Bonne soirée,
comme cet événement s'est déroulé dans le secteur de combat de la 5e division de réserve bavaroise, j'ai essayé d'obtenir des informations supplémentaires du côté allemand. Cependant, l'attaque du 4e régiment de zouaves et tirailleurs mixte toucha principalement les unités saxonnes, qui étaient à l'époque subordonnées à la 5e division de réserve bavaroise. Il faut également souligner que l'attaque a eu lieu précisément à l'interface entre la 5e division de réserve bavaroise et la 111e division d'infanterie (prussienne). Plus au nord, près de Beaurains, le 1er bataillon de chasseurs de réserve bavarois fut également engagé dans un combat acharné. Selon des sources bavaroises, les attaques d'artillerie françaises les plus lourdes ont également eu lieu à Beaurains.

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Malheureusement, il me manque actuellement l'histoire régimentaire du 133e régiment d'infanterie saxon, qui, avec le 164e régiment d'infanterie (Hanovre), appartenant à la 111e division d'infanterie, a joué un rôle décisif dans la bataille du moulin de Ficheux. À cette époque, le 133e IR saxon était subordonné à la 5e Division de réserve bavaroise.
Cependant, des informations cruciales peuvent être obtenues à partir de l'histoire du régiment du 32e régiment d'artillerie de campagne saxon.

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Du 21 au 24 septembre, l'activité de l'artillerie ennemie s'est considérablement accrue. Les obstacles et les tranchées étaient principalement occupés par des calibres lourds. Nos propres batteries ont répondu par un tir efficace sur les sapes ennemies. Selon les prisonniers, l'attaque française était prévue pour 5 heures du matin le 25 septembre. Par conséquent, de 4 heures à 5 heures du matin le 25 septembre, un barrage animé a été lancé contre les tranchées et les approches ennemies. L'ennemi n'a pas réagi dans un premier temps et n'a commencé à tirer des tirs d'artillerie lourde de tous calibres sur les tranchées qu'à 6 heures du matin, qui ont augmenté en barrage à partir de 11 heures 30 et ont atteint leur apogée entre 12 heures 30 et 13h30.
L'officier observateur de l'artillerie en première ligne - le lieutenant Schilling - observa depuis sa position le signal lumineux ennemi de cesser le feu sur les tranchées et reconnut à temps le début de l'attaque ennemie. Le barrage propre jette les colonnes d’assaut retournent dans leurs tranchées. Les détachements ennemis individuels qui pénétraient dans nos tranchées sous le couvert du barrage étaient détruits par des grenades à main ou capturés.
Les tirs nourris de l'ennemi sur nos propres batteries n'ont pas limité notre activité de tir.
Dans la 1ère batterie, un coup direct tue 4 hommes et en blesse grièvement 4 autres. Dans la 2e batterie, les lieutenants Wieprecht et Kreis ont été blessés alors qu'ils étaient en service en position de tir.
Bien que l'attaque ennemie se soit effondrée dans le sang, l'artillerie ennemie continuait à tirer avec une intensité constante, de sorte qu'il fallait s'attendre à une nouvelle attaque. Mais le phénomène est étouffé dans l’œuf par des tirs d’artillerie bien ciblés. Le 27 septembre
l'ennemi renforce ses obstacles. On ne pouvait donc pas s’attendre à une reprise de l’attaque.
(Partzsch, D; Das königlich sächsische 3. Feldartillerie-Regiment Nr. 32; Dresden 1939, p 89 f.)
Cordialement
Joseph