Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Il en a été question dans un autre fil, j'ai tendu l'oreille car je venais de m'arrêter sur un épisode anglo-canadien ( de repérage par le son - Sound Ranging) décrit par le lieutenant-general McNaughton : description de la technique à base de microphones, mais sans entrer dans le calcul. Quelqu'un connaitrait-il un -bon- site traitant du sujet, ou disposerait-il d'une documentation sur le traitement des observations ?
Cordialement
Alain

Bonjour, l'appareil utilisé pour le repérage son s'appelle: le Géophone (voir photo). Couramment utilisé pour la guerre des mines ! un excellent ouvrage anglais traite de la guerre des mines et du système d'écoute pour localiser l'adversaire:
The Tunnellers' War 1914-1918.

Le géophone

Bonjour,
Il me semblait bien que l'expression "repérage par le son" cachait 2 aspects, l'un qui est l'écoute à l'aide de ces geophones et qui capte les informations venues par le sol, l'autre qui est en fait la localisation des batteries ennemies en placant des micros ( par exemple 3 - en triangle équilatéral) qui permettent, en analysant les sons parvenus, de trianguler la position de la pièce qui vient de tirer.
On retrouve le principe dans le SONAR, et bien entendu français et britanniques se disputent la paternité du Sound Ranging/ repérage par le son .... A moins que je ne fasse fausse route et qu'il y ait pour cette technique une autre appellation en français.
Cordialement
Alain

Bonjour,
A signaler aussi les équipes de repérage des avions par le son. J'ai une photo quelque part... Une charette avec plusieurs gros entonnoir dessus, et des tuyaux qui arrivent jusqu'aux oreilles des bonhommes.
L'ancêtre du radar anti-aérien quoi...

Il me semblait bien que l'expression "repérage par le son" cachait 2 aspects, l'un qui est l'écoute à l'aide de ces geophones et qui capte les informations venues par le sol, l'autre qui est en fait la localisation des batteries ennemies en placant des micros ( par exemple 3 - en triangle équilatéral) qui permettent, en analysant les sons parvenus, de trianguler la position de la pièce qui vient de tirer.

Bonjour
Juste une petite réflexion: la triangulation est aussi utilisée en gionométrie.
Cependant la cible doit se trouver dans le triangle équilatéral (voir les camions radios pendant la 2nde GM). Pour les batteries ennemies, c'est plus dur, il faudrait qu'un des sommets se trouve de l'autre côté des lignes.
Z'étaient fort nos "écouteurs".
Est il possible d'effectuer une triangulation avec une cible en-dehors du triangle?

Cordialement
Jérôme Charraud

Bonjour,
Voir dans ce document.pdf page 27&ss et dans cette présentation.ppt page 13&ss.
Cordialement
Alain
PS : tout en anglais, of course... . Désolé si j'aime bien la diapo 20 ...

Bonjour,
Voir dans ce document.pdf page 27&ss et dans cette présentation.ppt page 13&ss.
Cordialement
Alain
PS : tout en anglais, of course... . Désolé si j'aime bien la diapo 20 ...

Merci Alain
Bon sang, mais c'est bien sûr. Connaissant la vitesse du vent, la vitesse de propagation du son, l'age du capitaine, on a alors toutes les inconnues de l'équation.
Merci , je laisse donc les calculs pour les matheux. Le principe me suffira

Cordialement
Jérôme Charraud

Bonjour,

Il semblerait qu'il y a eu inversion dans les techniques. Le géophone est un instrument permettant de mesurer les vibrations deans le sol. Les plus sensibles sont capables de détecter la chute d'un ballon de football à plusieurs dizaines de km. Le départ d'un tir de canon génère une vibration qui se transmet par le sol à des distances de plusieurs centaines de km. Le général Passaga dans son QG dans les Vosges "'entendait" les coups de départ de l'artillerie lourde allemande basée à Verdun.

Le micro lui mesure les vibrations dans l'air. Mais la portée est là réduite à quelques km pour les signaux les plus importants.

J'ai lu il y a quelques temps un ouvrage intitulé "A l'écoute devant Verdun" (Denoël 1938) écrit par un certain Andrieu Pierre transcrivant les propos d'un certain Capitaine H.Morin qui aurait été le créateur des sections spéciales d'écoute. L'ouvrage manque cruellement de rigueur mais laisse entrevoir un beau sujet à gratter. Il semblerait que les unités d'écoute de 1ère ligne aient eu le droit à un traitement de faveur et aient vécu dans l'anonymat au mileu des autres unités avec ordre de se replier à la moindre alerte d'attaque allemande.

L'objectif des ses unités étaient d'écouter les communications adverses au moyen des ondes de terre en branchant des fiches téléphoniques au plus près de leurs lignes.
Après ça se complique, l'ouvrage d'Andrieu est assez confus sur les résultats de ces écoutes et leurs conséquences. Il raconte quelques anecdotes mais assez peu interessantes.

Si quelqu'un à des infos plus complètes sur le sujet, bienvenu!!!!

Cordialement
RC

Bonsoir,
Merci à tous pour votre éclairage, à défaut d'avoir le son.
Le repérage des canons adverses afin de les contre-battre est toujours resté un mystère pour moi (je n'ai jamais cherché en fait... ), excepté le repérage visuel bien entendu.
Mais par Sainte Barbe ! Les schlimblicks d'écoute (parfois il y en a qui brouillent l'écoute... ) quel etait le résultat lorsque un millier de canons tiraient en même temps et de partout ?...
Je suppose que l'on devait ranger le matériel et remettre ça à plus tard ? Et comme dirait le coin-coin, s'abriter derrière le mur du çon.


PS: Notice pour les non-initiés, Dans le Canard Enchaîné (encore un ancien combattant) il y a la rubrique "le mur du çon", avec les petites phrases d'homme politique ou "en vue" qui l'on franchi... Une rubriques çonneries...)

Bonsoir,

La triangulation est bien expliquée dans le livre d’Alain Boursin « Poste 85 , les secrets de la TSF pendant la guerre» ( merci Eric )

Cordialement

Gilles