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Re: Numérisation des archives du CICR : des corps à retrouver ?
Publié : lun. juin 22, 2009 10:23 am
par Eric Mansuy
Bonjour à tous,
Je ne crois pas que la découverte de Barton, qui ouvre des perspectives fascinantes, ait été évoquée. Si tel a été le cas, n'hésitez pas à me le signaler en privé, et je supprimerai ce message.
http://geneablog.typepad.fr/geneablog/2 ... 91418.html
Bien cordialement,
Eric Mansuy
Re: Numérisation des archives du CICR : des corps à retrouver ?
Publié : lun. juin 22, 2009 2:51 pm
par LABARBE Bernard
Bonjour Eric,
Hébé !

2014... On est pas sortis de l'auberge. Penser aussi aux annexes JMO autour de 2011, et je vois dans le lien cité aussi des AD (75) qui vont numériser les états signalétiques. J'en oublie, la base Léonore de la LH on attend la lettre D, plus plus plus...
Merci pour l'info et bien cordialement,
Bernard
Re: Numérisation des archives du CICR : des corps à retrouver ?
Publié : lun. juin 22, 2009 4:44 pm
par LABARBE Bernard
Je reviens sur le sujet...
Il pense qu'il pourrait y avoir environ 20 millions de fiches dûment rédigées et enregistrées.
Y sont traités la capture, la mort, ou l'enterrement de militaires, les effets personnels, les adresses privées... de près de 30 nations participant au conflit.. Je me pose des questions... La Croix Rouge de Genève aurait donc reçu les fiches des tués (déclarés tels et non portés disparus), blessés ou malades morts dans des hôpitaux de la zone des armées ou de l'arrière ? Concernant les prisonniers blessés ou malades morts, oui certainement, mais pour les autres je doute...
Quoiqu'il en soit et s'il y a suite, une bonne chose pour les fouilleurs mais restons prudents...
Bernard
Re: Numérisation des archives du CICR : des corps à retrouver ?
Publié : lun. juin 22, 2009 8:56 pm
par Eric Mansuy
Bonsoir à tous,
Bonsoir Bernard,
Voici ce qu'a déclaré Barton à un quotidien britannique :
"'This archive has been hidden away - not deliberately - for 90 years. We historians just did not know that this existed. The Red Cross tells me I am the first researcher who has ever asked to see it.' Mr Barton, a First World War historian and author, stumbled across the records after being commissioned by the Australian government to find the identities of soldiers found at Pheasant Wood, Fromelles, France.
The trail led him to the Red Cross Museum in Geneva where he was given access to their basement. The records were passed to the Red Cross by the combatant countries at the end of the war.
The Red Cross acted as a gobetween for the protagonists. Information was then copied and passed to the soldiers' home countries but, according to Mr Barton, the UK's copy of the data no longer exists, much of it having been destroyed in the Second World War. The same fate is believed to have befallen the records in France and Germany."
(" 'Ces archives sont resté cachées - involontairement - durant 90 ans. Nous autres historiens ignorions tout bonnement leur existence. La Croix Rouge m'a dit que j'étais le tout premier chercheur à avoir demandé à les consulter.' M. Barton, spécialiste de la Première Guerre mondiale et auteur, a découvert fortuitement ces fiches après avoir été chargé par le gouvernement australien de faire la lumière sur l'identité de dépouilles de soldats trouvées à Pheasant Wood, à Fromelles, en France.
La piste suivie l'a mené jusqu'au musée de la Croix Rouge, à Genève, où il eut accès au sous-sol. Les fiches furent transmises à la Croix Rouge par chacun des pays belligérants à la fin de la guerre.
La Croix Rouge fit office d'intermédaire entre les protagonistes. Les renseignements furent alors copiés, puis transmis aux pays d'origine des combattants mais, à en croire M. Barton, la copie britannique de ces données n'existe plus, la majeure partie de ces éléments ayant été détruite au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Il semble que le même destin ait été réservé aux fiches détenues en France et en Allemagne.")
Bien sincèrement,
Eric