Une photographie, cinq regards

[Arnaud Carobbi]

22 novembre 1914 - 22 novembre 2013

Bonjour à tous,

99 ans après jour pour jour. Une si belle photographie que nous n'avons pas résisté à l'envie de travailler dessus.
Une photographie, cinq points de vue pour une expérience qui a largement dépassé nos attentes. Émulation numérique, résultats au-delà de nos espérances premières. Cinq enquêtes à découvrir.
Attention : il ne s'agit pas de 5 fois le même article, mais bien de 5 travaux menés parallèlement pendant une vingtaine de jours. On y trouvera donc des chevauchements, mais surtout le regard particulier de chacun d'entre-nous.
Bonne découverte.

- Sur le blog de Valérie Q. http://pommiers19141918.canalblog.com/

- Sur le blog d'Isabelle S. http://zhug.blogspot.fr/

- Sur le blog du 74e RI de Stéphan Agosto http://74eri.canalblog.com/

- Sur le site du 119e RI de Xavier Bocé http://regiment119.perso.sfr.fr/Classe_1914.html

- Sur le site du parcours du combattant d'Arnaud Carobbi http://combattant.14-18.pagesperso-oran ... g03ac.html

Amicalement,
Arnaud

[armand]

Bonjour

Travaux remarquables. Merci de nous l'avoir signalé.

Arnaud, tu notes les effets disparates. Cela me rappelle une photo du fond d'archives familial

Départ des réservistes du 132e
Amicalement
Armand

[IM Louis Jean]

Bonjour à toutes et à tous,
Bonjour Valérie, Isabelle S., Stéphan Agosto, Xavier Bocé, Arnaud Carobbi,

Passionnantes études!
Émouvantes

Encore, encore

Cordialement
IM Louis Jean
sesouvenir

[Shark260486]

Bonjour,

Tout simplement excellent! Recherches complémentaires pour plus de richesses. Et ceci avec une seul photo! La recherche sur cette période à de beau jours devant elle.

Cordialement,
Shark

[Valerie Q]

Bonsoir à tous

Merci d'avoir pris la peine de lire nos "articles" et bien contente que vous les ayez appréciés.
Nous avons nous aussi été très surpris par l'ampleur de ce qu'il était possible de faire avec ce cliché. Cette démarche très particulière nous permet aussi d'avoir une réflexion méthodologique. Ouvrir les horizons, les esprits, collaborer, nous enrichit et enrichit aussi les connaissances de tous.
Belle expérience en tout cas.

Bien cordialement
Valérie

[Annie]

Bonsoir,

Belle expérience, en effet.
J'ai été passionnée par ces cinq articles.
Bravo pour ces travaux !

Bien cordialement,
Annie

[benv]

Bonsoir,

Très intéressant cet exercice. On vois bien que chacun en fonction de ses connaissances, de son regard peu faire parler ce document de différentes façons. Et chacune de ces recherches complète les autres pour donner au final quelque chose de très complet.

Bravo à vous cinq.

Benoît

[chanteloube]

Bonjour,

Magnifique travail en effet, les résultats d'une telle synergie parlent d'eux-mêmes.
Puis-je ajouter, en vrac, quelques remarques, modestes au regard de ce qui a été dit, à ce travail:

- je suis étonné par la manière dont les soldats portent ou tiennent leur fusil...j'avais remarqué ceci durant mon service militaire, avant 1968, la manière différente dont les jeunes paysans habitués au fusil de chasse "tenaient" le MAS 36 et le 49-56 et surtout.... et surtout le temps qu’il fallait aux jeunes recrues d’origine non paysanne pour s’habituer à l’omniprésence du fusil à leur côté..par exemple le fait de ne pas mettre les mains sur le canon comme le fait une des recrues présente sur la photographie…-il est intéressant de constater les différentes positions des mains
- Nos amis ont déjà noté le disparate des tenues et des chaussures, j’ajoute que la composition fuyante de la photographie qui centre l’attention sur le « fils » du photographe (c’est ce que j’ai cru comprendre) mais qui est aussi plus grand que les autres, montre aussi, volontairement ou non, que sa tenue est différente des autres, vêtement et chaussures: pas de bandes molletières bottes de cuir (il me semble) etc…
- J’ai noté aussi le sifflet présent sur l’un des officiers, (ce que je crois être un sifflet) porté ostensiblement (ou réglementairement je ne sais trancher) affirme de façon évidente un souci d’autorité
- Un des soldats de droite semble porter du pain sur son sac, du pain non emballé ce qui peut surprendre et militerait en faveur d’une photo moins posée qu’il n’y paraît
- Un des « personnages », à gauche dans une capote longue foncée porte une écharpe longue de façon assez peu réglementaire. Il est plus vieux que les autres porte une moustache ce qui à priori (mais je peux me tromper) écarte l’idée qu’il serait aumônier, il porte aussi un fusil à l’épaule…
- Tous les regards sont graves, personne ne s’amuse de la situation… le prêtre seul esquisse un maigre sourire… au total gravité, voire angoisse pour tous.
- Il y aurait encore à dire , probablement, dans les détails, mais qui apporterait , c’est mon sentiment, peu de chose à l’idée que je retire de ce magnifique document : au moment où ce cliché est pris tout « le monde a compris que la guerre tue »

Encore une fois félicitation pour ces regards croisés si perspicaces! Un travail pédagogique remarquable.


A bientôt
CC