Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous,
Peu de mois après le début de la guerre, on améliore les conditions de transport des blessés.
Le nouveau train sanitaire est présenté dans le PETIT NICOIS du 24 novembre 1914 :
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Cordialement
MoniqueB

Bonjour à toutes et à tous,
Merci, Monique, pour cette information...d' époque.
Les blessés du XVè Corps (injustement diffamé au début du conflit)...et les blessés d' autres Corps méritaient de telles installations.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

Bonsoir à Toutes & Tous
Bonsoir Monique et Jean

Voici quelques informations sur les trains sanitaires, extraites d'un article publié dans la Revue générale des Chemins de fer (volume unique couvrant la période du 09/1914 au 06/1919) intitulé "Les chemins de fer pendant la guerre 1914-1918" de M. PESCHAUD:

(...)

TRANSPORTS SANITAIRES :

S'il faut conduire les combattants au feu et les ravitailler, il faut aussi hélas! évacuer les blessés du front de combat. Les transports sanitaires nécessitent la formation de nombreux trains spécialement aménagés dans ce but. L'obligation d'y disposer un grand nombre de couchettes pour les grands blessés fait qu'à nombre de voitures égal, ces trains transportent naturellement beaucoup moins de personnes qu'un train de combattants.

Dès le début de la mobilisation on avait mis en service des trains sanitaires dits permanents à intercirculation, prévus dès le temps de paix. Ces trains étaient composés chacun de 23 véhicules dont 16 pour les blessés. Des trains semi-permanents et des trains improvisés très améliorés, composés, les premiers de 21 véhicules et les seconds de 39, ont été mis ultérieurement en service. Peu à peu les trains improvisés furent de moins en moins employés mais les trains du type semi-permanent le furent de plus en plus.

La circulation des trains sanitaires sur les réseaux touchant au front donne une idée exacte de l'importance de ce trafic particulier.

En 1914, le réseau Nord en voyait circuler 3007 (trains à vide et à charge); l'Est, 792.
En 1915, il en circulait, sur le Nord: 17006 et 10736 sur l'Est.
Pour chacune des trois dernières années de la guerre, le nombre de trains et de voitures, a été sur l'Est, de 8594 en 1916, 5412 en 1917, 7360 en 1918. Sur le Nord, le nombre des trains sanitaires a varié entre 15000 et 15800. Le nombre des voitures d'un train sanitaire est d'environ 30.

(...)

Bonne soirée.

Bonsoir à toutes et à tous,
Bonsoir Popol,
Merci beaucoup pour ces précisions.
Est-ce que ce document aborde les accidents? tant ceux qui ont eu lieu lors de la concentration des troupes en août 1914 (déraillements, incendies, tamponnements.....) que ceux qui se sont produits plus tard et en particulier les trains de permissionnaires (159è RIA, vallée de la Maurienne...)?
Où peut-on consulter ce document?
En effet je suis toujours à la recherche d'informations sur un accident qui s'est déroulé lors du transport par VF du 61ème RI stationné à Privas/Aix-en-Provence. Cet accident - décapitation de plusieurs soldats montés sur le(s) toit(s) de wagon(s) - se serait produit le 6 ou 7 août 1914 entre Privas (ou Aix-en-Provence) et Vézelise en Meurthe-et-Moselle, très vraisemblablement dans la vallée du Rhône.
D'avance, merci.
Cordialement.
Jean RIOTTE.

Bonsoir à tous,
Bonsoir Monique,
Il est bien gentil le Petit Niçois mais je vous recommande la lecture (et l'enregistrement) du rapport Doyen sur le fonctionnement du service de Santé en 14/15... Edifiant... Une horreur.
http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/ ... o=chapitre
Bonne lecture.
A enregistrer et à mettre en pdf. (13 Mo)
Bien cordialement,
Bernard

Bonjour à Toutes & Tous
Bonjour Jean

Je n'ai pas oublié votre demande relative au malheureux accident ferroviaire concernant le 61ème Ri. Je poursuis les recherches mais je crains qu'il ne soit pas possible, en Belgique, de retrouver de plus amples informations... !

L'article de M. PESCHAUD "Les Chemins de fer pendant la guerre 1914-1918", publié dans la revue précitée qui existe depuis 1879 (édition DUNOD à Paris), reste très général et s'adresse plutôt aux ingénieurs ferroviaires. Cette revue, consultée au centre de documentation de la SNCB (chemins de fer belges) à Bruxelles, doit certainement exister, en France, dans les bibliothèques techniques (Travaux publics, Universités, ...) (à la SNCF à Paris?). Les accidents ferroviaires ne sont pas évoqués dans cet article.

Cette période ferroviaire est également évoquée, selon l'auteur, dans la "Revue Politique et Parlementaire" (n°10 d'octobre 1915), dans "Le Temps" des 18 et 25 décembre 1918, et 5 janvier 1919, dans la "Revue des Deux-Mondes" des 15 mars et 1er avril 1919. Je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir ces revues.

Dès le premier jour de mobilisation, le service des chemins de fer devait passer, en entier, entre les mains de l'autorité militaire. A partir de ce moment, et sur avis notifié par le Ministre de la Guerre, par arrêté en date du 02/08/1914, les Compagnies furent tenues de mettre à la disposition de l'administration militaire la totalité de leurs moyens de transport sur l'étendue du réseau (qui sera divisé en zone des armées et en zone de l'intérieur).

Lors d'un accident ferroviaire, il y a toujours établissement d'un rapport d'enquête, d'un PJ ... Ces documents sont peut-être encore conservés au niveau départemental, au niveau militaire ...?

A mon avis, la recherche devrait commencer par la consultation des journaux régionaux de l'époque.

Bonne journée

Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Popol,
Merci pour cette réponse qui m'ouvre de nouvelles pistes de recherches. J'ai pensé aux journaux locaux; mais ne connaissant pas le lieu exact du drame et les autorités militaires ayant imposé à la presse de n'en rien dire, je n'ai pas été plus loin...à tort sans doute.
En revanche je vais activer mes "réseaux gendarmerie" et réactiver mes "réseaux...SNCF" !!!!
Encore merci Popol pour vos coups de main.
Bien cordialement.
Jean RIOTTE.

Bonsoir à tous,
Bonsoir Monique,
Il est bien gentil le Petit Niçois mais je vous recommande la lecture (et l'enregistrement) du rapport Doyen sur le fonctionnement du service de Santé en 14/15... Edifiant... Une horreur.
http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/ ... o=chapitre
Bonne lecture.
A enregistrer et à mettre en pdf. (13 Mo)
Bien cordialement,
Bernard

Bonjour à tous,
Bonjour Bernard,

J'ai enregistré le rapport Doyen,effectivement, c'est assez hallucinant, et répond en partie aux interrogations de Stéphan sur un autre fil, concernant le témoignage d'un soldat au sujet du Val de Grâce (fil que je ne retrouve pas). J'ai été infoutu de la transformer en PDF, mais est à disposition pour qui veut. Dommage, Doyen est décédé en 1916, il aurait pu en faire, des choses (à ce propos, je ne sais si ses recommandations ont été suivies d'effets).

Cordialement,
Franck

bonsoir à tous

en fait,je ne vais rien apporter à ce fil
je voulais juste dire quelques mots pour dire à:
-Bernard:merci beaucoup pour ce rapport Doyen,je l'ai carrément imprimé vu son importance documentaire
-Franck: pour le pdf,c'est pareillement chinois pour moi,et le livre dont parlait Stephan était "Scandales médicaux pendant la Grande Guerre"....j'avoue,je n'ai pas pu résister longtemps,je l'ai lu aussi,et je ne l'ai pas regretté..
-Monique: pardon pour la digression de votre sujet

amicalement,
Mireille