Bonjour à tous, bonjour Eric,
Merci monsieur l'invité pour ces deux planches. A noter que la nature de l'explosif américain est différente de celle des anglais mais le principe reste le même.
Côté Français, il faut que je relise pour trouver des exemples (Dans le Dupuy je crois qu'il y en a au moins un).
Au début de la guerre, chaque Régiment d'infanterie est doté normalement de 108 pétards de mélinite modèle 1886 (boîte de laiton parallélépipédique (d'environ 14,5 cm de long, 3.5 cm de large et 2.1 cm de haut chaque boîte contient 135 grammes de mélinite).
Ils sont à disposition d'emploi du colonel uniquement (Les destructions étaient très réglementées). Le détonateur est composé d'une méche lente de 1 mètre muni à son extrémité d'un allumeur 1889 d'un côté et à l'autre d'une amorce en fulminate de mercure. Cet explosif brisant à l'avantage de ne pas nécessiter de recouvrir la charge d'un bourrage.
L'approvisionnement courant était assuré par les sections de munitions. Niveau régiment le transport des explosifs est assuré par la voiture de la 2ème compagnie du 1er Bataillon, celui des détonateurs par la voiture de la 3ème compagnie de ce bataillon. La mise en oeuvre est confiée aux sapeurs ouvriers d'art.
Ils connaissaient la charge allongée, succession de pétards jointifs (amorçage par un des pétards extrême). Cette méthode à l'origine était surtout employée pour détruire les grilles et palissades (2kg à 2kg 800 par mètre courant en une ou plusieurs files).
Pour les barbelés il suffisait de confectionner une charge allongée fixée sur une planche ou une perche. C'est ce qui était généralement fait. De fait le bangalore dérive de cette méthode de circonstance.
Pour l'anecdote, dixit mon grand-père, après la guerre de mouvement, ils étaient richement dotés de pétards (Grenades de circonstance) et ils en consommaient beaucoup car au grand dam du commandement qui devait sans doute trouver la consommation trop excessive. Tout simplement ils se servaient des pétard de mélinite pour se chauffer (Sans les détonateurs bien sûr

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Cordialement à tous, amicalement Eric,