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Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : sam. juin 27, 2009 8:35 pm
par Frederic RADET
Bonsoir,
en compagnie d'un groupe d'amis nous sommes "tombés" sur ces drôles de structures métalliques:
Un peu plus loin:
Si vous avez une idée...?
Cordialement,
Frédéric
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : sam. juin 27, 2009 9:07 pm
par lorrain54
Bonjour a tous,
Bonjour Frederic, pourquoi rapprocher ces objets de 14-18! ils semblent plus récents et posés la depuis encore bien moins longtemps encore,la végétation n'a pas emprise sur eux,une route ou un bon chemin mène t'il a cet endroit, avez vous recherché une plaque ou marquage , la boulonnerie permet aussi de dater plus facilement,parfois une petite trace de peinture a un endroit bien caché fait avancer le chmil-blic.
Bien cordialement, Jean-Louis.
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : sam. juin 27, 2009 10:14 pm
par jiibe
Bonsoir,
En voyant la 3e photo on dirait pas un wagonnet ?
Ici au HWK :
Cordialement.
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : lun. juin 29, 2009 11:49 am
par 155c
Bonjour.
Ces vestiges ne datent pas de la première guerre comme l'a dit Lorrain54. Les éléments sont soudés, et la soudure n'apparut qu'aprés la guerre. Peut être de la seconde? Serait il possible de savoir où ils se situent?
Cordialement, Marc
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : lun. juin 29, 2009 3:36 pm
par TURPINITE
Bonjour à tous,
un petit historique de la soudure s'impose :
L'histoire du chalumeau a commencé dans les années 1800 avec le professeur de chimie Robert Hare. Il a inventé le chalumeau oxhydrique qui consiste en un mélange d'oxygène et d'hydrogène dont la température est estimée à 2000 degré C. Plusieurs années plus tard, Henry Chatelier observait quant à lui la température de combustion du mélange d'oxygène et d'acétylène en plus d'envisager en 1898 qu'il soit utilisé avec un brûleur pour la soudure et le découpage des métaux.
Isolé par Edward Davy et préparé par Berthelot en 1836, l'acétylène, appelé également éthyle, est un gaz sans couleur et extrêmement inflammable. L'acétylène est très utilisé dans les chalumeaux oxyacéthyléniques, pour la soudure et le découpage du fer et de l'acier
En 1895, Henry le CHATELIER
Polytechnicien et chimiste français, (1850/1936) observant la température de combustion du mélange oxygène + acétylène, envisagea son utilisation par l'intermédiaire d'un "brûleur".
En 1898, Henry le CHATELIER
proposa que la flamme oxyacétylénique soit utilisée pour la soudure et le découpage des métaux, mais les propriétés explosives de ce mélange rendait impossible toute utilisation de ce gaz (acétylène) et le poussèrent à n'envisager le mélange qu'au plus près de la sortie du "brûleur".
En 1899, Henry le CHATELIER
suggéra à Charles PICARD, ingénieur chimiste français, (1872/1957) (...) il y aurait intérêt à laisser les orifices de dégagement de l'acétylène en dehors de la partie chauffée, quitte à entraîner un peu d'air (...) le "brûleur" pourrait être fabriqué de deux pièces (...) on pourrait agglomérer de la magnésie calcinée (...) broyée dans du ciment ou du plâtre (...) qui sous une forte calcination durcirait (...) malgrès de nombreux essais, les résultats furent décevants (...) il était impossible d'obtenir une combustion régulière car le "brûleur" s'obstruait constamment à cause des dépôts de carbone (...) Henry le CHATELIER estima qu'il n'était pas utile de poursuivre ces expériences...
En 1901, Charles PICARD
Il reprit les expériences avec Edmond FOUCHE, ingénieur français, (1861/1931) (...) ils avaient pris la décision de mélanger les deux gaz (oxygène + acétylène) en amont de la sortie du "brûleur" en cherchant à obtenir une vitesse de sortie du mélange supérieure à celle de la propagation de la flamme, c'est à dire > d'~ 200 m/s. Charles PICARD employait de l'acétylène dissous (...) l'oxygène était préparé au moyen de chlorate de potasse (...) le "brûleur" était de très petite dimension (...) les bouteilles étaient placées loin du "brûleur" (...) l'allumage se faisait à distance (...) la flamme obtenue fut parfaitement stable (...) Charles PICARD obtient ainsi la première flamme oxyacétylénique avec un "brûleur", c'était le 21 mars 1901, ce fut le premier chalumeau soudeur haute pression (HP) à pressions équilibrées (PE) oxyacétylénique PICARD/FOUCHE.
En 1902, Edmond FOUCHE
Il inventa la premier chalumeau soudeur oxyacétylénique basse pression à doseur (BP), alimenté par un générateur d'acétylène et déposa ainsi un brevet (1) en 1902, publié le 28 avril 1903 sous l'appellation "chalumeau à gaz", ainsi qu'un autre brevet (2) en 1909, publié le 23 mars 1909 sous l'appellation "perfectionnement aux chalumeaux et en particulier aux chalumeaux soudeurs oxyacétyléniques".
En 1910, Charles PICARD
Il inventa le premier chalumeau soudeur oxyacétylénique basse pression à aspiration (BP), dit "chalumeau à aiguille". Ce chalumeau soudeur spécifique au marché français est toujours actuellement, fabriqué, commercialisé, mais "utilisé" en mode haute pression (HP), c'est à dire avec une pression d'acétylène > à 30 mb.
Mais cela remonte à bien plus loin !
Les archéologues estiment que le travail des métaux, et notamment le soudage, remonte à environ 3000 avant JC.
Devant l’impossibilité de réaliser des assemblages mécaniques, nos ancêtres métallurgistes se sont tournés vers les assemblages soudés.
Ils se sont inspirés des méthodes de production des métaux avec le soudage en poche pour le bronze : le métal d’apport en fusion assure le chauffage du métal de base et remplit les joints.
Le soudage à la forge arrivera avec l’âge du fer.
Jusqu’au milieu du XIXè s., seules ces techniques furent employées avant d’être perfectionnées.
Ce n’est qu’au début du XXè s., avec les procédés chimiques capables de produire un chauffage ponctuel à haute température, que le soudage va se développer.
La première application est l’aluminothermie, puis vient le soudage au chalumeau oxyacétylénique, phare d’une industrie en plein essor.
L’oxycoupage confortera la position des procédés à la flamme.
A partir de 1925, le soudage par résistance et le soudage à l’électrode enrobée (soudage à l’arc) viennent contester la suprématie de la flamme.
La faible production d’électricité ayant jusqu’alors retardé le développement des procédés électriques.
Puis, l’amélioration de la qualité de l’enrobage des électrodes précipitera le déclin de la flamme.
Depuis la dernière guerre, les applications du travail des métaux se sont développés.
Les procédés modernes que nous connaissons aujourd’hui se sont imposés pour répondre aux besoins croissants de l’industrie.
Ce procédé a été développé aux Etats-Unis en 1942, pendant la 2ème guerre mondiale. Cela est particulierèment vrai pour le soudage du magnésium et des ses alliages.
Le premier brevet TIG est déposé en 1924 par les américains Devers et Hobard.
Le procédé TIG fut introduit en France dans les années 48-50.
Un arc électrique est généré entre l’électrode, infusible en tungstène, et les pièces à souder. Le joint s’effectue avec ou sans métal d’apport complémentaire (amené manuellement)
Amicalement
Florian
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : lun. juin 29, 2009 4:14 pm
par 155c
http://fr.wikipedia.org/wiki/Soudage
Oui Turpinite, la soudure au début du siècle ne s'utilisait qu'en rapportant des métaux mous comme le plomb, l'étain, le bronze, le cuivre ou le laiton. Les épaisses ferrailles sur les photos sont soudées avec un semi ou à l'arc de trés forte puissance, inconnu au début du siècle tandis que le waggonnet de Jiibe est fabriqué par le classique procédé en vigueur pendant ce moment du rivetage martelé.
Cordialement, Marc
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : lun. juin 29, 2009 10:41 pm
par Frederic RADET
Bonsoir à tous,
Bonjour Frederic, pourquoi rapprocher ces objets de 14-18!
C'est que dans ma région on tombe vite sur des objets datant de cette période...!
Plus sérieusement, avec mes amis nous avions un gros doute, bien sûr. Difficile de dater, donc j'ai tenté ma "chance" sur le Forum...comme je le fais souvent !
Serait il possible de savoir où ils se situent?
Cordialement, Marc.
Ils se situent dans le Bois d'Avocourt.
Bien cordialement,
Frédéric
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : lun. juin 29, 2009 11:28 pm
par Mike55
Bonsoir,
Peut être un rapport avec l'agriculture ou plus surement avec l'industrie forestière.
Cordialement,
Mikaël.
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : mar. juin 30, 2009 12:37 am
par patrick billaud
Bonsoir, une dernière précision, pour Marc, ce qu'il appelle soudure avec un métal d'apport différent des pièces à souder, c'est en réalité la brasure: à l'étain, l'argent,etc. La soudure, c'est l'opération qui consiste à faire fusionner ensemble les deux pièces à souder, au moyen d'une flamme de chalumeau. Il existe une troisième sorte de soudure, la soudobrasure, toujours avec un chalumeau. C'est comme une brasure, mais on utilise un métal d'apport qui est le même que les pièces à souder.
Cordialement
Patrick
Re: Vestiges, mais quoi...?
Publié : mer. juil. 01, 2009 8:55 am
par Frederic RADET
Bonjour,
encore un objet, il mesure environ 35-40 mm:

??????
Bonne journée,
Frédéric