Forum PAGES 14-18

Bonsoir,

J'ai trouvé dans le livre de Elie Chamard "Héroïque combat défensif du 77e d'Infanterie à Belloy et à Lataule (9 juin 1918)"-Luçon-Imprimerie S.Pacteau-1933 cette photographie peu banale à double titre.
En effet, la photographie met en valeur des officiers faits prisonniers, pratique finalement peu répandue dans la littérature d'après-guerre.
Mais ce qui m'intrigue le plus est la légende de ce cliché "photographie prise au camp de Burg-ber-Magdebourg, en septembre 1918" car certains officiers portent la Fourragère et des barrettes de rappel de décorations mais ils ne portent pas de ceinturons.
Cette photographie ressemblerait plus à un cliché pris après la libération des prisonniers?

Cordialement,
Guy François.

Edité pour corriger l'orthographe du prénom, je change de lunettes!

Bonjour

Bonsoir,
J'ai trouvé dans le livre de Eric Chamard "Héroïque combat défensif du 77e d'Infanterie à Belloy et à Lataule (9 juin 1918)"-Luçon-Imprimerie S.Pacteau-1933 cette photographie peu banale à double titre.
En effet, la photographie met en valeur des officiers faits prisonniers, pratique finalement peu répandue dans la littérature d'après-guerre.
Mais ce qui m'intrigue le plus est la légende de ce cliché "photographie prise au camp de Burg-ber-Magdebourg, en septembre 1918" car certains officiers portent la Fourragère et des barrettes de rappel de décorations mais ils ne portent pas de ceinturons.
Cette photographie ressemblerait plus à un cliché pris après la libération des prisonniers?
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Cordialement,
Guy François.

Juste pour dire qu'il s'agit d'Elie Chamard.
J'ai bien le même ouvrage, mais je me permet de comparer avec un cliché du 19 septembre 1916 des officiers du 68e RI, qui furent fait prisonnier à la Cote 304.
On notera l'absence de toute sorte de brelage.



Cordialement
Jérôme Chararud

Bonsoir,

Un correspondant, spécialiste du 77e R.I, me confirme que la photographie publiée date bien de septembre 1918.Mes interrogations n'étaient donc pas fondées.Il est certain qu'en 1940, la très grande majorité des officiers prisonniers ne conservaient pas leur Fourragère et (ou) leurs décorations en captivité!
Cordialement,
Guy François.

Bonsoir,

Il semblerait que la fourragère était portée au front puisque je dispose dans ma collection d'une carte photo d'un groupe important de soldats du 53e RIC capturés en 1918 et qui posent devant un photographe allemand ; certains soldats arborent leur fourragère.

Au même endroit (Thiaucourt en Lorraine ?) et devant le même commerce, les Allemands photographieront également des prisonniers américains.

Cordialement

Yann LE FLOC'H