Re: Les Poilus Corse
Publié : lun. janv. 25, 2010 9:55 pm
Bonjour à tous,
Après une étude effectuée à l’aide de diverses sources (Sites internet Mémoire des Hommes et Mémorial-Genweb, Livre d’Or des Corses tombés au Champ d’Honneur, Mairies, particuliers), j’ai tiré les statistiques suivantes concernant les Poilus Corses de 14-18 :
11219 Corses sont décédés durant la première Guerre Mondiale. 9753 ont été reconnus Morts pour la France et 10366 ont leur nom inscrits sur un Monument aux Morts en Corse (1466 figurent sur un Monument aux Morts sans avoir été reconnus Morts pour la France).
Parmi eux 540 sont nés hors de Corse (je n’ai pu identifier le lieu de naissance de 1471 d’entre eux. La seule commune n’ayant connu aucun décès est celle de Poggio Marinaccio, celle ayant enregistré le maximum de perte étant Bastia, avec 454 tués.
Le plus jeune Poilu décédé est né en 1901, le plus âgé en 1885. Militairement, ils se répartissent en 6806 soldats (dont 221 marins), 2997 sous-officiers (de caporal à adjudant-major) et 950 officiers (d’aspirant à colonel) dont 25 médecins. 5731 sont morts au combat (tués à l’ennemi), 670 ont disparu sur le champ de bataille, 22 sont morts gazés, 1779 ont succombé des suites de leurs blessures, 439 ont disparu en mer (dont 250, la plupart des permissionnaires, lors du torpillage du vapeur Balkan, au large de Calvi, en 1918). 977 sont morts des suites de maladies contractées en service, 106 en captivité en Allemagne, 74 d’accidents en service commandé, 8 lors de combats aériens. Enfin, 5 d’entre eux se sont donné la mort et un a été fusillé pour l’exemple suite aux mutineries de la Somme, en 1916.
1291 (soit 11,5% des tués) faisaient partie du 173ème Régiment d’Infanterie ( Le régiment des Corses), dont 247 du 373ème, qui était le régiment de réserve du 173ème .
2414 sont morts dès les premiers mois de la guerre, d’Août à Décembre 1914, et 2682 lors de l’année 1915. 171 sont morts en 1919 (et 16 entre 1920 et 1965), des suites de maladies, de blessures ou des effets du gaz de combat.
Enfin, la plupart d’entre eux sont morts dans les départements de l’Est et du Nord (Marne, Meuse, Moselle, Meurthe-et- Moselle, Aisne, Somme, Vosges, Nord, Pas-de-Calais, Rhin, Oise…), les autres se répartissant entre les divers hôpitaux de France, en Allemagne, ou sur les fronts de Belgique, de Turquie, de Grèce… ou d’ailleurs… A noter que 228 se sont éteints en Corse, soit dans les hôpitaux insulaires, soit dans leur foyer.
Le détail de ces statistiques (ainsi que la liste des 11219 Poilus) est accessible sur mon site Cronica di a Corsica (http://oursjeancaporossi.perso.neuf.fr)
Ours-Jean Caporossi
Après une étude effectuée à l’aide de diverses sources (Sites internet Mémoire des Hommes et Mémorial-Genweb, Livre d’Or des Corses tombés au Champ d’Honneur, Mairies, particuliers), j’ai tiré les statistiques suivantes concernant les Poilus Corses de 14-18 :
11219 Corses sont décédés durant la première Guerre Mondiale. 9753 ont été reconnus Morts pour la France et 10366 ont leur nom inscrits sur un Monument aux Morts en Corse (1466 figurent sur un Monument aux Morts sans avoir été reconnus Morts pour la France).
Parmi eux 540 sont nés hors de Corse (je n’ai pu identifier le lieu de naissance de 1471 d’entre eux. La seule commune n’ayant connu aucun décès est celle de Poggio Marinaccio, celle ayant enregistré le maximum de perte étant Bastia, avec 454 tués.
Le plus jeune Poilu décédé est né en 1901, le plus âgé en 1885. Militairement, ils se répartissent en 6806 soldats (dont 221 marins), 2997 sous-officiers (de caporal à adjudant-major) et 950 officiers (d’aspirant à colonel) dont 25 médecins. 5731 sont morts au combat (tués à l’ennemi), 670 ont disparu sur le champ de bataille, 22 sont morts gazés, 1779 ont succombé des suites de leurs blessures, 439 ont disparu en mer (dont 250, la plupart des permissionnaires, lors du torpillage du vapeur Balkan, au large de Calvi, en 1918). 977 sont morts des suites de maladies contractées en service, 106 en captivité en Allemagne, 74 d’accidents en service commandé, 8 lors de combats aériens. Enfin, 5 d’entre eux se sont donné la mort et un a été fusillé pour l’exemple suite aux mutineries de la Somme, en 1916.
1291 (soit 11,5% des tués) faisaient partie du 173ème Régiment d’Infanterie ( Le régiment des Corses), dont 247 du 373ème, qui était le régiment de réserve du 173ème .
2414 sont morts dès les premiers mois de la guerre, d’Août à Décembre 1914, et 2682 lors de l’année 1915. 171 sont morts en 1919 (et 16 entre 1920 et 1965), des suites de maladies, de blessures ou des effets du gaz de combat.
Enfin, la plupart d’entre eux sont morts dans les départements de l’Est et du Nord (Marne, Meuse, Moselle, Meurthe-et- Moselle, Aisne, Somme, Vosges, Nord, Pas-de-Calais, Rhin, Oise…), les autres se répartissant entre les divers hôpitaux de France, en Allemagne, ou sur les fronts de Belgique, de Turquie, de Grèce… ou d’ailleurs… A noter que 228 se sont éteints en Corse, soit dans les hôpitaux insulaires, soit dans leur foyer.
Le détail de ces statistiques (ainsi que la liste des 11219 Poilus) est accessible sur mon site Cronica di a Corsica (http://oursjeancaporossi.perso.neuf.fr)
Ours-Jean Caporossi