Forum PAGES 14-18

Bonsoir à toutes et tous,
Je suis impressionné par ce forum. Je lance une question dimanche dans la matinée et dans les heures qui suivent je reçois une demi-douzaine de réponses, des cartes, des photos. Génial ! Alors, merci mille fois à Marc (Terraillon) Stéphan (@gosto) Guilhem (Laurent).
Mais, comme un train peut en cacher un autre , une réponse peut, aussi, cacher d'autres questions !
Si j'ai bien compris , il existe des chefs-lieux de régions auxquels sont attachés les corps d'armée ( au fait, quelle différence entre une armée et un corps d'armée ? S'cusez... j'ai fait mon service comme "surplus militaire" = en coopération).Dans le cas que j'ai soumis ,le 11e Corps d'armée est attaché à la région militaire de Nantes.
Et les régions militaires sont subdivisées en "chefs-lieux de subdivisions de régions" ( oeuf corse !). Et, si je comprends toujours bien (mais là je commence à douter) , ce sont bien des régiments qui sont attachés à ces différents chefs-lieux de subdivisions de régions. Ainsi le chef-lieu de région de Nantes, compte 8 subdivisions (Nantes, Ancenis, La Roche-sur-Yon,Fontenay,Vannes Quimper,Brest, Lorient ) , recoupant strictement les 4 départements ( Vendée, (ci-devant-) Loire-inférieure, Morbihan, Finistère). À la subdivision de Nantes était attaché le 65e RI, à celle de Vannes, le 116e RI...and so on. Est-ce bien cela ?
MAIS... quelles étaient les règles d'affectation des soldats à tel ou tel chef-lieu de subdivision ? J'avais toujours pensé que chacun était affecté à l'un des deux chefs-lieux de subdivision du département où il habitait . Ainsi mon GP, qui vit à Saint -Nazaire, est affecté au 65e RI à Nantes; l'ancêtre de Jean-Yves Rio,habitant Vannes, je crois, est appelé au 116e RI à Vannes. Jusque là, ça colle ! Mais je vois, sur le site de Jean-Yves Rio , que Alexis-Marie Le Guilloux , de la Turballe ( à 25 kms de Saint-Nazaire), remplit ses obligations militaires à Tours (66e RI) , que Pierre-Paul Le Divenah , de Vannes, est envoyé au 354e puis 294e RI. Le descendant d'un ancien soldat du 265e RI , avec qui j'ai pris contact grâce au forum ( et en 1917 ils étaient l'un et l'autre sergents dans la 17e Cie...
Et il étudie à Compiègne et je vis à Québec ! Vive le forum) donc, ce soldat. originaire du Finistère, est affecté au 265 e RI. Alors là, mes affaires ne collent plus !
Il y a sûrement un érudit de ce forum qui va m'éclairer.
Merci d'avance . Ami calmant.
Gérard.

Bonjour à tous,
Bonjour Gérard, et bienvenu ici.

Je n'avais pas rebondi sur ton précédent fil, quelques "spécialistes" plus rapides et mieux documentés que moi ayant parfaitement répondu à tes premières interrogations. Pour ce qui est de "mes cas" familiaux :
- pour mon GP Pierre Le Divenah pour lequel je m'étais moi-même interrogé sur cette affectation dans un régiment non basé à Vannes, Stéphan (@gosto) m'avait indiqué en son temps (déjà lointain) qu'il avait dû y être affecté vraisemblablement en fonction des besoins du moment de ce régiment de l'Est rapatrié en Bretagne (nous étions en fin 1915).
- quant à mon G-Oncle Alexis Guilloux sa première affectation au 66e RI - mais nous étions en 1909 - a sans doute découlé de son "engagement volontaire" pour effectuer sa période militaire (4 années de 1909 à 1913) et donc d'un choix pour ce régiment. Etait-ce possible ? Je suppose que oui, comme encore aujourd'hui où l'on choisit d'aller vers telle "arme" plutot que telle autre....

Au 116e RI , au nombre des MplF, je retrouve évidemment une majorité de Morbihannais mais dont les origines départementales sont des plus variées de l'Est à l'Ouest du département et du Nord au Sud - avec proportionnellement peu de Vannetais de souche - mais également des Finistériens et d'autres de Loire-Atlantique - pardon Inférieure - qui auraient très bien pu se retrouver au 118e de Quimper ou au 65e de Nantes...J'ai même un 2e classe, René Ramassamy, né "vers le milieu de 1889" (sic) à Fort-de-France en Martinique et un autre soldat de 20 ans, Léon Gouin, né à Chartres/Eure & Loire, mais dont le lieu de recrutement fut effectivement Nantes pour les deux. De même, et à l'inverse, on retrouve aussi des Morbihannais au 118e.

En dehors de quelques grands principes, un certain nombre d'affectations peut effectivement sembler peu logique à un esprit cartésien, chaque cas se révélant en fait "particulier". Il ne faut pas trop se prendre la tête la-dessus...

Cordlt. Jean-Yves

Bonjour Jean-Yves,


Je suis passé devant le nom de Léon Gouin il y a peu. Il est bien sur le Monument aux Morts de Chartres.





Amicalement,

Stéphan

Stéphan

Merci pour ces deux clichés. J'apprécie tout particulièrement le second dans sa mise en cadrage. Le 2e classe Léon GOUIN n'est plus tout a fait demeuré dans l'oubli...

Jean-Yves