Re: Necropole Nationale de Cormicy (Marne)
Publié : sam. févr. 07, 2009 2:18 am
Bonsoir à tous,
je suis en train de mettre en ligne l'historique de l'escadrille 210.
Voir ce lien : http://albindenis.free.fr/Site_escadril ... lle210.htm
J'ai fait le recensement complet des pertes et j'ai trouvé que le
mitrailleur Max Brasseur (escadrille R 210 - 2ème groupe d'aviation), tué au combat, le 6 avril 1917
reposait à la Nécropole Nationale "La Maison Bleue" tombe n° 6688 à Cormicy (Marne).
Je cherche quelqu'un qui pourrait me faire une photo de sa tombe
et une vue générale pour présenter cette nécropole.
Je vous donne le récit complet du combat pendant lequel il a été tué.
"Le 6 avril 1917, l'équipage Sgt Georges Gauron (pilote), Slt André Cazier (obs) et soldat Max Brasseur (mit) exécutait , depuis plus de 3 heures, un réglage des 4 pièces du 3ème groupe de 320 sur une batterie de la région d'Aguilcourt. Tout se passait bien, l'AGLP était passée au tir d'efficacité (dernière étape consistant, après réglage, à détruire la batterie adverse) et une attaque d'avions ennemis repoussée. L'équipage allait rentrer sa mission terminée quand leur avion fut assailli par un groupe de Fokker. Un combat acharné se livra, mais en quelques secondes, le Slt André Cazier fut tué d'une balle à la tête, le mitrailleur Max Brasseur, mortellement blessé au ventre et le pilote, le Sgt Georges Gauron griévement blessé à la cuisse. Alors qu'ils arrivaient à tenir en respect 2 des assaillants, un troisième appareil les a surpris par derrière et les a mitraillé à bout portant. Surmontant sa douleur, Gauron pu poser son avion près de la batterie qu'ils avaient guidé pendant cette mission, à la Garenne-de-Gueux. Les brancardiers de la batterie emmenèrent à l'hôpital proche, la dépouille du Slt Cazier pour lequel on ne pouvait plus rien, le soldat Brasseur qui agonisait et le pilote blessé.
A l'escadrille, l'opérateur TSF avait tout entendu du combat qui venait de se livrer. D'abord un échange d'ordre, suivis des détonations des armes de bord et le silence qui a suivi, très angoissant. Un avion qui ne rentre pas, 3 heures puis 4 s'écoulent sans nouvelles. Un avion d'une autre escadrille, qui rentre de mission, prévient qu'il a vu le Caudron R 4 disparu posé près de la batterie qu'il réglait. Aussitôt, les navigants foncent en auto pour avoir des nouvelles de leurs camardes disparus. Le gros R 4 est seul, taché de sang, ce qui n'est vraiment pas bon signe !
Le corps du Slt André Cazier a été déposé dans une petite pièce à l'entrée de l'hôpital. Il est mort sans souffrir et il est toujours comme il est parti, revetu de sa combinaison de vol et de son casque. Les deux autres membres d'équipage sont sur la table d'opérations. Brasseur, trop grièvement blessé, ne survivra pas à ses blessures.
Le soir, le capitaine fait le triste inventaire des affaires personnelles des deux aviateurs tués. Brasseur malgré son jeune âge, était déjà père de 2 enfants. Le lendemain, les personnels disponibles conduisent leurs camarades au petit cimetière militaire où la parcelle réservée aux aviateurs est déjà bien remplie. Le général Fetter, commandant de l'artillerie de l'armée et le Cdt Louis Morisson, commandant l'aéronautique, qui avaient déjà conduit au cimetière, le matin même, 4 aviateurs, déposent sur leurs cercueils, la Croix de Guerre."
Qui peut m'aider.
Bien cordialement
Albin
je suis en train de mettre en ligne l'historique de l'escadrille 210.
Voir ce lien : http://albindenis.free.fr/Site_escadril ... lle210.htm
J'ai fait le recensement complet des pertes et j'ai trouvé que le
mitrailleur Max Brasseur (escadrille R 210 - 2ème groupe d'aviation), tué au combat, le 6 avril 1917
reposait à la Nécropole Nationale "La Maison Bleue" tombe n° 6688 à Cormicy (Marne).
Je cherche quelqu'un qui pourrait me faire une photo de sa tombe
et une vue générale pour présenter cette nécropole.
Je vous donne le récit complet du combat pendant lequel il a été tué.
"Le 6 avril 1917, l'équipage Sgt Georges Gauron (pilote), Slt André Cazier (obs) et soldat Max Brasseur (mit) exécutait , depuis plus de 3 heures, un réglage des 4 pièces du 3ème groupe de 320 sur une batterie de la région d'Aguilcourt. Tout se passait bien, l'AGLP était passée au tir d'efficacité (dernière étape consistant, après réglage, à détruire la batterie adverse) et une attaque d'avions ennemis repoussée. L'équipage allait rentrer sa mission terminée quand leur avion fut assailli par un groupe de Fokker. Un combat acharné se livra, mais en quelques secondes, le Slt André Cazier fut tué d'une balle à la tête, le mitrailleur Max Brasseur, mortellement blessé au ventre et le pilote, le Sgt Georges Gauron griévement blessé à la cuisse. Alors qu'ils arrivaient à tenir en respect 2 des assaillants, un troisième appareil les a surpris par derrière et les a mitraillé à bout portant. Surmontant sa douleur, Gauron pu poser son avion près de la batterie qu'ils avaient guidé pendant cette mission, à la Garenne-de-Gueux. Les brancardiers de la batterie emmenèrent à l'hôpital proche, la dépouille du Slt Cazier pour lequel on ne pouvait plus rien, le soldat Brasseur qui agonisait et le pilote blessé.
A l'escadrille, l'opérateur TSF avait tout entendu du combat qui venait de se livrer. D'abord un échange d'ordre, suivis des détonations des armes de bord et le silence qui a suivi, très angoissant. Un avion qui ne rentre pas, 3 heures puis 4 s'écoulent sans nouvelles. Un avion d'une autre escadrille, qui rentre de mission, prévient qu'il a vu le Caudron R 4 disparu posé près de la batterie qu'il réglait. Aussitôt, les navigants foncent en auto pour avoir des nouvelles de leurs camardes disparus. Le gros R 4 est seul, taché de sang, ce qui n'est vraiment pas bon signe !
Le corps du Slt André Cazier a été déposé dans une petite pièce à l'entrée de l'hôpital. Il est mort sans souffrir et il est toujours comme il est parti, revetu de sa combinaison de vol et de son casque. Les deux autres membres d'équipage sont sur la table d'opérations. Brasseur, trop grièvement blessé, ne survivra pas à ses blessures.
Le soir, le capitaine fait le triste inventaire des affaires personnelles des deux aviateurs tués. Brasseur malgré son jeune âge, était déjà père de 2 enfants. Le lendemain, les personnels disponibles conduisent leurs camarades au petit cimetière militaire où la parcelle réservée aux aviateurs est déjà bien remplie. Le général Fetter, commandant de l'artillerie de l'armée et le Cdt Louis Morisson, commandant l'aéronautique, qui avaient déjà conduit au cimetière, le matin même, 4 aviateurs, déposent sur leurs cercueils, la Croix de Guerre."
Qui peut m'aider.
Bien cordialement
Albin