Re: Un bougon revendicateur ?
Publié : mer. févr. 20, 2008 8:21 pm
Bonsoir,
Comme a mon habitude, tout les mercredis, je suis allé me plonger dans les cotes des archives des Hôpitaux de Paris.
J'ai repris une cote qui englobe les établissements hospitaliers de cette vénérable institution qui ont hébergé des militaires. Ce soir je vous propose la lettre envoyé par l'ex soldat Pernin à mr le Directeur du Service de Santé du Gouvernement de Paris.
Voici la réponse du directeur de Cochin, dans une note adressé au directeur Général qui lui demande des éléments de réponses.
Mais la réponse, délicieusement bureaucratique du directeur, ne reprends pas l'argumentation quasi morale, il se retranche sur la prescription médicale, en insistant bien que le sieur Pernin, n'a plus de statut militaire, puisque démobilisé.
Ps je n'ai pas d'autre éléments concernant le dit Pernin, éclairant son dossier médical, je n'ai pas consulté les registres d'admission de cette période pour avoir une idée de son diagnostic d'entrée et de sortie , dérogation nécessaire compte tenu de la date
Comme a mon habitude, tout les mercredis, je suis allé me plonger dans les cotes des archives des Hôpitaux de Paris.
J'ai repris une cote qui englobe les établissements hospitaliers de cette vénérable institution qui ont hébergé des militaires. Ce soir je vous propose la lettre envoyé par l'ex soldat Pernin à mr le Directeur du Service de Santé du Gouvernement de Paris.
Le document que j'ai retranscrit est une copie dactylographié de la lettre, ce n'est pas l'original.Le soldat Pernin Léon
A Mr le dDirecteur du Service de Santé du Gouvernement Militaire de Paris
Hôpital Cochin le 13 mars 1920.
Monsieur,
J’ai l’honneur d’attirer votre bienveillante attention sur ma situation:
Je suis réformé N°1 pour blessure de guerre en date du 14 octobre 1919, et réhospitalisé le 21 du même mois, vu la nécessité urgente d’une intervention chirurgicale.
Cette intervention m’ayant été faite, j’attends mon complet rétablissement, pour sortir de l’hôpital; mais je tiendrais à savoir pourquoi, vu ma situation ci-dessus énonce, je n’aurais pas droit aux mêmes avantages au point de vue nourriture que mes camarde e traitement non encore réformés.
Si, aussitôt après lla réformé passée, la France oublie ce qu’elle doit à ceux qui comme moi , ne possédant rien, ont été sacrifié ce qu’un être humain à de plus précieux ici-bas, c'est-à-dire la vie, pour la défendre. Je la trouve bien ingrate envers ses anciens défenseurs.
Enfin, je vous prie de bien vouloir me dire si tous es Français qui ont versé leur sang pour la défense de leur pays ne sont plus égaux devant la loi.
Bien respectueusement
Signé Pernin
Mr Pernin, ex soldat au 153 Régiment d’infanterie en traitement à l’hôpital cochin (salle Percepieds).
Voici la réponse du directeur de Cochin, dans une note adressé au directeur Général qui lui demande des éléments de réponses.
Ce qui je constate dans ces deux documents, c'est l'émergence de l'idée de la reconnaissance du sacrifice consenti, qui est là pour plaider une égalité entre co-hospitalisé,Mr Pernin, démobilisé, entré à Cochin le 14 novembre 1919 est soumis au régime ordinaire des malades de l’établissement. N’est pas signalé par le chef de service pour régime spécial qui lui serait bien entendu accordé s’il était prescrit …
Mais la réponse, délicieusement bureaucratique du directeur, ne reprends pas l'argumentation quasi morale, il se retranche sur la prescription médicale, en insistant bien que le sieur Pernin, n'a plus de statut militaire, puisque démobilisé.
Ps je n'ai pas d'autre éléments concernant le dit Pernin, éclairant son dossier médical, je n'ai pas consulté les registres d'admission de cette période pour avoir une idée de son diagnostic d'entrée et de sortie , dérogation nécessaire compte tenu de la date