Re: passé au front en octobre 1915 !?
Publié : ven. oct. 21, 2016 11:21 pm
Bonjour,
Je fais des recherches sur mon grand-père, originaire du Finistère (Baie d'Audierne), né en 1882 et mobilisé le 21 août 1914. Sur son registre matricule, il est indiqué qu'il "passe aux armées" le 2 octobre 1915 et rejoint le 318ème régiment d'infanterie. Auparavant (soit plus d'un an), il est, selon la terminologie, en campagne simple (CS), en zone intérieure.
Je me pose plusieurs questions. Le fait d'envoyer au front un soldat assez tardivement (comme c'est le cas pour mon grand-père) était-il fréquent ? Pourquoi est-il resté si longtemps "à l'arrière" ? Est-ce en raison de son âge (32 ans) ? Toutefois, des hommes de sa classe (1902) sont envoyés beaucoup plus rapidement. Est-ce en raison du fait qu'il a alors deux enfants en bas âge, dont une petite fille née en janvier 1914 ? Je ne sais pas.
Par ailleurs, sur son registre matricule, ses régiments de réserve d'active, en l'occurrence ceux où il est passé durant le conflit, concernent en premier lieu le "6ème régiment d'infanterie coloniale(RIC)", puis le "318ème régiment d'infanterie" ....puis deux autres unités. Entre ceux-ci, un coup de tampon mentionne "régiment de Quimper", sans plus de détails.
Avant le début de la guerre, il effectue des périodes d'exercice militaire au 6ème RIC. Est-ce en raison de ces périodes que le 6ème RIC est mentionné en tant qu'unité de réserve d'active ou bien a t-il été effectivement mobilisé dans cette unité en août 14 en restant éloigné du front ? C'est bizarre car le 6ème RIC, stationné à Lyon, est monté très vite en arme et a combattu très activement dès le début de la guerre. Le tampon "Régiment de Quimper" dans la colonne des unités de réserve d'active semble bien indiquer un passage dans ce régiment au cours du conflit...mais lequel ? le 118ème (qui était stationné à Quimper) ? Un autre ? Comment le savoir et comment reconstituer le parcours de cette période à l'écart du front ?
Je cherche des réponses à toutes ces questions.
Frédéric
Je fais des recherches sur mon grand-père, originaire du Finistère (Baie d'Audierne), né en 1882 et mobilisé le 21 août 1914. Sur son registre matricule, il est indiqué qu'il "passe aux armées" le 2 octobre 1915 et rejoint le 318ème régiment d'infanterie. Auparavant (soit plus d'un an), il est, selon la terminologie, en campagne simple (CS), en zone intérieure.
Je me pose plusieurs questions. Le fait d'envoyer au front un soldat assez tardivement (comme c'est le cas pour mon grand-père) était-il fréquent ? Pourquoi est-il resté si longtemps "à l'arrière" ? Est-ce en raison de son âge (32 ans) ? Toutefois, des hommes de sa classe (1902) sont envoyés beaucoup plus rapidement. Est-ce en raison du fait qu'il a alors deux enfants en bas âge, dont une petite fille née en janvier 1914 ? Je ne sais pas.
Par ailleurs, sur son registre matricule, ses régiments de réserve d'active, en l'occurrence ceux où il est passé durant le conflit, concernent en premier lieu le "6ème régiment d'infanterie coloniale(RIC)", puis le "318ème régiment d'infanterie" ....puis deux autres unités. Entre ceux-ci, un coup de tampon mentionne "régiment de Quimper", sans plus de détails.
Avant le début de la guerre, il effectue des périodes d'exercice militaire au 6ème RIC. Est-ce en raison de ces périodes que le 6ème RIC est mentionné en tant qu'unité de réserve d'active ou bien a t-il été effectivement mobilisé dans cette unité en août 14 en restant éloigné du front ? C'est bizarre car le 6ème RIC, stationné à Lyon, est monté très vite en arme et a combattu très activement dès le début de la guerre. Le tampon "Régiment de Quimper" dans la colonne des unités de réserve d'active semble bien indiquer un passage dans ce régiment au cours du conflit...mais lequel ? le 118ème (qui était stationné à Quimper) ? Un autre ? Comment le savoir et comment reconstituer le parcours de cette période à l'écart du front ?
Je cherche des réponses à toutes ces questions.
Frédéric