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salut a toutes et a tous en voyant de très nombreuses photos de soldats de la grande guerre une question me viens HE OUI il n y a pas ou très très peu de soldats qui porte des lunettes lors de la visite la vue faisait elle parti des examens ou les myopes étais ils réformé d office quand je me rappelle des lunettes fournies par l armée il y a trente ans c était peu être mieux pour eux GUY

Bonsoir,

Je ne répondrai pas sur le fond mais, seulement et très anecditiquement, sur la forme ! Je me suis donc amusé - c'est samedi soir - à rechercher quelques paires de lunettes dans les rangs du 74e R.I. et, finalement, on en trouve !



Celui ci-dessous en portait également ; en revanche, je ne sais si elles sont présentes sur cette photo car on ne distingue rien pas à cause de l'ombre de la visière du képi ; ses camarades de la C.H.R. le surnommaient "Bésicles"...



A noter également quelques paires originales portées uniquement dans les tranchées !



Plus sérieusement, je pense que les lunettes devaient, en premières lignes, être otées par précautions, non ? Pour ne pas les briser à chaque séjour en tranchées, ni se blesser.

D'autre part, les montures étaient parfois très fines et donc difficilement décelables sur des photos de mauvaise qualité.

Amicalement,

Stéphan

Bonjour,

Etienne Tanty en portait



Cordialement .

cette question car en consultant la fiche de mon GP il y a la taille le poids la couleur des yeux ,la forme du front du visage mais pas de référence de la dioptrie CORDIALEMENT GUY

Bonjour,
Effectivement très peu de lunettes. Sur environ 40 hommes bien visibles sur des photos prises par mon père pendant les jours de repos ( groupes ou individuels posant devant l'objectif), je n'ai vu qu'une paire de lunettes, et encore je ne suis pas certain.
L'explication est peut-être que seuls ceux dont la vue n'était pas trop déficiente étaient affectés dans les unités combattantes, les autres étant plutot versés dans les services auxiliaires. Pour viser l'ennemi, il faut voir à la fois le guidon ET l'ennemi dans l'oeilleton.
Si ma mémoire est bonne, c'était le cas lorsque j'ai fait mon service, et pourtant les cas de réforme étaient extrêmement rares car c'était l'époque de l'Algérie.
Cordialement
Bruno

Bonjour,

Bruno, ce que tu avances est probablement exact. Et d'ailleurs, je viens de remarquer que la majorité des soldats dont je présente la bobine plus haut était affecté à la C.H.R. du régiment, comme cyclistes ou brancadier-musiciens. Il est donc probable que ces déficiences visuelles aient pu jouer lors de leur affectation et qu'au sein d'une unité combattante ces postes leur étaient réservés ?

Amicalement,

Stéphan