nous en avons l'habitude.
L'intervention de votre service n'est plus utile dans ces conjectures et je profite de la circonstance pour vous transmettre tous mes remerciements en raison du concours empressé que j'avais trouvé auprès de vous.
Veuillez ..
le directeur.
Message téléphoné
ministre de la guerre
Etat major général de l'armée
Groupe de l'intérieur
Envoyé à direction de l'Assistance Publique à Paris
Nom de l'officier qui transmet le message : Cap Mairesse.

J'ai l'honneur de vous faire connaitre que 100 enfants tuberculeux, accompagnés par 20 personnes venant de Berck ( pas de calais) et qui vous sont destiné, arriveront , sauf retard, le 18 mai à 9h45 en gare de Paris Nord où je vous prie de vouloir bien les faire prendre en charge


Le 18 mai reçu à 9 h du matin
Berck Plage
Télégramme
CENT ENFANTS ET PERSONNEL PRENDRONT TRAIN 610 LE 17 COURANT A 22 H 06 A RANFDUFLIERS DEVRONT ARRIVER LENDEMAIN DANS LA MATINÉE AMAURY DIRECTEUR

Berck Plage Le 1 er Aout 1918

Le directeur a M. le DG

Monsieur le directeur général
J'ai l'honneur de rendre compte que hier, 31 juillet a eu lieu à l'hôpital une prise d'arme au cours de la quelle ont été distribuées 4 médailles militaires et 15 croix de Guerre.
La musique anglaise Royal Flying corps a prêté son concours
Des fleurs ont été offertes aux décorés par nos enfants et un modeste lunch a clôturé la fête.
Un petit incident et survenu, une des femmes employées au service s'est coupé à la main en essayant un verre.
Le médecin a diagnostiqué 10 jours de repos.

Le 2 octobre 1918
lettre du Dg au ministre
Monsieur le Ministre
Nous avons l'honneur de vous signaler la situation très critique , au point de vue de la santé publique, qui résulte de la fermeture de l'hôpital Maritime de Berck.
Du fait de cette fermeture 1400 lits on été supprimé aux enfants parisiens malades.
Nous croyons savoir que vous avez envisagé il y a quelque mois la possibilité de créer auprès de Biarritz un hôpital comprenant 1000 lits d'enfants. Mais il ne semble pas que ce projet ait eu une suite.
Du fait de la guerre, il y a eu à Paris un afflux de réfugiés et de rapatriés dont beaucoup sont malades par suite des souffrances et des privations endurées.
L'administration générale de l'assistance publique, à paris, a autorisé les enfants de ces malheureux a être admis dans les hôpitaux au même titre que les petits parisiens, et cette décision est fort louable. Mais le nombre de places n'a pas augmenté. Si bien qu'en fait le nombre de lits mis aà la disposition des enfants malades de la capitale a considérablement diminué, dans un moment où les nécessité d'hospitalisation ont beaucoup augmenté. Il faudrait maintenant pouvoir soigner à l'hôpital un grand nombre d'enfants qui étaient soignés chez eux avant la guerre: le père est mobilisé, la mère est obligée d'aller à l'usine pour gagner sa vie; personne ne peut donner...
Il faut ajouter que, par des causes diverses qui tiennent à la guerre, la moyenne de morbidité enfantine s'est grandement accrue. En sorte que la situation actuelle est fort grave.
Nous avons l'honneur d'appeler sur cette situation votre haute attention d'une manière très insistante.
Il convient de prendre sans tarder des mesures en vue de créer, de quelque maniera que ce soit, de nouveaux lits d'enfants. Nous somme persuadés que vous voudrez hâter l'étude et la solution d'un problème angoissant qui touche non seulement à notre sensibilité mais à l'avenir de notre Pays.
Veuillez agréer m. Le Ministre ....