Page 1 sur 1

Re: Archives de Hautes savoies

Publié : sam. avr. 18, 2015 4:37 am
par marko
Bpnjour..
au cas où cette série de photos ( et d'autres peut-être ) vous soit inconnue .
Les archives départementales mettent en ligne toute un série de clichés sur le secteur de Verdun
http://www.archives.cg74.fr/?form_searc ... randpublic

marko

Re: Archives de Hautes savoies

Publié : dim. avr. 19, 2015 12:31 pm
par CD9362
Bonjour
J'ai vu aussi ces photos sur leu site et le texte qui l'accompagne est intéressant :
Extrait site des archives de la Haute-Savoie
http://www.archives.cg74.fr/?id=recherc ... 000269.xml
"Biographie ou histoire :
Le propriétaire du fonds, M. Georges Barrucand, né le 25 septembre 1888 à Annecy, était fondé de pouvoir à la Banque de France. Il a participé à la Première Guerre mondiale, du 2 août 1914 au 27 octobre 1915, dans les rangs du 97e régiment d'infanterie de Chambéry. Blessé par balle au côté droit du thorax, il est réformé en octobre 1915. Or, les photographies sont datées de l'hiver 1915-1916. Elles ont donc été prises par une autre personne, car M. Barrucand n'était plus "en campagne contre l'Allemagne" à cette période.
De qui s'agissait-il? Les seuls indices à disposition sont les dates et les lieux mentionnés sur les photographies. On sait que le photographe était en Champagne lors de l'hiver 1915-1916, puis à Verdun début 1916. Après recherche, il s'avère que c'était aussi le cas de quarante-deux régiments d'infanterie et sans doute celui de bien d'autres régiments (infanterie territoriale, cavalerie, zouave, chasseurs à pied et alpins etc.).
Le mieux serait de vérifier pour chaque régiment les lieux parcourus et les comparer avec ceux cités sur les photos.
Les recherches entamées, grâce aux journaux des unités mis en ligne sur le site SGA "Mémoire des Hommes", se sont cependant avérées infructueuses. Le service historique de la défense a en effet mis en ligne les journaux des marches et opérations des régiments, qui indiquent les déplacements, travaux, pertes, blessés, lieux de cantonnements... des soldats pendant la Première Guerre mondiale. Il est peu probable que le photographe soit resté dans la même unité tout le long de son parcours. Les changements de régiment des soldats de première et seconde classe étaient très fréquents à cette période de la guerre. Il est donc très difficile de déterminer pour un soldat, sans avoir son nom, son parcours exact durant la guerre.
Néanmoins, au vue des nombreuses photographies de soldats à cheval et de la multiplicité des lieux cités, il est possible que l'auteur ait appartenu à un régiment du train. A cela s'ajoute le fait qu'aucune photo n'ait été prise au front, mais que beaucoup l'ont été sur les routes entre les lieux de cantonnement et ceux des combats.
Le rôle des régiments du train était de fournir le régiment en vivres, en ravitaillement divers et en fourrage. Ils possédaient pour cela chevaux, fourgons, automobiles, ce que corrobore la présence de charrettes, de camions, d'automobiles, de parcs à fourrage, de cuisines roulantes et de ravitaillement en vivres sur de nombreuses photos. La gestion des troupeaux et de l'abattage faisaient également partie de leurs missions. Tous ces éléments amènent à penser que le photographe appartenait au train régimentaire. Cependant la preuve n'en est pas faite.
Historique de la conservation :
Le fonds était conservé par M. Georges Barrucand, avant que ses neveux et nièces en héritent à son décès.
Informations sur les modalités d'entrée :
Les Archives départementales de la Haute-Savoie ont pris en charge les photographies en 2007. Le contrat de cession, entre Mme Françoise BARRUCAND, M. Jean-Jacques BARRUCAND, Mme Colette GUIROY, M. Georges BARRUCAND, M. Michel BARRUCAND, M. Louis FANOUILLAIRE (neveux et nièces de M. Georges Barrucand), et le président du Conseil Général de la Haute-Savoie, M. Christian Monteil, a été signé en août 2008.
mardi 27 novembre 2007
Don
Présentation du contenu :
Les photographies présentes dans les huit albums renseignent sur la vie des régiments militaires à l'arrière du front pendant la Première Guerre mondiale. Ce sont des instants de la vie quotidienne des soldats, comprenant les diverses activités qu'un soldat peut être amené à réaliser au cours de sa campagne. De nombreux thèmes sont évoqués, concernant aussi bien la gestion du quotidien (les occupations, travaux, ravitaillement...), que le quotidien d'un soldat (prisonniers, déplacement, armement...)
Les dates inscrites à l'arrière des photographies indiquent que le photographe se trouvait en Champagne pendant l'hiver 1915-1916. Il s'est ensuite déplacé à Verdun durant l'année 1916, pendant le mois de février semblerait-il.
Les dates ne sont pas toujours indiquées derrière les tirages et celles-ci ne sont guères précises. De plus, les photographies ne sont pas classées chronologiquement dans les albums. Il a donc été décidé de rassembler les clichés en fonction de leur thématique commune et non selon leur ordre numérique. Ces thématiques restent virtuelles, les photographies sont toujours conservées dans les albums dans leur ordre originel.
Les trois thématiques générales choisies concernent dans un premier temps les armes et les troupes. Cette partie concerne tout ce qui a trait à l'armement des soldats, à leurs déplacements, aux travaux de protection mais aussi à la prise en charge des blessés. La deuxième thématique englobe les activités pratiquées à l'arrière front. Les clichés représentent aussi bien les travaux obligatoires et nécessaires pour la vie de tout le régiment, comme les occupations des soldats pour patienter pendant les moments de répit. Enfin, la dernière thématique regroupe l'ensemble des sites rencontrés, que l'auteur a choisi de photographier au fur et à mesure de ses déplacements.
Ces clichés sont un témoignage très intéressant pour la recherche, et ce à plusieurs titres. Tout d'abord, en termes de connaissance des cantonnements. Les photographies présentent de nombreux camps, campements et bivouacs, qui renseignent sur les conditions de stationnement des soldats lorsqu'ils n'étaient pas au front.
Ces photographies attestent par ailleurs, et c'est peut être leur plus grand intérêt, du mode de vie, des occupations, des travaux des soldats durant la première Guerre Mondiale, mais aussi de l'organisation à l'arrière immédiat du front. Enfin, à travers les vues générales, ces photographies témoignent de l'aspect du territoire des paysages, villes et villages de la Marne et de la Meuse dans le premier quart du XXe siècle.
Rédacteur de la description : Darfeuille, Évélia
"


Cordialement
P.S
HAUTE-SAVOIE sans S à Haute et à Savoie ;)