Forum PAGES 14-18

Bonjour Monte-au-créneau,
ce corps "restitué sur place" à la demande de la famille lors de la suppression du cimetière provisoire et sa sépulture à l'abandon dont l'entretien, à l'époque, a sans doute été assuré par des bonnes volontés de la commune a certainement été sauvé du fait de sa présence dans la nature. Il est à parier que si celle-ci s'était trouvé dans un communal, la concession aurait-été récupérée pour un autre défunt.
Les familles ont eu la possibilité, soit de faire revenir le corps dans une sépulture familiale, soit le faire inhumer avec ses camarades dans une Nécropole proche. La famille Modena aura opté pour une restitution sur place sous un monument funéraire réalisé à leurs frais soit sur un terrain acquis soit offert par la commune. Peut-être reste-t-il des traces d'un acte dans les archives communales.
Faisons confiance à la commune, aux chercheurs et généalogistes pour résoudre l'énigme et que soit assurée le devenir de cette sépulture.
Cordialement
Alain

Bonjour,

J'ai vu ce petit reportage diffusé par France3 : "Il faut sauver la tombe du soldat niçois Jean Modena "

Ce qui m'intrigue vraiment, c'est ceci :
Sa tombe est la seule qui est restée en place après la suppression du cimetière de Saint-Rémy-sur-Bussy et des 900 tombes qu'il contenait. Toutes les autres tombes ont été déplacées, sauf la sienne... Etonnant !

http://www.nicematin.com/media_nicemati ... f1f5a0.jpg

"Le cimetière militaire de Saint-Remy sur Bussy a accueilli jusqu’à 900 sépultures de soldats pendant la Grande Guerre. Aujourd’hui, il ne reste plus que celle du soldat niçois Jean Modena, tombé le 1er octobre 1915. En 1919, sa famille avait, semble-t-il, demandé à ce qu'on l'y laisse.»"

Bonjour Monte au créneau et tous
Il faut intervenir auprès du souvenir français du secteur.
Nous avions eut le cas à Braux Saint Rémy (tombe du soldat Bussy)où une affiche était placée par la mairie demandant si une famille entretenait cette sépulture, la mairie qui restructurait son cimetière trop petit envisageait la suppression de cette tombe si personne ne répondait passé un délai ; le souvenir français avait répondu favorablement.
cordialement
alain

Le cas du soldat Jean Modena me semble unique : Parmi plusieurs centaines, voire même plusieurs milliers de cimetières provisoires du front et de l'arrière-front (ambulances, hôpitaux), à ma connaissance, c'est le seul cas de soldat qui n'a pas été exhumé d'un cimetière provisoire et est resté sur place après la suppression dudit cimetière provisoire.

Bonjour,

Les exemples ne manquent pas en voici deux :

A Froidos (Argonne) il existe deux tombes isolées près du village.
Deux soldats qui reposent à l'emplacement même où ils furent inhumés pendant la guerre, dans le cimetière militaire ouvert en mai 1916 et relevé en 1920, il a compté jusqu’à 1040 soldats en 1918.
Alfred PARIENTE du 272e RI. né en février 1897, tué en mars 1918, il avait 21 ans.
C'est sa mère qui acheta le terrain à la commune.
Marcel TUYARET du 16e RI né le 12 novembre 1897, tombé à Avocourt le 20 août 1917, il n'avait pas 20 ans.
Son pére, venu d’Oran en Algérie, achéte une parcelle de terrain sur la commune qu'il échange ensuite contre celle occupé par son fils.

A Baleycourt (écart de Verdun) le cimetière militaire (1327 corps) est relevé en 1924, mais deux familles achètent une parcelle de terrain afin de laisser les corps sur place.
Paul Delannoy du 127eRI et Alban Defayet du 2e Génie. Les corps seront finalement transférés dans la NN de Fleury Dt Douaumont au début des années 1980.

Que dire de Bras/Meuse et de Blercourt, deux cas qui me restent en travers de la gorge… !!!!

Cordialement,
Frédéric

Bonjour Frédéric,
si nous connaissons l'histoire du cimetière de Blercourt, peux-tu nous parler de Bras ? s'agirait-il de la tombe Le Lièvre de la Touche ?
Cordialement
Alain

Bonsoir Monte au Créneau,

le souci de la commune est de pouvoir "toucher" à la sépulture sans problème. En effet le Maire ne peut entreprendre de travaux sans l'accord des descendants, s'il en subsistent. Faute d'en avoir retrouvé il pourra alors décider du devenir de la sépulture. Il se trouve devant le même cas de procédure qu'une concession arrivée à échéance.
Cordialement
Alain

Bonjour Frédéric,
si nous connaissons l'histoire du cimetière de Blercourt, peux-tu nous parler de Bras ? s'agirait-il de la tombe Le Lièvre de la Touche ?
Cordialement
Alain

Re,

eh oui, l'emplacement de l'ancien cimetière n'était pas encore "construit", une maison à poussée à droite du monument et depuis deux ans une autre à gauche.
Il est maintenant cerné alors qu'un projet du Maire et du S.F prévoyait de le mettre en valeur. Le Préfet de l'époque n'a rien voulu entendre.





Frédéric

Re Frédéric,
hé oui, la personne propriétaire du terrain envisageait un déplacement afin de transformer le terrain en lotissement ; des recherches effectuées de descendance des inhumés n'a pas abouti complètement.... le Préfet a alors évoqué une violation de sépulture si quelque chose était entrepris. Mais pourquoi le Maire a-t-il accordé le permis de construire ?
Alain

Bonsoir à toutes et tous,

C'est quo quoi çà ?, comme urbanisme et mise en valeur on ne fait pas mieux, une histoire d'argent à n'en pas douter.
D'ici peux cet endroit historique et respectable va disparaître.

Cordialement.
Phil.

Bonjour Phil, les deux pavillons construits sur ce terrain (cela remonte à quelques années) sont à des enfants de la propriétaire il me semble.
Amicalement
Alain

Bonsoir,






Le portique a disparu au profit d'une haie de sorte que l'on n'ose plus aller au monument...!

Cdl,

RADET