Forum PAGES 14-18

Bonsoir à tous,

J’ai besoin de vos avis !!

Je suis en correspondance avec une famille, qui de source familiale m’a indiqué que deux frères étaient affectés au sein d’une m^me unité. Je suis en attente d’autorisation pour consulter au recevoir leurs registres. Ce cas de figure n’est pas courant mais a déjà eu lieux. L’un a été tué et toujours de source familiale, son frère, le lendemain aurait été reconnaître le corps.

Je vais à l’essentiel

Sur sa fiche MDH
Tué à l’ennemi, le 03/10/1918
Jugement rendu le 30/08/1921
Acte de jugement transcrit le 16/09/1921

Je me suis procuré la copie de son acte de décès aux archives communales de sa ville natale.

Décès le 03/10/1918
Que son corps a été retrouvé et qu’il a été ré inhumé le 08/07/1920 au cimetière militaire…. transcrit le 16/09/1921

Je suis bien conscient, qu’il faut être prudent avec les récits familiaux. La date de son décès correspond à une attaque qui c’est soldée par des morts, blessés et disparus. Au regard de l’écart entre la date de décès et la retranscription, cet homme n’a-t-il pas été porté disparu temporairement ? Ou est ce une procédure normale ? Qui ne mentionne pas son inhumation dans un cimetière provisoire ?

Par avance, merci pour vos réponses.

Amicalement,
Philippe

Bonsoir,
Le cas que vous exposez est un peu difficile à expertiser et à trancher selon les données que vous transmettez.
Donc à défaut de réponse, une question: que disent les JMO, de l'unité (l'homme qui vous intéresse y figure-t-il au bilan des pertes du jour concerné ?), ou ceux de l'unité ou des unités sanitaires qui pourraient avoir procédé à sa première inhumation ?
Le mention du corps "retrouvé" laisse en effet supposer une "disparition", et la version de la reconnaissance du corps par le frère relève peut être de la "surenchère dans le tragique" que les traditons orales n'évitent pas toujours, mais il convient de se garder d'affirmer en ce sens a priori et les vérifications que vous entreprenez sont en effet très nécessaires -désolé de ne pouvoir guère y contribuer.
Cela dit, le délai entre le décès et le jugement ne me semble pas indicatif non plus, et se retrouve, je crois, couramment, dans des cas sans ambiguité ni problème particuliers.
Bien à vous
Achache.

Bonjour,

J'ai le même problème...
Mon GP a vu son frère blessé mortellement "à la Main de Massiges".
Toute la nuit il a entendu son frère agoniser sans qu'il puisse aller lui porter secours.... le lieutenant l'en empêchant en lui disant "tu restes là car je ne veux pas deux morts".
Puis au fil du combat, mon GP n'a pu revenir pour ensevelir le corps de son frère et depuis il est porté disparu...
Cordialement. J.Claude