Forum PAGES 14-18

Bonsoir,

c'est avec beaucoup d'émotion qu'Angèle Gautier, arrière petite cousine de François Bailly accompagné du maire de Diéval (62), a reçu des mains d'un jeune pompier et d'un responsable de l'ONAC le coussin sur lequel reposaient les objets personnels retrouvés parmi les restes mortels de son cousin. Le temps n'avait pas été de la partie, pourtant c'est le coeur chaud qu'Angèle s'est imprégné de ces objets venus de la nuit des temps.
La cérémonie s'était déroulée en grande partie sous la pluie et le vent et les nombreux porte-drapeaux s'étaient accrochés aux hampes pendant que l'harmonie de Suippes interprétait la sonnerie aux Morts et la Marseillaise. Civils et militaires s'étaient rassemblés autour de la tombe fraichement refermée du fantassin du 273e R.I., tombé le 7 octobre 1915 sur la terre marnaise. Préfet, général, colonel de gendarmerie, maîtres-chien du 132e Groupe cynophile, vétérans d'Algérie et d'OPEX, Souvenir Français, enfant des écoles et jeunes pompiers ont accompagné
les dépôts de gerbes au pied de l'emblème nouvellement identifié après qu'Eric Marchal, Président de l'Association la Main de Massiges eut retracé le parcours militaire du pasdecalaisien.
Simplicité, rigueur et émotion sont les mots qui résument cette cérémonie.

Pour les photos, qu'Hervé et Francis m'adressent leur adresse mail en MP.
Cordialement
Alain

Bonsoir Alain,

Merci pour ce résumé de l'inhumation de ce soldat du 273e RI.
J'aurais apprécié d'y être et de rencontrer cette dame ainsi qu'Eric Marchal que je salue également.
Un beau travail de recherche abouti et de mémoire.
Bien cordialement, Hervé.

Un poilu identifié un siècle après sa mort



Ce mercredi matin, une cinquantaine de collégiens de Suippes lanceront le chant de La Marseillaise lors de la cérémonie publique en hommage au soldat François Bailly, disparu lors de la contre-offensive allemande du 7 octobre 1915 dans les monts de Champagne.

Plus d’un siècle après avoir rendu l’âme, son corps a été retrouvé, par hasard, lors de travaux de terrassement militaire dans le camp de Suippes. C’est en janvier 1916 que le service des sépultures de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) est mis en alerte. L’enquête débute par « une levée de doute ». Histoire de s’assurer « qu’il ne s’agit pas de restes récents », explique Julien Fargettas, directeur du service départemental de la Marne de l’ONACVG, « les archéologues opèrent en présence des gendarmes et on avertit le procureur ». Tous les tissus humains et vestimentaires « se sont évanouis » mais le doute est vite levé : « Des objets personnels ont été retrouvés, notamment les deux plaques d’identité du défunt : Bailly, François, 1904, Béthune. » Le nom, le numéro de classe et le lieu de recrutement permettent de remonter jusqu’à la fiche « Mort pour la France » de ce poilu, matricule 017.

« On retrouve six à sept poilus en moyenne par an, s’étonne le directeur départemental de l’ONACVG, arrivé de Saint-Étienne, une région qui n’a pas été touchée physiquement par la Grande Guerre. Notre mission est de les identifier pour leur donner une sépulture digne de leur sacrifice de l’époque, mais nous n’avons pas toujours la chance de trouver des éléments aussi bien conservés. » Outre les plaques d’identité, une boucle de ceinturon, un couteau et un stylo. Ce soldat ne restera pas inconnu. Il est né le 22 juin 1884, à Diéval, un petit village de 700 habitants du Pas-de-Calais. François Bailly effectue son service militaire au 73e régiment d’infanterie (RI) de Béthune en 1906. Le cultivateur reprend son métier avec ses parents et son frère. Le 2août 1914, tous les hommes en âge d’être mobilisés sont rappelés. Le soldat Bailly est affecté au 273e RI, le régiment de réserve du 73e RI.

Toutes les batailles auxquelles ce combattant a participé avant d’être fauché, à l’âge de 31 ans, dans le no man’s land de la Main de Massiges, seront rappelées, ce matin, par Éric Marchal, président de l’association éponyme.

Un parcours dont les collégiens ont eu la primeur : « Il est important que les jeunes qui participent à la cérémonie en comprennent le sens. » C’est à eux que reviendra le soin de visser la plaque sur la sépulture individuelle donnée à ce poilu, dans la nécropole de la Ferme de Suippes.

Que deviendront les effets personnels du soldat Bailly, célibataire sans descendance ? « Ils seront remis à son arrière-petite-cousine, Angèle Gautier, accompagnée du maire de Diéval. »

La cérémonie sera présidée par le préfet Denis Conus, le général de brigade Lafont-Rapnouil et Jean Raymond Egon, maire de Suippes, en présence des porte-drapeaux et d’un piquet d’honneur du 501e Régiment de chars de combat.

http://www.lunion.fr/19421/article/2017 ... es-sa-mort

http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... m_rotate=F

Bien a vous

Et ben voilà, merci la presse, c'est comme si on y était allé, sans prendre la saucée.
Alain

merci pour tout cela , je vous envoie mon mail en privé
Francis

Bonsoir Francis,
c'est parti dans ta boîte.
Cordialement
Alain

Bonsoir Hervé, c'est parti dans ta boîte,
Cordialement
Alain

Bonsoir Alain,

Merci pour ce résumé de l'inhumation de ce soldat du 273e RI.
J'aurais apprécié d'y être et de rencontrer cette dame ainsi qu'Eric Marchal que je salue également.
Un beau travail de recherche abouti et de mémoire.
Bien cordialement, Hervé.

j'ai bien reçu les photos de la part d'Alain toujours aussi serviable , grand merci !!!
Francis

Bonjour Alain,

J'ai bien reçu les photos et t'en remercie, amicalement, Hervé.

Bonjour Alain

Pour les photos, qu'Hervé et Francis m'adressent leur adresse mail en MP.
Cordialement
Alain

Est il possible de recevoir également ces Photos
Cordialement

Didier
Adresse Mail en MP