Re: Les médecins dans la Grande Guerre - 1914/1918.
Publié : ven. juin 22, 2007 1:12 pm
Bonjour à toutes et à tous,
Merci Mireille d'attirer notre attention sur ces problèmes que furent la gangrène gazeuse, la tuberculose et les maladies vénériennes... entre bien d'autres.
Je me permets de signaler (ou de rappeler) le remarquable ouvrage de Sophie Delaporte: Les médecins dans la Grande Guerre - 1914/1918 - paru aux Editions Bayard en 2003 - ISBN 2-227-47272-3.
Ce court extrait de l'introduction pose bien les questions abordées:
" La Première Guerre mondiale a posé des questions nouvelles aux médecins, au point de remettre en cause les principes thérapeutiques dominants, admis, établis et mis en oeuvre à l'entrée en guerre. La confrontation de la guerre vécue par ceux de l'avant, le plus souvent de jeunes médecins jetés sans préparation ni expérience dans le feu - ceux du dedans -, à la guerre imaginée par ceux de l'arrière, qui se tiennent à distance de l'évènement guerrier mais qui sont aussi plus expérimentés - ceux du dehors -, préside aux mécanismes du processus décisionnel quant aux attitudes, en termes de pratique et d'éthique, à entreprendre sur le front: intervenir ou s'abstenir? amputer ou conserver? soigner ou juger? C'est à partir d'exemples que se construit notre démonstration: le cas des blessures au ventre s'inscrit dans le processus en faveur de l'intervention (il en va de même pour les atteintes cranio-cérébrales, thoraciques et les troubles mentaux et nerveux). L'exemple des blessures aux membres renvoie au mouvement thérapeutique qui incline de l'amputation vers la conservation. Dans une ultime partie, l'attitude des médecins sur le terrain de l'éthique et de la justice est envisagée à partir des refus de soins et mutilations volontaires."
Bonne lecture.
Cordialement.
Jean RIOTTE.
Merci Mireille d'attirer notre attention sur ces problèmes que furent la gangrène gazeuse, la tuberculose et les maladies vénériennes... entre bien d'autres.
Je me permets de signaler (ou de rappeler) le remarquable ouvrage de Sophie Delaporte: Les médecins dans la Grande Guerre - 1914/1918 - paru aux Editions Bayard en 2003 - ISBN 2-227-47272-3.
Ce court extrait de l'introduction pose bien les questions abordées:
" La Première Guerre mondiale a posé des questions nouvelles aux médecins, au point de remettre en cause les principes thérapeutiques dominants, admis, établis et mis en oeuvre à l'entrée en guerre. La confrontation de la guerre vécue par ceux de l'avant, le plus souvent de jeunes médecins jetés sans préparation ni expérience dans le feu - ceux du dedans -, à la guerre imaginée par ceux de l'arrière, qui se tiennent à distance de l'évènement guerrier mais qui sont aussi plus expérimentés - ceux du dehors -, préside aux mécanismes du processus décisionnel quant aux attitudes, en termes de pratique et d'éthique, à entreprendre sur le front: intervenir ou s'abstenir? amputer ou conserver? soigner ou juger? C'est à partir d'exemples que se construit notre démonstration: le cas des blessures au ventre s'inscrit dans le processus en faveur de l'intervention (il en va de même pour les atteintes cranio-cérébrales, thoraciques et les troubles mentaux et nerveux). L'exemple des blessures aux membres renvoie au mouvement thérapeutique qui incline de l'amputation vers la conservation. Dans une ultime partie, l'attitude des médecins sur le terrain de l'éthique et de la justice est envisagée à partir des refus de soins et mutilations volontaires."
Bonne lecture.
Cordialement.
Jean RIOTTE.