Re: Le plus grand mutilé de France de la Grande Guerre, habitait l'Audoma
Publié : sam. nov. 12, 2011 1:28 pm
Le plus grand mutilé de France de la Grande Guerre, habitait l'Audomarois
dimanche 06.11.2011, 05:27 - La Voix du Nord
Auguste Delengaigne, véritable miraculé de la guerre 14-18.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Sain ... ra.shtml
En 1914, lorsqu'Auguste Delengaine quitte son village d'Alquines, pour rejoindre le 272e régiment d'artillerie personne ne se doute de ce que le sort lui réserve. Après une première blessure sur le front de l'Aisne qui l'envoya durant quelques mois à l'hôpital, il retourna au combat.
Le 7 mai 1917, devant le fort de Brimont, dans la Meuse, un obus éclate près de lui, son corps est littéralement déchiqueté. Sans aucun secours durant trois jours, il survit dans un trou d'obus on ne sait comment, les membres arrachés, les os brisés et le corps dans la boue.
Après une accalmie, une patrouille le découvre mourant et sans espoir de le sauver. On lui fait quand même quelques ligatures avec du fils électrique trouvé sur place avant de le transporter en dehors de la zone de combat vers un poste de secours. Là, on le soigne mais à quel prix. Il est amputé des deux jambes et de son bras gauche, il avait, en plus, perdu la vue et son corps était couvert de blessures.
À 21 ans, après plusieurs mois d'hôpital, il rentre chez lui dans un triste état et c'est sa soeur qui va l'accueillir et consacrer son existence à le soigner avec un dévouement admirable dans son café, Au Grand Mutilé. Ses anciennes blessures le feront souffrir tout le reste de sa vie.
Il se déplaçait seul dans les rues de son village avec ses deux béquilles et lorsqu'il croisait ses amis, il les reconnaissait à leur voix. Il fut décoré de la Croix de guerre et de la médaille militaire et, en 1931, de la Croix de la Légion d'honneur. Le 6 mai 1934, l'ancien ministre des Pensions, M.
Dormann, lui remit la rosette d'officier de la Légion d'honneur devant de nombreuses personnalités et plus de trois mille personnes.
Cette carte, éditée en souvenir de cet événement, nous montre dans quelles conditions il devait se déplacer pendant trente-quatre ans. Auguste Delengaigne fut considéré comme le plus grand mutilé de France de la guerre 1914-1918 mais aussi comme un véritable miraculé. Il décéda, il y a soixante ans, en 1951.
dimanche 06.11.2011, 05:27 - La Voix du Nord
Auguste Delengaigne, véritable miraculé de la guerre 14-18.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Sain ... ra.shtml
En 1914, lorsqu'Auguste Delengaine quitte son village d'Alquines, pour rejoindre le 272e régiment d'artillerie personne ne se doute de ce que le sort lui réserve. Après une première blessure sur le front de l'Aisne qui l'envoya durant quelques mois à l'hôpital, il retourna au combat.
Le 7 mai 1917, devant le fort de Brimont, dans la Meuse, un obus éclate près de lui, son corps est littéralement déchiqueté. Sans aucun secours durant trois jours, il survit dans un trou d'obus on ne sait comment, les membres arrachés, les os brisés et le corps dans la boue.
Après une accalmie, une patrouille le découvre mourant et sans espoir de le sauver. On lui fait quand même quelques ligatures avec du fils électrique trouvé sur place avant de le transporter en dehors de la zone de combat vers un poste de secours. Là, on le soigne mais à quel prix. Il est amputé des deux jambes et de son bras gauche, il avait, en plus, perdu la vue et son corps était couvert de blessures.
À 21 ans, après plusieurs mois d'hôpital, il rentre chez lui dans un triste état et c'est sa soeur qui va l'accueillir et consacrer son existence à le soigner avec un dévouement admirable dans son café, Au Grand Mutilé. Ses anciennes blessures le feront souffrir tout le reste de sa vie.
Il se déplaçait seul dans les rues de son village avec ses deux béquilles et lorsqu'il croisait ses amis, il les reconnaissait à leur voix. Il fut décoré de la Croix de guerre et de la médaille militaire et, en 1931, de la Croix de la Légion d'honneur. Le 6 mai 1934, l'ancien ministre des Pensions, M.
Dormann, lui remit la rosette d'officier de la Légion d'honneur devant de nombreuses personnalités et plus de trois mille personnes.
Cette carte, éditée en souvenir de cet événement, nous montre dans quelles conditions il devait se déplacer pendant trente-quatre ans. Auguste Delengaigne fut considéré comme le plus grand mutilé de France de la guerre 1914-1918 mais aussi comme un véritable miraculé. Il décéda, il y a soixante ans, en 1951.