Forum PAGES 14-18

Dans une célèbre creute se trouve ce graff sur la découpe d'une sculpture volée :



Qui est donc ce Monsieur Samin ?

Juste à coté, un cri du coeur sur une autre découpe, le texte n'est pas politiquement correcte mais il résume bien ce que je pense des pilleurs de creute :



Cordialement,
Gilles.

Bonsoir Gilles, bonsoir à tous,

Le fait que ce soit écrit n'apporte pas la preuve d'une culpabilité de cette personne et il faut connaître le contexte et les motifs de cette découpe.
Ce n'est pas à moi à révéler le pourquoi et le comment mais je dis seulement pas de "Harro sur le baudet", c'est souvent le lampiste qui trinque.
L'auteur de cette inscription ne connait surement pas tous les tenants et aboutissants, alors prudence.
Cordialement
Serge

Bonjour Serge, je ne tire sur personne, je me suis dis : "le proprio de la creute ," "Un descendant de poilu face à une sculpture signée par un membre de sa famille ? "Une découpe pour préserver une oeuvre en mauvais état ?" mais hélas aussi "Un pilleur ?"
Cela ma fait drôle de tomber sur cette petite inscription sur une découpe proche de trois autres dont celle du soldat français dont il ne reste plus que sa besace et son lebel.
Très très belle creute sinon que je gardais en réserve pour un jour hors de nos terres de prédilection.
Cordialement,
Gilles.
Ps : l'aime bien aussi quand le moderne croise la Grande Guerre avec humour

Bonsoir,
"si cette découpe as pour bit la preservation". Que de vulgarité...
En attendant, le premier graff me fait penser à Blaise Cendrars, je ne sais pas pourquoi...
Cordialement,

Jé

Bonjour,

Là, je pense à une faute de frappe ‘bit au lieu de but’ sinon la phrase n’a aucun sens

Avec cette orthographe, le ‘BIT’ n’est pas vulgaire

Le mot « bit » est la contraction des mots anglais binary digit, qui signifient « chiffre binaire », avec un jeu de mot sur bit, « morceau ».
Il ne faut pas confondre un bit avec un byte, mot anglais qui se prononce /bait/ et se traduit par multiplet, association d'objets semblables. En informatique, le byte est un groupe élémentaire de 6 à 9 bits, généralement 8, ce qui dans ce cas fait un octet.

Cordialement

Gilles ROLAND

Bonsoir à tous,

Y a pas de mal,Bruno, vraiment ... Seulement, une chose me chagrine. Comment peut-on excuser de tels actes ? Comment peut-on s'arroger le droit de préserver les choses en se les appropriant ? Je suppose que ces personnes ont eu la bonne conscience d'apporter ces reliques à un responsable du patrimoine si telle était leur intention. De plus, je trouve un peu léger l'argument des carrières en "très très mauvais état". Je ne sais pas si vous vous rendez compte de cette irresponsabilité. Si elles sont dans cet état, ils risquent donc de se prendre un pilier sur la figure ou se faire aplatir par le ciel de carrière en tapant ou sciant la paroi. Imaginez un peu la suite dans les journaux. Du coup, le principe de précaution cher à nos institutions va s'appliquer avec rigueur pour tous ces endroits. Résultat des courses : ceux qui continuent d"'inventorier et d'étudier ces traces, aussi bien celles des soldats de la Grande Guerre que celle des carriers, celles laissées par la Résistance, les collabos, les Américains de 44, ceux qui s'intéressent à l'histoire et aux techniques d'extraction de la pierre, ceux qui étudient la faune, la géomorphologie comme les étudiants de Reims ou simplement des promeneurs qui prennent des photos verront leurs activités interdites parce que des soit-disant sauveurs du patrimoine auront voulu piller le peu de choses qui restent !

Cordialement,

Jé

Bonsoir,

Je reste également perplexe devant l'utilité de prélever de la pierre au motif de prévenir une dégradation future.

Les motifs seraient-ils de tels chef-d'oeuvres ? Si tel est le cas, une inscription au Patrimoine est nécessaire !

Pour ma part, je n'ai vu souvent vu que de naïves sculptures, dont le principal intérêt émotionnel est d'être à l'endroit exact de leur réalisation. Les prélever pour des collections privées, c'est la démarche inverse de la notion de patrimoine...

Cordialement,

Régis

Bonjour Régis
Je vous rejoins dans votre réflexion. Par contre l'inscription au Patrimoine ne résoud rien et il faut trouver à chaque situation une solution adaptée et ne pas compter sur une aide quelconque.
Dans les années 1980-1990, bien peu s'interressaient aux sculptures des Poilus et hélas des collectivités de l'époque (département) ont décidé de découper pour en faire des cadeaux. M Samin était un salarié qui avait ordre de découper plusieurs sculptures.
Heureusement, avec la création de Soissonnais 14-18, on a stoppé le massacre.
Cordialement
Jean Luc Pamart