Forum PAGES 14-18

Bonjour à toutes et tous,
bien qu'il ne s'agisse pas d'un uniforme de 14-18, je viens demander aux spécialistes ce qu'ils pensent de celui-ci :


Il s'agit de la photo d'un homme du 3ème Régiment d'Autos Mitrailleuses et elle date de 1933/1935 (service militaire) ou 1939/1940 (décédé en mai 1940).
Je cherche à définir les couleur de la tenue, des boutons et des pattes de cols.

Ci-dessous deux planches extraites du livres « Les uniformes de l’armée française, 1935 ».
Cavalerie avant 1935 :


Cavalerie à partir de 1935 :


Pour les pattes de cols, les liserés de la photo me semble de couleur et de largeur identiques, mais pâles pour être mauve ou rouge. Le fond lui semble bien être noir.
L'argent primant sur l'or dans la cavalerie, je pense que les boutons sont argentés.
Et la tenue, beige ? Kaki ? ...

Au vue de vos expériences, que pensez-cous des teintes des différents composants de cette tenue ?

Merci d'avance.
Bien cordialement.

Didier

Bonjour,

L'uniforme est bleu horizon (porté jusque vers 1938-39), les boutons argentés. Les pattes de col me semblent avoir des numéros et soutaches blancs, pas gris => dragon. D'où vient cette référence aux auto-mitrailleuses?

Cordialement,
Marc

Bonsoir Marcus,
merci pour votre réponse toujours très pertinente.

La référence aux auto-mitrailleuses est issue de sa fiche matricule.
Il s'agit du grand-père de mon épouse, DURIS Lucien Fernand, matricule 1784 au recrutement de Châteauroux (36), classe 1930.
Incorporé pour son service militaire le 15 avril 1933 au sein du 3ème Groupe d'Auto-Mitrailleuses de Cavalerie.
Ayant effectué une période d'exercices dans la même unité en 1937 et dispensé de sa seconde période en 1938 en qualité d'agent SNCF.
Rappelé le 22 août 1939 au 3ème Régiment d'auto-mitrailleuses et mort pour la France le 15 mai 1940 au guidon de son side-car alors qu'il était affecté au 2ème Escadron du 3ème Régiment d'Auto-Mtrailleuses.
Je suis en train de préparer un document pour mon beau-père pour le 75ème anniversaire de sa mort, mentionné dans le livre d'André Soubiran " J'étais médecin avec les chars, journal de guerre"
" Ce premier bombardement est plein d'imprévu. Il s'est abattu sur ce village comme un chien fou.
D'un motocycliste et de son side, il reste un tout petit tas de ferraille. Il arrivait de liaison au moment de l'alerte. L'officier qui était dans le panier a eu le temps de sauter à terre, de s'abriter. A la lettre, il n'en est plus rien resté ".

Bien cordialement.
Didier