Forum PAGES 14-18

Bonjour à tous

Même si les circonstances portent notre attention vers d'autres pensées, le PRISME 14/18 vous présente son dernier sujet :

A la suite de notre précédent article intitulé « Condamnés à mort ou condamnés à mort par contumace, graciés ou pas, en 1914 y a-t-il eu des garde-fous ? » qui est le premier volet du cycle d’articles consacré à cette thématique, le Prisme entame ici l’année 1915 à travers cet encart spécial dédié au dossier très particulier des 23 soldats du 56e RI qui justifie un article à lui tout seul.



http://prisme1418.blogspot.fr/2015/11/u ... amnes.html

Bonne lecture à tous

Cordialement

yves

Bonjour

Voilà encore un formidable document .

Je comprends qu'il y ait des débats interminables

sur ce sujet . Et qu'il soit si difficile de prendre

position . La vie tenait à si peu dans ces jugements !

Bon week-end à tou(tes)s

Ninon

Bonsoir,

très intéressant, merci de faire partager votre travail de recherche.

Voici un cartouche du 56e dans un village proche du Bois d'Ailly. Un autre est conservé au musée de Marbotte.


Photo: Frédéric RADET.

Cordialement,
Frédéric

Bonjour,

merci Yves de m'avoir signalé votre article très documenté et excellemment rédigé.
A la lecture de Fusillés pour l'exemple 1914-1915 d'André Bach en 2003, j'avais été interpelé par cette affaire impliquant le 56e RI, sujet d'étude de l'association Pour ceux de 14 ... . Nous avions alors récupéré les dossiers des condamnés dans les archives de la justice militaire et mené quelques recherches sur leur sort. Aussi, au mois de mai dernier, à l'occasion de son centenaire, Pour ceux de 14 ... a publié sur son site un article consacré à cet évènement. Il s’attache plutôt au destin de ces 23 hommes qu’aux tenants et aboutissants du procès que vous décrivez parfaitement.

http://www.pourceuxde14-regimentschalon ... ite/42.pdf

Cordialement.

Bonjour à tous

Pour répondre à Frédéric : je suis allé en 2009 à Marbotte suite à une invitation de Florian sur le forum pour visiter entre autres choses, la nécropole, le fort de Liouville, le musée de Marbotte mais je ne me souvenais pas de cette plaque. J'ai gardé un excellent souvenir du brillant exposé de Florian. Il m'a manqué d'un peu de temps pour aller voir la tranchée des bouleaux où mon grand-père soldat au 134e RI a reçu des éclats d'obus le 15 mai 1915.

Pour répondre à Ninon : appréhender la problématique des condamnés à mort ou des fusillés n'est pas chose facile, beaucoup de personnes "surfent" involontairement ou volontairement sur des "à priori", sur des méconnaissances. C'est également toute la question du "binôme" "Histoire/mémoire".

Tout le monde a un parent qui a fait cette guerre, tout le monde a entendu des récits plus ou moins proches de cette réalité, tout le monde a lu un reportage ou vu un téléfilm sur ces évènements mais combien des personnes se sont astreintes à lire des dizaines de dossiers de CDG avant de se prononcer publiquement sur le sujet ??

Cet article montre la complexité de la justice militaire en 1915, qui ne se résume pas à quelques dogmes entretenus par des groupuscules. Cet article illustre bien la notion de "fusillés pour l'exemple" mais il faut bien savoir que cette notion ne s'applique pas à tous les fusillés. http://prisme1418.blogspot.fr/2015_02_01_archive.html


Cordialement

yves

Bonjour Dominique

Bel article sur ces hommes que je n'avais pas remarqué. Pourtant, j'allais régulièrement sur l'ancien site comme je vais sur le nouveau.

Nous avons construit cet article à la suite du cycle commencé avec 1914 mais la dimension de cette affaire méritait un article en propre. De notre côté, en s'attachant à décortiquer l'aspect "judiciaire" de ce dossier, nous avons trouvé intéressant de parler de ces hommes (comme vous), cela donne une autre perception des évènements qui complète bien l'aspect purement judiciaire.

On voit que l'équipe de "Pour ceux de 14" poursuit le travail entreprit.

Cordialement

yves

Bonjour Yves, bonjour à tous,

Superbe travail que vous avez réalisé. Il nous fait effectivement découvrir que ce sujet n'est pas aussi simple à étudier que l'on pourrait le croire.

Nous autorisez-vous à insérer le lien permettant d'accéder à celui-ci à partir de notre site ?

Bien cordialement,

Nicolas

Bonjour à toutes et à tous, bonjour Yves,

J'ai donné samedi à Manosque une conférence sur le thème de l'affaire du15°Ca.
Il y avait vraiment beaucoup de monde et la discussion d'une heure a vite glissé sur les fusillés et les réhabilitations.
Comme vous l'imaginez j'ai soutenu ma position: cas par cas, dossiers étudiés en ligne, proche de celle de Prisme, face à la position de la LDH présente en nombre: réhabilitation collective. La discussion a été constructive et il a été fait souvent référence au site de Prisme.
Il semble bien que plus personne ne regrette la publication des dossiers.
Cordialement.
CC

Bonjour à tous, Bonjour Nicolas, bonjour claude

Nicolas : le sort de 23 soldats du 56e étant au centre de cet article et le 56e étant un des régiments suivis de très près par votre association, pas de problème pour le Prisme pour mettre le lien. Nous pourrions mettre le lien mentionné par Dominique si vous êtes d'accord.
Dans cet article, il manque la photo du commissaire rapporteur, elle n'est pas dans son dossier, dommage

Claude : le chemin sera encore long pour faire passer le message.

Une image est toujours dans mon esprit : celle du colloque sur les fusillés de l’hôtel de ville de Paris en janvier 2014. Parmi le public, la LDH était présente avec gilles manceron comme un autre groupe avec marc blondel. Le matin, la parole avait été réservée aux historiens venus de plusieurs pays et durant une partie de l’après-midi, les familles de fusillés qu'on n'entend jamais, ont pu s'exprimer.

A un moment, une petite dame s'est levée 2 rangs derrière blondel, a pris le micro et a déclaré : je suis la petite fille de Lucien Bersot fusillé en 1915, je suis contre une réhabilitation collective, par contre si une famille désire la réhabilitation d'un membre de sa famille fusillé en 14/18, je suis pour.

Pas un bruit dans l’auditorium, venant de cette dame, sa déclaration a porté dans le public. Au Prisme, nous savons que sa déclaration est fondée. Chacun doit s’interroger sur cette déclaration et son pourquoi.

Les contre-vérités ne gênent personne. L'année dernière, dans mon "coin", un groupe a fait paraître un article sur le journal local mentionnant "5 fusillés pour l'exemple" dans notre département. Sans aller très loin, quand on sait que 2 de ces soldats ont été fusillés pour assassinat, on peut s’interroger sur l’honnêteté intellectuelle de ces personnes. Il faut recadrer ces personnes, c'est ce qu'a fait le petit-fils d'un fusillé en janvier 2014 en remettant "fermement au pied" marc blondel à la fin du colloque.


Cordialement

yves

Bonsoir Yves, Bonsoir à tous,

Yves, je vous remercie pour votre autorisation de publication du lien dans notre site. Il va de soi que vous avez l'accord d'associer le lien de l'article paru dans notre site, celui-ci étant lien direct avec votre travail de recherche.

Bien cordialement,