Forum PAGES 14-18

Bonjour,
Je ne trouve ni fiche MdH ni fiche Mémorial concernant le commandant Nicolaï de la Division marocaine. Il serait originaire de La Rochelle et fut tué à Louvemont, abattu d'une balle au front par un officier allemand qui venait soit-disant se constituer prisonnier mais avait dissimulé un revolver. Il avait été fait Chevalier de la légion d'Honneur après la prise de Douaumont par son bataillon.
Cdlt
Bruno

Bonjour

Il doit s'agir de Pierre Georges Marie Jean NICOLAÿ, né à Saint-Avold le 27 mars 1872, décédé le 15 décembre 1916 (Tué à l'ennemi) selon son dossier dans la base Léonore (chercher avec le patronyme NICOLAY).
Je l'ai trouvé via l'annuaire militaire de 1905, disponible sur Gallica, où il est le seul patronyme approchant Nicolaï dans la partie "troupes coloniales").

Cordialement
Bernard

Bonsoir
il faut l'orthographier Nicolay (Pierre Georges Marie Jean)
cdt Garance
http://www.memoiredeshommes.sga.defense ... m_rotate=F

Bonsoir,
Merci, effectivement, je l'ai!
fait Officier de la Légion d'Honneur après la prise de Douaumont par son bataillon - Croix de guerre - Citation: "Après avoir brillamment enlevé son bataillon à l'attaque d'une forte position ennemie, est tombé glorieusement en tête de son bataillon en dépassant les premières tranchées Allemandes"
Ecole militaire d'infanterie de Saint-Maixent - Saint-cyrien promotion du Soudan 1891-1893 - En poste au 3e R.I.C. de Rochefort (17). Marié à Marie LHERLE, domiciliée au Château d'Oléron (17).
Extrait de "La délivrance de Verdun" par Henry Bordeaux: "Le commandant Nicolay arrive d'Indochine. Débuter par Douaumont n'est pas un sort commun. Il a dû beaucoup intriguer pour quitter la colonie où ses services l'attachaient, s'embarquer et prendre part à la grande guerre. D'avance il flaire sa proie et la gloire. La vie exotique l'a brûlé et vieilli. Il est très grand, très maigre, un peu voûté, un peu blanchi, la moustache tombante - Dans ses yeux méditatifs passe cette flamme dorée qu'ont souvent les regards des voyageurs et des rêveurs, lueur restée des soleils ou des mirages entrevus. Il marche comme s'il suivait ses songes et l'on devine où vont ces songes et que rien ne l'arrêtera. Quand il se redresse il a l'air d'un mage ou d'un prophète et ses hommes se sentent saisis de respect. Est-ce l'Orient qui donne aux chefs cette grandeur, ce prestige..." - Le 18 décembre 1916 il est abattu à Louvemont, Côte-du-Poivre, d'une balle au front par un officier Allemand venant se rendre mais qui avait dissimulé un revolver.

Bonjour

"Il doit s'agir de Pierre Georges Marie Jean NICOLAÿ, né à Saint-Avold le 27 mars 1872, décédé le 15 décembre 1916 (Tué à l'ennemi) selon son dossier dans la base Léonore (chercher avec le patronyme NICOLAY).
Je l'ai trouvé via l'annuaire militaire de 1905, disponible sur Gallica, où il est le seul patronyme approchant Nicolaï dans la partie "troupes coloniales" ).
Cordialement "

Bonjour,
J'ai trouvé onze Nicolaï MPF venant des "troupes coloniales".
Cordialement,
Jurançon

Bonjour Jurançon

L'annuaire de 1905 auquel je me suis référé ne liste que les officiers ; comme tous les annuaires militaires d'ailleurs.
Il est visible et téléchargeable sur le site Gallica.

Cordialement
Bernard

Bonsoir ,
Lors de l'attaque du 24 octobre 1916 pour reprendre le fort de Douaumont ,le commandant NICOLAY ( 8ème bataillon du RICM) avait pour mission ( selon les témoignages des sergents Gras et Ducom) de"prendre et nettoyer le fort ". Mais " sans prendre garde que l'aiguille aimantée de sa boussole est aimantée par la boite en fer de son massque à gaz " ( Ducom) , il avait pris une direction reportant l'axe de marche à l'ouest du fort . Apparemment c'est un prisonnier allemand qui lui indique la bonne direction .
A son arrivée au fort , quelques hommes du 321ème RI de Montluçon sont montés sur la superstructure : Jayr , Dumont , Leseux et un 4ème dont je n'ai plus le nom en tête .
Il me semble que lors d'une visite dans les jours suivants , le président Poincaré a décoré le chef de bataillon NICOLAY qui avait reçu la Légion d'Honneur en 1913 .
Cordialement,