Re: La Grande Guerre est passée par Albi
Publié : mar. déc. 13, 2011 12:15 pm
Bonjour à toutes et à tous,
Voici un article assez intéressant que j'ai lu ce matin dans la Dépêche :
- Albi et sa région
ACTUPRATIQUESPORTSLOISIRS« TarnPublié le 13/12/2011 08:26 | Alain-Marc Delbouys
Albi. Un obus de 14-18 extrait du Tarn au pont-vieux.
Éric Bourgogne, chef du service interdépartemental de déminage de Toulouse, tenant cet obus de la Première guerre mondiale bourré de poudre et de 390 billes métalliques.
Dans les mains du démineur, l'objet a la taille et l'air inoffensif d'une bouteille de champagne, le poids (10 à 15 kilos) en plus. Qu'on ne s'y trompe pas : cet obus remonté hier après-midi du fond du Tarn « restait très dangereux. Après avoir séjourné un temps indéfini sous l'eau, la poudre noire était humide. Mais une fois séchée, elle pouvait exploser à nouveau. L'obus retrouvait alors son potentiel», avertit Éric Bourgogne, chef du service interdépartemental de déminage de Toulouse, qui frémit à l'idée que cet engin de mort « est peut-être resté pendant des années en guise de décoration sur une cheminée, où la chaleur aggravait le risque, qui reste présent tant qu'on n'a pas détruit l'obus pour de bon. Il aurait suffi que quelqu'un le manipule... »
Les sapeurs-pompiers ont découvert cette munition de la Première guerre mondiale qui gisait par quatre mètres de profondeur, lors d'un exercice de plongée, le 1er décembre 2011, en aval de la 5e arche du Pont-Vieux à Albi. « On s'est dit : on ne touche pas. On balise et on laisse faire les spécialistes », dit l'adjudant Régis Tesson, responsable des 17 pompiers plongeurs du Tarn.
«Ayez le bon réflexe d'appeler les démineurs»
Deux démineurs plongeurs de la Sécurité civile, Jean-François Lebeaux de Bordeaux et Jean-Claude Demotte de Montpellier, sont venus hier à Albi extraire ce qui s'est avéré être « un obus français de 75 mm bi-bloc balleux. Bourré de 600 grammes de poudre noire, il projetait 390 billes métalliques de 5 mm de diamètre. En plus de cette mitraille, il y a l'enveloppe en fonte aciérée, dont des morceaux pouvaient lors de l'explosion blesser jusqu'à 500 mètres de distance. Tiré par un canon de 75, ce modèle produit à partir de 1892 était lancé sur les tranchées pour tuer ou blesser des soldats pendant la guerre de 14-18. Cet obus qui n'avait pas explosé en tombant a dû être ramené en souvenir par un poilu.»
C'est bien ce qui inquiète Xavier Dégrange, directeur de cabinet du préfet du Tarn, venu « mettre en avant le rôle des démineurs et lancer un appel». « Les gens qui trouvent ce genre d'obus, par exemple en héritant d'une maison, préfèrent les jeter comme ici par-dessus le parapet du Pont-Vieux, plutôt que de faire appel aux démineurs. Souvent parce qu'ils ont peur de payer », dit Éric Bourgogne, qui rappelle que « l'intervention est gratuite ».
Le seul moyen de se débarrasser en sécurité de ces horreurs potentielles. Ce qui fut fait dès hier… en faisant exploser l'obus dans un endroit à l'écart.
Je ne savais pas que des combats se sont déroulés à Albi.
Bonne journée,
Sincères salutations "POILUS" Nancéennes,
Xavier.
Voici un article assez intéressant que j'ai lu ce matin dans la Dépêche :
- Albi et sa région
ACTUPRATIQUESPORTSLOISIRS« TarnPublié le 13/12/2011 08:26 | Alain-Marc Delbouys
Albi. Un obus de 14-18 extrait du Tarn au pont-vieux.
Éric Bourgogne, chef du service interdépartemental de déminage de Toulouse, tenant cet obus de la Première guerre mondiale bourré de poudre et de 390 billes métalliques.
Dans les mains du démineur, l'objet a la taille et l'air inoffensif d'une bouteille de champagne, le poids (10 à 15 kilos) en plus. Qu'on ne s'y trompe pas : cet obus remonté hier après-midi du fond du Tarn « restait très dangereux. Après avoir séjourné un temps indéfini sous l'eau, la poudre noire était humide. Mais une fois séchée, elle pouvait exploser à nouveau. L'obus retrouvait alors son potentiel», avertit Éric Bourgogne, chef du service interdépartemental de déminage de Toulouse, qui frémit à l'idée que cet engin de mort « est peut-être resté pendant des années en guise de décoration sur une cheminée, où la chaleur aggravait le risque, qui reste présent tant qu'on n'a pas détruit l'obus pour de bon. Il aurait suffi que quelqu'un le manipule... »
Les sapeurs-pompiers ont découvert cette munition de la Première guerre mondiale qui gisait par quatre mètres de profondeur, lors d'un exercice de plongée, le 1er décembre 2011, en aval de la 5e arche du Pont-Vieux à Albi. « On s'est dit : on ne touche pas. On balise et on laisse faire les spécialistes », dit l'adjudant Régis Tesson, responsable des 17 pompiers plongeurs du Tarn.
«Ayez le bon réflexe d'appeler les démineurs»
Deux démineurs plongeurs de la Sécurité civile, Jean-François Lebeaux de Bordeaux et Jean-Claude Demotte de Montpellier, sont venus hier à Albi extraire ce qui s'est avéré être « un obus français de 75 mm bi-bloc balleux. Bourré de 600 grammes de poudre noire, il projetait 390 billes métalliques de 5 mm de diamètre. En plus de cette mitraille, il y a l'enveloppe en fonte aciérée, dont des morceaux pouvaient lors de l'explosion blesser jusqu'à 500 mètres de distance. Tiré par un canon de 75, ce modèle produit à partir de 1892 était lancé sur les tranchées pour tuer ou blesser des soldats pendant la guerre de 14-18. Cet obus qui n'avait pas explosé en tombant a dû être ramené en souvenir par un poilu.»
C'est bien ce qui inquiète Xavier Dégrange, directeur de cabinet du préfet du Tarn, venu « mettre en avant le rôle des démineurs et lancer un appel». « Les gens qui trouvent ce genre d'obus, par exemple en héritant d'une maison, préfèrent les jeter comme ici par-dessus le parapet du Pont-Vieux, plutôt que de faire appel aux démineurs. Souvent parce qu'ils ont peur de payer », dit Éric Bourgogne, qui rappelle que « l'intervention est gratuite ».
Le seul moyen de se débarrasser en sécurité de ces horreurs potentielles. Ce qui fut fait dès hier… en faisant exploser l'obus dans un endroit à l'écart.
Je ne savais pas que des combats se sont déroulés à Albi.
Bonne journée,
Sincères salutations "POILUS" Nancéennes,
Xavier.
