Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et toutes!

Enfin l'épilogue!
Loin de toutes polémiques! je vous annonce que demain matin les restes de nos "braves" seront inhumés au cimetière militaire des Glacis à Belfort.
Les chaussures d'un soldat sont en fait des brodequins modèle 1893 modifié 1912 (semelle ayant 57 à 88 clous), made in France!(il n'y avait qu'une seule paire en très mauvais état)
J'ai cherché vainement SIMITEL OU STIMITEL "Mort pour la France" généaweb....
Pour le soldat SOUTH , rien pour l'instant, je cherche toujours!!! U.S. ou Canadien....

RAILWAY

Bonsoir ,

Et ben voilààààààààààààà !! Il faut donc remuer la presse pour que les décisions se prennent !!

Pour ma part , je suis très heureuse de cette décision ( qui paraissait pourtant si simple , nom d'un petit bonhomme )

Bonne soirée et merci à Railway de nous avoir tenu au courant

Ninon

C'est une bonne nouvelle !
La paix pour ces soldats (et peut être aussi pour le forum)
Fabien

Bonjour,
http://www.lepays.fr/territoire-de-belf ... t-francais
Bonne journée.

Bonjour ,

L'enquète progresse . Maintenant on s'occupe d'eux et j'en suis très heureuse

Amicalement , Ninon

Bonsoir à tous,

Etrange histoire que celle du cimetière israélite de Belfort, de toute évidence. Le Recueil Officiel des sépultures militaires, publié en 1929, y mentionnait l’existence d’une unique tombe. Le registre établi en 1927 par la section de l’état civil de la 7e Région pour le secteur de Belfort, indique qu’y repose le sergent Maurice Dreyfus, du 49e RIT, inhumé le 29 décembre 1914. Une seconde tombe française se trouvait dans ce cimetière jusqu’en juin 1922 (date de la restitution du corps à sa famille), celle de Robert Oppenheim, du 20e Dragons, décédé à Belfort le 28 janvier 1916 (un cavalier, justement…).

Au final, il serait intéressant de savoir combien de tombes, de quelles nationalités, ont existé dans ce cimetière avant que les corps ne soient relevés. En outre, je serais curieux de savoir s’il se trouvait à Belfort une « place réservée pour les membres amputés », comme ce fut le cas dans le cimetière militaire de Bussang.

Bien cordialement,
Eric Mansuy

Bonsoir Eric,

Etrange histoire que celle du cimetière israélite de Belfort, de toute évidence. Le Recueil Officiel des sépultures militaires, publié en 1929, y mentionnait l’existence d’une unique tombe. Le registre établi en 1927 par la section de l’état civil de la 7e Région pour le secteur de Belfort, indique qu’y repose le sergent Maurice Dreyfus, du 49e RIT, inhumé le 29 décembre 1914. Une seconde tombe française se trouvait dans ce cimetière jusqu’en juin 1922 (date de la restitution du corps à sa famille), celle de Robert Oppenheim, du 20e Dragons, décédé à Belfort le 28 janvier 1916 (un cavalier, justement…).
Au final, il serait intéressant de savoir combien de tombes, de quelles nationalités, ont existé dans ce cimetière avant que les corps ne soient relevés. En outre, je serais curieux de savoir s’il se trouvait à Belfort une « place réservée pour les membres amputés », comme ce fut le cas dans le cimetière militaire de Bussang.

Dans le cimetière israélite, Dreyfus Maurice tombe n° 2 – inventaire des sépultures militaires dans la ville de Belfort 1924. ( A.M. )

Le cimetière provisoire 14-18 est indépendant du cimetière Israélite. Il se situait en contre-bas.
Aujourd’hui, la rue Molière traverse le site.
Tracé approximatif.



Pour sont nombre de tombes, heu! l’année prochaine pour l’instant ma liste s’arrête au 17 juin 1922 avec la tombe n°314
Pour les membres amputés c’était en fosse commune au cimetière de Brasse. Caisse en bois avec inventaire.
Même source: A.M.



Amicalement, Patrice.

Bonsoir Patrice,

Merci pour ces excellents apports. Pour information, Oppenheim a reposé dans la tombe n°816 (numéro ancien), et Dreyfus dans la tombe n°817 (numéro ancien également).

Amicalement,
Eric

Bonjour,

http://www.lepays.fr/faits-divers/2012/ ... t-francais

Concernant l’absence de documents je ne comprends pas de quoi il s’agit.



C’est la localisation du cimetière provisoire en vue de sa transformation en cimetière définitif.

Le cimetière provisoire portait le nom de “ Bellevue. ”



Il s’agit ici d’exhumations pour les transfères vers les communes désignées par la famille.
J’avais ( rapidement et en partie seulement ) consulté ce dossier pour trouver l’éventuelle exhumation d’un soldat Ponteil, donné pour être inhumé au cimetière des Mobiles dont je n’avais pas trouvé la tombe.
Son enregistrement au cimetière avec le lieu de décès: ( notez qu'il est barré en rouge. )



Et la cause est son exhumation:



Ma recherche ayant abouti, je n'ai pas cherché plus loin. C'est toujours un projet, mais j'ai d'autres priorités.
Bonne journée, Patrice.

Bonsoir à tous,
Bonsoir Patrice,

Merci pour ces dernières nouvelles. Quelques passages du dernier article en date ont attiré mon attention.

« Pour Renaud Rousselet, pas de doute, il s’agit de cavaliers français « parmi les toutes premières victimes de la Première Guerre, tués en août ou durant l’hiver 1914. Ils ont pu combattre pendant la bataille d’Alsace, du côté du moulin de la Caille ». »
La nécropole des Glacis du Château regroupe les tombes provenant des cimetières militaires de Belfort (Bellevue et Mobiles), Héricourt, Lachapelle-sous-Rougemont, Lure, Bessoncourt, Chavannes-les-Grands, et des cimetières communaux de Montreux-Château, Petit-Croix, Vézelois, Belfort (Brasse), Giromagny, Lachapelle-sous-Rougemont, Vesoul, Argiésans, Reppe, Phaffans, Chèvremont, Pérouse.
Au final, je m’interroge : si ce sont des cavaliers tués en début de guerre (entre août et décembre 1914), et inhumés dans un premier temps à l’Est de Belfort, pourquoi leurs ossements se trouvent-ils sur le site de l’ancien cimetière israélite alors que les cimetières originels ont été regroupés aux Glacis ?
Suivons l’hypothèse des combats « du moulin de la Caille », qui sont évoqués, et voyons alors qui sont ceux qui, étant des cavaliers, ont été inhumés à Chavannes-les-Grands, et reposent à présent à Belfort : Raymond Laperrine, du 10e Dragons, mort le 14 avril 1916 (c’est un peu tard…) est le seul cavalier.

Je lis ensuite : « Ce qui est certain, c’est que ces deux corps n’étaient pas les seuls et qu’il reste encore des soldats de 1914-1918 sous certaines maisons de la Pépinière. C’est un vrai scandale de les laisser là alors que nous allons fêter le 100 e anniversaire du début de la Première Guerre mondiale à Belfort. Ce serait un bel hommage que de sonder le quartier et de leur offrir une sépulture décente. »
Des « soldats » ? Qui sait. Des ossements de soldats, plus certainement ; à ce titre, la lecture de l’excellent ouvrage de Guy Flucher, Le Chemin des Dames. Du champ d’honneur… au champ des morts, est éclairant quant à ce qui subsiste de certains corps ayant été relevés et inhumés en nécropoles ou carrés militaires.

Amicalement,
Eric