Re: cahier de guerre de Constant Vincent 57e et 60e RI
Publié : jeu. oct. 26, 2006 5:13 am
Bonjour à tous,
Je vous présente mon site sur le carnet de guerre de mon arrière-grand-père, avec documentation.
Il a fait la guerre de août 1914 au 57e RI à avril 1917 au 60e RI, date de sa blessure, et démobilisé début 1918.
Il commence par la bataille des frontières à Lobbes en Belgique, le combat de Guise, la retraite, la 1ère bataille de la Marne et la stabilisation du front près de Craonne. 1ère blessure légère d'une balle perdue dans la jambe, il retourne au dépôt. L'année 1915 sera assez tranquille mais en février et avril 1916, c'est Verdun. Après un passage à l'abri de coups durs en Lorraine et dans les Vosges, ce sont les combats de la Somme d'août et septembre près de Cléry et à Bouchavesne, puis le secteur de la main de Massige. Enfin vient le 16 avril 1917 et l'offensive au sud-est du chemin des Dames, et la grave blessure à l'épaule par éclat d'obus, qui finalement lui sauvera peut-être la vie.
C'est l'histoire d'un cultivateur ordinaire et pragmatique qui a fait ce qu'on lui a dit de faire, ni plus ni moins, et qui, survivant, s'est retrouvé caporal puis sergent. Il a eu durant cette guerre des moments très durs mais aussi de bonheur, et toujours il en parle avec retenue, sans trop s'épancher.
Mais parfois de courtes phrases sont aussi fortes que de grandes emphases : 12 octobre 1914, moulin de Vauclerc "On essaie de sortir des tranchées mais malheureusement ceux qui sont sortis la plupart ne sont pas revenus. Ce jour là Seguin Abel de la Tournerie de Gémozac fut tué à deux mètres de moi."
Aux amateurs, bonne lecture
cahier de guerre de Constant Vincent
Cordialement
Vincent
Je vous présente mon site sur le carnet de guerre de mon arrière-grand-père, avec documentation.
Il a fait la guerre de août 1914 au 57e RI à avril 1917 au 60e RI, date de sa blessure, et démobilisé début 1918.
Il commence par la bataille des frontières à Lobbes en Belgique, le combat de Guise, la retraite, la 1ère bataille de la Marne et la stabilisation du front près de Craonne. 1ère blessure légère d'une balle perdue dans la jambe, il retourne au dépôt. L'année 1915 sera assez tranquille mais en février et avril 1916, c'est Verdun. Après un passage à l'abri de coups durs en Lorraine et dans les Vosges, ce sont les combats de la Somme d'août et septembre près de Cléry et à Bouchavesne, puis le secteur de la main de Massige. Enfin vient le 16 avril 1917 et l'offensive au sud-est du chemin des Dames, et la grave blessure à l'épaule par éclat d'obus, qui finalement lui sauvera peut-être la vie.
C'est l'histoire d'un cultivateur ordinaire et pragmatique qui a fait ce qu'on lui a dit de faire, ni plus ni moins, et qui, survivant, s'est retrouvé caporal puis sergent. Il a eu durant cette guerre des moments très durs mais aussi de bonheur, et toujours il en parle avec retenue, sans trop s'épancher.
Mais parfois de courtes phrases sont aussi fortes que de grandes emphases : 12 octobre 1914, moulin de Vauclerc "On essaie de sortir des tranchées mais malheureusement ceux qui sont sortis la plupart ne sont pas revenus. Ce jour là Seguin Abel de la Tournerie de Gémozac fut tué à deux mètres de moi."
Aux amateurs, bonne lecture

cahier de guerre de Constant Vincent
Cordialement
Vincent