Forum PAGES 14-18

Bonjour,

voici quelques photos tirées d'un ensemble d'autochromes stéréo réalisé par un officier d'infanterie territoriale.

Ces photos proposent des tenues plutôt surprenantes

Merci de vos commentaires

Cordialement

Michel

Voici d'abord le sous-lieutenant Ange Albert Roger de Beaulaincourt du 17° RIT en 1916-17, très probablement à Verdun. Que penser de sa tenue, et plus particulièrement la veste ???


Nous sommes tout près du fort de Souville vers 1916-1917. Voici ce qui serait en fait des sapeurs. Celui de gauche, décoré par 2 fois, mais dont aucun galon n'apparaît, ni chevron d'ancienneté. Celui de droite est probablement sergent avec a priori 1 ou 2 chevrons d'ancienneté... Sapeurs aux couleurs de l'armée d'Afrique ?


Celui-là, pas de doute, un tirailleur indochinois muni de sa machette annamite. Valait mieux pas le titiller... Il est là en 17-18 devant le château en ruines de Soupir, dans l'Aisne.


Que dire de cet officier artilleur, artilleur à pied ou de la lourde... Il est ici dans l'un des dépôt de munitions dans l'Aisne. Lui aussi a une tenue plutôt bigarrée. Avec quelques beaux 155 derrière lui.


Photo de famille à l'été 1918 : à gauche, le capitaine Hippolyte Férault de Falandre, l'auteur de tous ces clichés, du 73° RIT à la tenue "olive" avec le béret de police où le N° de régiment est marqué à l'intérieur d'un cercle jaune, infanterie oblige. A sa gauche, son frère Alphonse, lieutenant au 32° Dragons. Et derrière, Guy, le fils d'Hippolyte, du 10° Hussards. Tiens, le pantalon garance est de retour ???

Bonjour Michel,

La première photo est prise dans la cour de la caserne Miribel. En arrière plan les postes de garde et la côte St-Michel.

Cordialement,
Frédéric

Bonjour,

merci Frédéric,

même si votre commentaire ne concerne pas les tenues, il est très intéressant également !

Cordialement

Michel

Bonjour,

Il faut se souvenir que la situation de pénurie du début 1915 a entraîné l'apparition de toutes sortes de vestes et pantalons, à l'allure vaguement militaire mais pouvant résister à la vie en campagne.

La situation revient à la normale à l'automne 1915. Cependant, le port d'effets non réglementaires reste relativement courant, surtout chez les officiers qui s'équipent leurs frais et pour qui la tolérance est plus grande.
Sur les photos 1 & 4, ils portent des vareuses en toile plus pratiques et moins chaudes que les effets en drap.Sur la photo 4, la coupe est identique au modèle 1913 réglementaire.

Les photos 2 & 3 montrent des gradés de l'armée d'Afrique et un tirailleur indochinois. Leurs uniformes moutarde n'ont donc rien d'étonnants. Même si la teinte bleue du casque et de la cravate détonnent sur le cliché 3, le cas est fréquent.

Pour la dernière photo, je pense que l'uniforme sombre à gauche a été taillé dans un drap d'importation gris bleu, assez représentatif de 1915. Quant à l'uniforme bleu et rouge d'avant guerre, il ne peut en 1918 s'expliquer que par une affectation à l'arrière.

Cordialement,
Marc

Merci Marc pour tous ces commentaires.

Il est vrai que le panachage était de rigueur, qui plus est chez les officiers !

Cordialement

Michel